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août 31, 2005

Grilled cheese au gouda et aux tomates noires

DSC04851_grilledcheese_web.jpgIl y a mes tomates noires qui mûrissent lentement sur le bord de la fenêtre. Comment les utiliser? Je cherche quelque chose qui se fait rapidement. Un sandwich au fromage fondant?

Grilled cheese au gouda et aux tomates noires

1 portion

2 tranches de bon pain
Tranches fines de fromage gouda
1 tomate noire, tranchée finement
Feuilles de basilic
Sel
Beurre

Beurrer l'extérieur de 2 tranches de pain. Ouvrir les deux tranches sur une assiette, le côté beurré sur l'extérieur. Sur une tranche, déposez les tranches de fromage et les tranches de tomate. Déposez les feuilles de basilic sur les tomates. Fermez le sandwich. Faites griller dans une poêle antiadhésive.

Le goût du basilic avec la tomate chaude!

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Roquette, figues et chips de pancetta en salade

DSC04850_figues_pancetta_web.jpgSamedi, j'ai acheté des figues chez Nino, le célèbre vendeur de fruits et légumes du Marché Jean-Talon. Elles sont délirantes. Rien de moins. Je voulais les confire, comme Mercotte. Mais comment résister à l'appel de la figue fraîche?

Quelque part sur la grande Toile, j'ai vu le mariage roquette et figues. J'ai aussi craqué pour les chips de pancetta de Patricia Wells. Je me suis offert cette salade. Une salade qui réunit tous mes coups de coeur. Dire que le temps des figues fraîches commence...

Je n'ai pas ajouté de sel, la pancetta et le parmesan étant assez salés à mon goût. Le parmesan n'est pas essentiel, onpeut le mettre de côté sans problème. On peut remplacer le citron par du vinaigre balsamique.

Roquette, figues et chips de pancetta en salade

1 portion

2 énormissimes poignées de roquette
2 figues, lavées et coupées en quartiers
2 rondelles de pancetta, très très fines
Quelques copeaux de parmesan (facultatif)
Jus de citron
Huile d'olive

Dans une poêle antiadhésive, faire griller la pancetta jusqu'à ce qu'elle soit très croustillante. Je n'ajoute pas de corps gras. La pancetta étant déjà grasse, elle ne collera pas. Lorsqu'elle est bien croustillante, déposez sur des papiers essuie-tout et épongez-là. Coupez en petits morceaux et réservez.

Dans une assiette creuse, déposez la roquette lavée et parfaitement essorée. Y déposer les quartiers de figues et les morceaux de pancetta. Râpez quelques copeaux de parmesan sur la salade.

Arrosez de quelques gouttes de citron. Ajoutez de l'huile d'olive, au goût. Touillez et dégustez.

© Tarzile.com, 2005, 2006


Publié à 12:52 PM | Commentaires (10)

août 30, 2005

Canari à la mistelle de prunes

DSC04848_meloncanari_web.jpgDans mon panier bio, il y avait un drôle de melon allongé. Tout jaune. Je n'ai pas été étonnée d'apprendre que c'est un melon canari. D'accord, les Anglais le nomment plutôt Asian Sun Jewel. Sa chair blanche rappelle la poire. Son goût se rapproche un peu celui de la cantaloup. Un peu.

Comment servir ce nouveau fruit? On sert la cantaloup avec du porto. Bon. J'ai pensé à la Mistelle de prunes de Monsieur Pedneault de l'Isle-aux-Coudres. Une liqueur faite à partir de 5 variétés de prunes.

Je verse un peu de mistelle dans le demi melon. Je laisse macérer quelques instants et je déguste. C'était une bonne idée.

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Saumon fumé de la fée des grèves à la lavande

DSC04843_saumon_lavande_web.jpgCe soir, Chéri joue au golf. Je n'ai rien préparé de spécial. Mais j'ai du saumon de la Fée des Grèves au frigo. Je n'ai pas de citron ni de bagel. Disons que je suis mal lunée.

