octobre 14, 2005
Courge butternut aux fines herbes sur un lit de pâtes
Octobre,le mois des pommes, des courges et d'Halloween. J'ai toujours assaisonné les courges avec du cari et du gingembre. Lorsque j'ai lu une recette où la courge était assaisonnée avec de la sauge et du thym, j'ai cliqué. Il faut que j'essaie çà. Cette recette est adaptée du magazine Living.
Hier soir, alors que les autres s'offraient un filet mignon, moi, j'expérimentais cette recette. J'avais besoin d'une courge. Dans mon panier, il y avait un bébé courge butternut. Elle était très mignonne. Si je la coupe en deux, j'en aurai assez. L'autre moitié, je fais comme Mary et je la congèle. Une courge butternut de taille moyenne comblera quatre gourmands.
Je n'avais pas de parmesan. Mais qui a mangé mon fromage!?! Un reste de mimolette a fait l'affaire. Vraiment.
C'est un grand délice, mon Chéri en a presque regretté son filet mignon!
Courge butternut aux fines herbes sur un lit de pâtes
1 portion
Huile d'olive
Sel et poivre, au goût
1/2 petite courge butternut, évidée
Sauge fraîche
Thym frais
Romarin frais
Persil italien, haché
1 gousse d'ail, écrasée
Flocons de piment, j'ai utilisé des flocons de piment d'Espelette cultivé dans mon jardin
Fromage parmesan râpé
Pâtes longues, au goût (linguini, fettucine, etc)
Préchauffez le four à 375°C.
Recouvrez une plaque allant au four de papier parchemin. Y déposer la courge. La badigeonner d'huile d'olive. Salez et poivrez. Enfournez. Faites cuire jusqu'à ce que la courge soit caramélisée légèrement, soit entre 20 et 30 minutes. Laissez tiédir.
Avec une cuillère parisienne, prélevez des boules de courge. Réservez.
Faites cuire les pâtes.
Pendant ce temps, dans une casserole, chauffez de l'huile d'olive. Faites revenir l'ail, de la sauge, du thym, du romarin et des flocons de piment jusqu'à ce que l'ail soit doré. Ne faites pas comme moi hier. Ne le laissez pas brûler!
Ajoutez les boules de courge. Les réchauffer seulement. Retirez du feu. Si vous le souhaitez, ajoutez de la sauge, du thym et du romarin frais. Servir sur les pâtes. Parsemez de persil italien. Râpez du parmesan sur les pâtes.
octobre 13, 2005
Pâtisson farci avec les restes de farce de l'Action de Grâces
Lundi, nous avons fait comme Cat et nous avons mangé un volatile farci. Heureusement, il y avait trop de farce.
J'avais aussi un beau pâtisson. Je me demandais comment le farcir. Je cherchais une farce d'inspiration libanaise. Du genre agneau et blé bulgur. Mais comme j'avais de la farce à la saucisse italienne douce, pourquoi chercher loin ce qui est là, dans le frigo?
À Noël, je farcis notre dinde avec cette recette. Depuis 15 ans. Cette recette vient d'un magazine qui n'est plus publié depuis 10 ans. J'ai oublié son nom.
Farce à la saucisse italienne douce et au pain
Huile d'olive
454 gr de chair à saucisse italienne douce
125 gr de steak haché
Les abats (foie, gésier et coeur) de la dinde, hachés
1 oignon, haché finement
1 branche de céleri, en brunoise
Sauge, thym, sariette
4 tasses (1 litre) de mie de pain, émiettée grossièrement
1 c. à thé (5 ml) de poudre à pâte Magic (levure chimique)
1/2 tasse (125 ml) de bouillon de poulet
3 c. à table (45 ml) de porto, ou un autre alcool au goût
Sel et poivre, au goût
Dans une grande casserole, chauffez l'huile d'olive. Faites revenir la chair de saucisse, le boeuf, les abats, l'oignon et le céleri. Dégraissez, en déposant le mélange dans une passoire. Laissez le gras s'écouler durant quelques minutes.
Remettez le mélange dans la casserole. Ajoutez les fines herbes, le pain, la poudre à pâte, le bouillon et le porto. Salez et poivrez.
Avec ce mélange, farcissez le volatile.
S'il en reste, c'est là que le pâtisson entre en scène.
Pâtisson farci avec les restes de farce de l'Action de Grâces
Préchauffez le four à 325°C.