Tout à coup, un éclair. Et si j'assaisonnais le saumon avec des fleurs de lavande séchées et de la fleur de sel? Je goûte et c'est délicieux.

J'ai encore tout plein de concombres bio. Du saumon sur un lit de concombres, c'est divin. Pour terminer le repas, un melon Canari.

Voilà un petit souper improvisé à mon goût. Dommage, mais ma lavande comestible tire à sa fin.



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août 29, 2005

Soupe de haricots cocos et de tomates noires du patrimoine

DSC04830_soupe_cocos_web.jpgJe mets mes haricots cocos en conserve. Mais je ne me prive pas de les cuisiner frais. Ils ne seront jamais meilleurs, dit ma belle-mère. Comme elle a raison.

J'ai eu le bonheur de trouver La cuisine comme je l'aime de Diane Séguin à la Bibliothèque nationale. Je le lis depuis jeudi, en pâmoison sur à peu près toutes les recettes.

Cette recette de soupe s'inspire grandement de la recette que Diane a intitulé Soupe de cocos à la tomate (page 58).

450 gr. de haricots blancs frais
600 gr. de tomates noires mûres fraîches, ébouillantées, pelées et écrasées en morceaux
4 gousses d'ail nouveau, écrasées
4 brins de romarin
5 c. à table d'huile d'olive
1 croûte de parmesan, grattée
Sel de mer fin, au goût

Mettez les haricots dans une grande casserole. Couvrez-les d'eau froide. Portez à ébullition. Bouillir trois minutes. Retirez du feu et égouttez.

Remettez les haricots dans la casserole. Ajoutez 500 ml d'eau froide. Ajoutez les tomates, l'ail, le romarin et l'huile d'olive. Mijotez à feu doux, le temps qu'il faut pour que les haricots soient cuits à votre goût.

La croûte de parmesan que je retire une fois la cuisson complétée ajoute du goût à la soupe. Le sel que vous ajouterez à la fin de la cuisson aussi. Je goûte et je regoûte pour trouver l'équilibre.

Je sers avec une belle tranche de pain de campagne. Sur la soupe, l'huile d'olive dessine des yeux. Je ferme les miens et je déguste l'été.

Publié à 08:07 PM | Commentaires (7)

Crème glacée maison au chocolat au lait

DSC04828_crèmeglacée_chocolat_web.jpgParce que c'était son anniversaire, Puce a eu le privilège de choisir la saveur de la crème glacée qui sera confectionnée ce dimanche. Son choix : une crème glacée aux pépites de chocolat au lait. Les Girlz se sont ruées sur le bac de la sorbetière pour lécher les restes. Si on m'avait demandé mon avis, j'aurais choisi des pistoles de chocolat Barry, 70% de cacao. Mais ce n'était pas MON anniversaire...

Je me suis inspirée d'une recette publiée par Martha Stewart. Je propose ici une traduction adaptée.

Crème glacée maison au chocolat au lait

2 tasses de lait entier, bio de préférence
5 jaunes d'oeufs
1/4 tasse de sucre vanillé
1 tasse de crème 35% à cuisson, bio si possible
1 sac de pépites de chocolat au lait Chipits

Dans un bain-marie, faites fondre les pépites de chocolat. Réservez.

Versez le lait dans une casserole. Amenez au point d'ébullition sans laisser bouillir et laissez mijoter tout doucement.

Entretemps, versez les jaunes d'oeufs et le sucre dans un bol. Battez à vitesse modérée, de 3 à 5 minutes (j'ai fait 4), jusqu'à ce que le mélange devenu jaune pâle soit très épais.

À l'aide d'une louche, verser le lait chaud, disons 3 ou 4 louchées, dans le mélange oeufs-sucre afin de le réchauffer doucement. De cette manière, les oeufs ne coaguleront pas. Battre pendant que vous versez.

Versez le mélange oeufs/sucre dans le lait, cuire à feu doux et mélangez constamment. Le mélange est prêt lorsqu'il est assez épais pour napper le dos d'une cuiller. À ce moment, retirez la casserole du feu et ajoutez immédiatement la crème en brassant.

Passez le mélange pour en retirer les éventuels grumeaux. Laissez reposer le mélange dans un bol qui repose dans un bain de glace. Ajoutez le chocolat fondu en fouettant. Laissez refroidir.

Lorsque le mélange est rafraîchi, versez-le dans le bac de la turbineuse. Turbinez durant une trentaine de minutes. La crème glacée aura alors la consistance d'une crème glacée molle. Congelez dans un bol en verre.

Servez dans de petites coupes. J'aime bien le mariage du chocolat et des bleuets. J'en ai profité pour gâter la cuisinière.


Publié à 09:46 AM | Commentaires (14)

août 28, 2005

Des tomates noires du patrimoine

DSC04801_tomatesnoires_web.jpgPourquoi cultivez-vous des tomates du patrimoine? Ells exigent plus de soin, sont plus fragiles... demandais-je à Robert, sympathique proprio du kiosque... qui vend aussi du foin bio pour le célèbre jambon au foin de Janette Bertrand. (Vous devriez voir la minuscule meule de foin. Sublime!)

Parce que les gens en demandent, fait Robert avec simplicité. Alors, continuons de demander, haut et fort, parce que ces tomates sont exceptionnelles. Bien sûr, elles sont plus dispendieuses. Mais elles sont plus sucrées. Plus hot! comme disent Puce et sa copine Gub. Si deux jeunes filles de 11 ans trouvent ces tomates hot, il y a quelque chose là!

Nous avons décidé d'acheter 1 boisseau de tomates noires (30$). Dont j'ignore le nom car Robert l'ignore aussi. Je mettrai une partie de ces tomates en conserves en morceaux, selon la méthode d'Elena Faïta.

1. Ébouillanter les tomates durant 1 ou 2 minutes, ou jusqu'à ce que la peau se fende. Ne laissez pas les tomates macérer dans l'eau plus que de raison. Elles se gorgeraient d'eau et seraient inmangeables. Je ne rince pas les tomates sous l'eau froide pour la même raison. Je leur laisse le temps de refroidir au comptoir quelques minutes.

2. Peler avec les doigts. Enlever le coeur. Écraser la tomate avec vos doigts. Conserver les graines ou non, selon votre goût.

3. Dans le fond d'un pot stérilisé, déposer une feuille de basilic. Si vous êtes romantique, écoutez-la crépiter. Couvrir de deux ou trois tomates en morceaux. Ajouter une feuille de basilic, des morceaux de tomates, du basilic, etc., jusqu'à ce que les tomates atteignent le début du goulot. Écraser légèrement avec vos doigts.

4. Ajouter, si cela vous rassure, 1/4 c. à thé d'acide citrique par pot de 500 ml. Pour éviter que la bactérie responsable du botulisme ne se développe dans la conserve.

DSC04815_web.jpg5. Essuyer le bord du pot avec minutie.

6. Déposer la rondelle de métal.

7. Visser la bague sans forcer.

8. Plonger dans une marmite remplie d'eau bouillante. Lorsque l'ébullition reprend, compter 30 minutes.

9. Sortir les pots de la marmite. Les déposer à l'abri des courants d'air, pour éviter l'explosion. Et écoutez-les poper!

Les tomates noires que j'ai mises en conserve sont très aqueuses. Sucrées mais aqueuses. Je verrai ce que çà donne dans un mois. Je devrai sans doute les égoutter mais le goût sera là. Le goût de l'été.


Publié à 03:19 PM | Commentaires (8)

Je craque pour vous mes cocos!

DSC04812_cocos_ecosses_web.jpgAu Marché Jean-Talon, les haricots cocos sont arrivés. À cause du temps assez sec, ils sont extraordinaires. Ils contiennent peu d'humidité et par conséquent, les pertes sont presque nulles.