Préparez le pâtisson.
Farcissez avec le reste de farce. Conservez la chair du pâtisson pour un autre usage. Ajoutez environ 125 ml de bouillon de dinde dans la farce.
Ajoutez un peu de bouillon dans le fond de la casserole.
Enfournez. Le pâtisson est prêt lorsqu'on peut insérer un couteau sans résistance dans la chair du pâtisson. Pour ma part, je fais cuire durant une bonne heure.
Servez.
octobre 09, 2005
Velouté de poires et de potimarron caramélisé
Je vous ai raconté ma rencontre avec un potimarron. Que j'avais acheté en prévision de la fête de l'Action de Grâces.
En quoi consiste cette fête qui a lieu à la fin des moissons? Influencée par la pensée états-unienne, j'ai toujours cru que cette fête avait pour but de rendre grâce à Dieu pour les bonnes récoltes. Que nenni!
Au Canada, le jour de l'Action de Grâces fut célébré pour la première fois le 15 avril 1872, à l'occasion de la guérison du futur roi Édouard VII. Avouons que nous sommes loin de célébrer les richesses de la Terre.
Ensuite, cette fête célébrait les récoltes abondantes. Après 1957, cette fête avait, et comme c'est prévu dans la Loi, a encore pour but "de rendre grâce au Dieu tout-puissant des bienfaits dont jouit le peuple du Canada." Ce n'est pas de moi, c'est Patrimoine Canada qui l'affirme.
Dans notre famille, la fête de l'Action de Grâces coïncidait avec la corvée de lavage des fenêtres avant l'hiver. De ce fait, nous rendions grâce à Dieu pour la belle température du jour. Parce que laver les fenêtres lorsqu'il pleut et qu'il fait froid ou pire, qu'il neige, ce n'est pas de la tarte!
Inspirée par les États-uniens chez qui les potirons ont une place de choix sur la table de Thanksgiving, j'ai choisi d'apprêter un potimarron. Tarte, gâteau au fromage ou velouté? J'ai choisi le velouté. Vous trouvez que le potimarron est difficile à peler? Moi aussi. C'est long, mais l'effort en vaut la peine. Pourquoi je fais griller les cubes de potimarron au four avant de faire le velouté? Parce que je trouve que grillé, le potimarron est encore plus goûteux. Pour les pressées que nous sommes toutes à un moment donné, ce n'est pas nécessaire.
Je me permets de rappeller le truc de Mary et de Peroque. On achète des potimarrons. On les pèle. On les mets en cubes. On les dépose sur une plaque recouverte de papier parchemin (sulfurisé). On glisse au congélo, le temps que les cubes soient congelés. Puis, on met les cubes dans des Ziploc. Imaginez le bonheur, le 20 février, lors de la première vraie tempête de neige. On fera ce velouté!
Inspirée par Cat, une toute nouvelle blogueuse gourmande, j'ai ajouté plein de gingembre dans ma préparation. Cat, cette recette est pour toi!
Dans mon panier bio, il y avait plein de poireaux jeunes. J'en ai profité. À défaut de poireaux, on utilise de l'oignon mis en rondelles.
Velouté de poires et de potimarron caramélisé
450 gr de chair de potimarron, pelé, en cubes
4 gousses d'ail en chemise
Huile d'olive
Sel et poivre
Gingembre frais râpé, au goût
Cari, au goût
3 petits poireaux, lavés et parés
1 échalote, en morceaux
4 tasses (1 litre) de bouillon de poulet
2 poires, que vous pèlerez et mettrez en cubes immédiatement avant de les ajouter au velouté
Préchauffez le four à 350°F (180°C). Sur une plaque recouverte de papier parchemin (papier sulfurisé), déposez les cubes de potimarron et les gousses d'ail en chemise. Ajouytez de l'huile d'olive sur les cubes. Salez et poivrez au goût. Faites cuire une vintaine de minutes, ou jusqu'à ce que les cubes depotimarron soient légèrement caramélisés. Sortez du four. Réservez.
Dans une grande casserole, versez un peu d'huile d'olive. Faites revenir les poireaux et l'échalote jusqu'à ce que transparents. Ajoutez le gingembre râpé et la poudre de cari. Chauffez durant une minute ou deux. Ajoutez les cubes de potimarron et le contenu des gousses d'ail. Mélangez le tout et chauffez quelques minutes.
Ajoutez le bouillon de poulet. Pelez les poires, évidez et coupes en cubes que vous ajoutez au velouté. Faites cuire durant une trentaine de minutes. Passez à la girafe (bras mélangeur).
Garnissez avec une brunoise de poires au jus de lime. Ou servez comme çà.
Publié à : 12:57 PM | Commentaires (7)
octobre 06, 2005
Ragù sur courge spaghetti
Elle était belle, la courge stripetti. Une courge spaghetti rayée. Une courge ovale jaune striée de lignes vertes. Cuite, sa chair a la particularité de se défaire sous la fourchette en longs filaments qui, justement, ressemblent à des spaghettis. Voilà un bon moyen de consommer une belle quantité de fibres, de la vitamine A et de la vitamine C. Disons-le, çà change des pâtes.
Je préchauffe donc le four à 350°F (180°C).
J'ai donc ma courge spaghetti. Je la coupe en deux, dans le sens de la longueur. C'est assez difficile, disons. J'ai un marteau pas trop loin. Je l'évide. J'y dépose un peu d'huile d'olive. Je sale et je poivre. Je dépose plein de feuilles de basilic, là où il y avait des graines auparavant. Le basilic donnera du goût à la chair qui, disons-le, est assez fade elle-même.
Je dépose la courge côté coupé sur une plaque recouverte de papier parchemin. Je cuis durant 30 à 45 minutes, ou jusqu'à ce que la chair se détache en filaments lorsqu'on y glisse une fourchette.
Deux choix. Je dépose la sauce sur une moitié et je sers comme çà. Ou encore, je prends le temps de détacher la chair et de jouer le jeu en déposant les filaments de courge dans une assiette creuse. Après, je dépose la sauce ragù dessus. Le goût du basilic est agérablement présent.
Pour que l'illusion soit complète, je saupoudre de parmigiano reggiano.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 09:16 AM | Commentaires (3)
juillet 31, 2005
Courge bérêt farcie à l'italienne
J'aurais aussi pu intituler cette recette Artichauts de Jérusalem farcis... ou Bonnet-de-l'électeur farci... ou encore Bonnet-de-prêtre farci... Me semble que cette courge mérite mieux que toutes ces allusions écclésiastiques. Enfin. J'avais un pâtisson blanc dans mon panier. Je me demandais bien quoi faire avec. Brigitte m'a soufflé la réponse, en quelque sorte. Tu vas le farcir? La voie était tracée.
J'ai repéré un site français dans lequel j'ai trouvé des recettes pour cuisiner les légumes oubliés. La recette se trouve à la page 16 d'un document formatté en Acrobat. Inspirée, j'y suis allée au pif puisqu'aucune quantité n'était précisée.
Quelle découverte! La chair de ce légume est tendre et savoureuse, légèrement poivrée au naturel. Sa peau est si tendre que je pourrais en rajouter dans le velouté de carottes et je suis certaine que ce serait délicieux.
Courge bérêt farcie à l'italienne
2 petites portions
1 petit pâtisson
1 saucisse italienne
1 tranche de pain, sans la croûte, en petits morceaux
Du lait, en quantité suffisante pour mouiller le pain, sans plus
1 gousse d'ail écrasée
1 tranche d'oignon, coupée en brunoise
Sel, poivre, herbes au goût
Préchauffer le four à 350°F.
Couper le dessus de la courge. Conserver cette calotte. Enlever les graines au moyen d'une cuillère parisienne.
Verser de l'eau dans le fond d'une casserole. Y déposer le pâtisson, couvert de son bonnet. Ramollir durant une quinzaine de minutes.
Au moyen de la même cuillère parisienne, enlever la chair tout en préservant la peau fine. Réserver pour la farce.
Dans une petite casserole, verser un peu d'huile d'olive. Faire revenir l'ail et l'oignon. Ajouter la chair de saucisse italienne et cuire pendant une ou deux minutes. Ajouter la mie de pain, le lait, la chair prélevée dans le pâtisson. Bien mêler. Saler. Retirer du feu.
Farcir le pâtisson. Couvrir de son bonnet. Dans un plat allant au four, verser du coulis de tomate afin de recouvrir le fond du plat. Déposer le pâtisson. Enfourner. Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu'à ce qu'un couteau traverse aisément la chair du pâtisson. Servir.