Au moment de choisir les haricots, je fais ouvrir la poche. Je glisse ma main au milieu des haricots. Si ma main ressort toute moite, je passe mon tour. Si les cosses montrent des traces d'humidité, même chose. Il y aura trop de pertes. Lorsque j'ouvre une cosse et que les haricots sont tachetés de noir, idem. À la cuisson, les haricots prendront une couleur peu ragoûtante. Je ne veux pas travailler pour rien.

Arrivée à la maison, j'ouvre la poche et j'étends les haricots sur un grand drap, dans le salon. Encore une fois pour éviter que la promiscuité dans ce grand sac favorise l'humidité et n'entraîne des pertes.

Je me mets au boulot avec Puce, car tous ces haricots sont longs à écosser. Comment les mettre en conserve? Certains les font sécher. Il est alors facile de les mettre en conserve dans des pots à charnière stérilisés. Ce que je n'aime pas de cette méthode, c'est qu'il faille les réhydrater pendant une douzaine d'heures lorsqu'on veut les utiliser. Quand je suis pressée, je n'aime pas çà.

Donc, je congèle les haricots dans des Ziplocs. C'est la méthode qui selon moi donne un produit qui se rapproche le plus du haricot coco frais. Mais pour congeler, il faut écosser.

Avec ces haricots frais, j'ai fait la soupe auc cocos et aux tomates fraîches de Diane Séguin, tirée du livre La cuisine comme je l'aime. Merci Bichonne pour la référence. Je salive à chaque page. Au moment d'écrire ce billet, la soupe mijote doucement. Je vous en reparle.

Publié à 01:37 PM | Commentaires (10)

août 27, 2005

I went to the market ... c'est le temps de la sauce tomate

DSC04784_romanella_web.jpgLe marché Jean-Talon a été inventé pour le temps des tomates. C'est certain. On dirait que les agriculteurs sont plus joyeux entourés de toutes ces couleurs. Ils ne demandent qu'à raconter leurs récoltes, à parlementer au sujet de la température, des modes de culture. Comme le dit si bien Diane Séguin, ceux qui ne peuvent en parler, méfiez-vous. Ce sont des revendeurs. Nous avons fait le tour des étals. À la recherche de la tomate que nous utilisons pour faire notre sauce tomate : la Romanelle ou Romanella en italien.

DSC04790_tomatesitaliennes_jaunes.jpg

Nous demandons à goûter. Comme le dit si bien mon Chéri, le chef de la mise en conserve des tomates : les tomates sont faites pour être mangées, pas regardées. Clair le message!

Nous avons trouvé des Romanella superbes, des tomates San Marzano jaunes que nous avons acheté pour faire un test. Et des tomates noires patrimoniales très sucrées qui nous ont séduit.


Publié à 07:10 PM | Commentaires (4)

août 26, 2005

Des concombres arméniens et une devinette

À la demande de Karine, voici une photo de concombres arméniens. Ah! C'est çà? Je suis curieuse. On les nomme comment, ces petits concombres, dans les Europes?

Et j'ai une question pour vous. Vous pouvez identifier la boule jaune qui accompagne les petits concombres?

DSC04758_concombres_armeniens_web.jpg

PS. Certains me disent que ce ne sont pas de véritables concombres arméniens. On me dit que ce sont plutôt des concombres libanais. Je jette la serviette, puisque l'usage est flottant selon les producteurs et les distributeurs. Entendons-nous sur une chose. Ce ne sont pas des concombres anglais, ni les concombres qui poussaient dans le jardin de nos mères. Ce sont de petits concombres, à la peau vraiment plus fine et aux graines quasi inexistantes.


Publié à 09:12 AM | Commentaires (18)

août 25, 2005

Filet de porc à l'orientale et sa salsa aux pêches

DSC04743_salsa_pêches_web.jpgInspirée par Bichonne, j'ai servi, moi aussi, du filet de porc à l'orientale hier soir. C'est la recette de Josée di Stasio que j'ai concoctée.

C'est une recette simple et très rapide à réaliser. Comme j'avais des cerises de terre, j'en ai ajouté quelques-unes avec les légumes qui ont cuit au four. Un DÉ-LI-CE!

Mon Chéri revenu du bureau avec le panier bio hebdomadaire, j'ai utilisé les tomates du patrimoine qu'il me rapportait pour confectionner la salsa qui accompagne ce plat.

Salsa aux pêches et aux tomates du patrimoine

3 pêches, pelées et tranchées
Tomates du patrimoine, rouges, jaunes, oranges, coupées en deux
Sel, poivre
1 pincée de piment d'Espelette
4 baies de genièvre, écrasées
Vinaigre de vin blanc, au goût
Huile d'olive, au goût
Feuilles de basilic rouge, finement émincées

DSC04753_filet_porc_web.jpg

Dans un bol, déposez les fruits. Salez et poivrez. Ajoutez une pointe de piment d'Espelette, ainsi que les baies de genièvre. écrasées. Humectez avec le vinaigre de vin et l'huile. Mélangez. Garnir avec le basilic. Laissez reposer quelques minutes afin que les saveurs se mêlent.

Publié à 07:57 AM | Commentaires (9)

août 24, 2005

Gaspacho de tomates jaunes du patrimoine au basilic bio

DSC04706_tomates_jaunes_web.jpgMes deux plants de tomates du patrimoine sont déchainés. Ils ont produit beaucoup durant mon absence. Tant mieux, j'ai tant de recettes qui n'attendent qu'elles.

Dans l'extraordinaire livre de recettes intitulé Saveurs du Québec, je me suis laissée inspirer par une soupe froide d'Armand Forcherio, Niçois d'origine et Québécois d'adoption. Ce n'est ni une soupe, ni un concassé, ni une émulsion, ni un gaspacho traditionnel. Ou peut-être est-ce tout cela à la fois.

Quoi qu'il en soit, je ne saurais trop insister sur la nécessité d'utiliser la meilleure huile d'olive possible. De même que des tomates très goûteuses.

J'ai fait ce concassé hier soir. Mon Chéri n'était pas encore revenu du travail. Après la première cuillerée, j'étais émue tant le goût était fin. Je ne pouvais pas manger cette soupe seule dans ma cuisine. Il me semblait que je devais partager ce plaisir avec d'autres. Je suis allée m'asseoir dans l'escalier avant, mon bol de soupe à la main. Pour communier avec le cosmos, sans doute!

La recette que je diffuse convient pour 2 adultes. Elle peut être doublée sans problème.

J'ai utilisé des tomates patrimoniales de mon jardin. Pourquoi? Parce que leur goût surpasse tout ce que j'ai pu goûter en matière de tomates dans ma vie. À défaut d'avoir des tomates jaunes patrimoniales, ou tomates oubliées, je goûterais celles que j'achète. Celles qui ont un arrière-goût de carton, exit!

DSC04836_tomates_web.jpgGaspacho de tomates jaunes du patrimoine au basilic bio

2 portions

450 grammes de tomates cerises jaunes du patrimoine, lavées
1/4 tasse d'huile d'olive vierge, première pression à froid
1/2 poivron jaune, sans la peau, si vous avez le temps et l'estomac plus fragile
1/2 oignon Vidalia, émincé très finement
1 gousse d'ail nouveau
Jus d'un citron, bio si possible
Feuilles de basilic, au goût
1 ou 2 tomate cerise rouge
1 ou 2 tomate cerise poire jaune
Sel, poivre
Fleur de sel de Camargue
Piment d'Espelette

Après avoir lavé les tomates, j'enlève le pédoncule. Je ne pèle pas car la peau est si fine qu'elle est imperceptible sous la dent. Je conserve aussi les pépins qui n'ont rien d'amer.

Je dépose la moitié des tomates dans le bac du robot culinaire. Je les concasse, sans plus et je les réserve.

Dans le bac du robot désormais vide, je dépose les tomates qui restent, l'huile d'olive, le poivron, l'oignon, l'ail, le jus de citron, le sel et le poivre. Je mets en purée.

Je verse la purée dans une soupière, ou autre bol de service. J'ajoute les tomates concassées ainsi que le basilic finement ciselé. Je mélange et rectifie l'assaisonnement.

Pour décorer, j'ajoute de fines rondelles de tomates rouges et de tomates jaunes. Je parsème de fines lanières de basilic. Dans le bol de soupe, j'ajoute quelques grains de fleur de sel et de piment d'Espelette.

Publié à 10:31 AM | Commentaires (8)

Salade méditerranéenne aux perles bleues

DSC04735_perlesbleues_web.jpgLe bleuet, ou myrtille, est le champion des antioxydants. D'après le Dr. Richard Béliveau, il faut en consommer 1/2 tasse chaque jour. En saison, je ne me fais pas tirer l'oreille.

J'ai trouvé cette recette sur le site des bleuets de Colombie-Britannique. Je l'ai adaptée. Je ne propose pas de quantités spécifiques car j'y vais selon mon inspiration.

Salade méditerranéenne aux perles bleues

1 portion

Roquette, en quantité suffisante pour couvrir une assiette
Une douzaine de tomates cerises jaunes, coupées en deux
Quelques lamelles de poivron jaune
Quelques rondelles de tomates italiennes
1 concombre arménien, pelé et coupé en rondelles
50 grammes de fromage féta grec, en morceaux
Quelques feuilles de basilic, coupées en fines lanières
Bleuets frais, au goût
1/2 c. à soupe de vinaigre balsamique
1 c. à soupe d'huile d'olive

Sur un lit de roquette, déposer les tomates, le concombre, le poivron et les morceaux de feta. Arroser avec le vinaigre et l'huile d'olive. Mêler délicatement. (J'aurais pu réfrigérer pour permettre aux saveurs de se marier.)

Déposer sur le lit de roquette. Couvrir avec les bleuets. Servir.


Publié à 09:29 AM | Commentaires (8)

août 23, 2005

Sandwich grillé aux bananes de Marie-Anne

DSC04629_grilled_babanas_web.jpgMon Chéri en avait glissé un mot dans ses souvenirs d'enfance. Les sandwiches écrapoutis de sa tante Marie-Anne, en Floride. Il n'a pas pu résister à l'envie de passer le flambeau à Puce.

Sandwich grillé aux bananes de Marie-Anne

On prend 2 tranches de pain. On les beurre des deux côtés. On note, au passage, que le mauvais cholestérol n'existait pas en 1965. On y place les tranches de bananes. Si Puce n'était pas allergique, elle ajouterait du Nutella.

On referme le tout. On dépose le sandwich dans une poêle anti-adhésive préalablement chauffée. On écrabouille le tout avec beaucoup d'application­.

Lorsque le pain est bien grillé d'un côté, hop!, on le retourne et on écrabouille à nouveau. On patiente jusqu'à ce que la couleur du pain nous convienne. On coupe au goût du convive. Si on dispose d'emporte-pièces, on se laisse aller!

Déguster avec un verre de jus d'orange Nathalie's, le meilleur jus d'orange en Amérique. Dommage que Nathalie n'exporte pas son jus au Canada...

Publié à 10:20 AM | Commentaires (7)

La première gorgée de bière... selon les gars

DSC04674_bière_web.jpgJe ne savais pas qu'il existait une manière de servir la bière en Floride! À voir à quelle vitesse nos voisins engloutissaient leurs canettes de bière, on dirait que le secret est assez bien gardé!

C'est mon Chéri qui m'a appris, fort de ses expériences tirées de ses voyages entre gars, dans les années 70'. C'est simple. On prendra soin de placer les verres au congélo le matin. À l'heure de l'apéro, on verse la bière dans le verre tout juste sorti dudit congélo.

La bière est si fraîche, grâce aux minuscules morceaux de glace qui y flottent... que même la deuxième gorgée est agréable. Surtout lorsque l'eau de la mer atteint 32°C, le matin!

Pourquoi de la bière Rolling Rock? Parce que c'est une bière que nous avons dégustée dans un bistrot de Cambridge, il y a de cela des siècles, lors d'un voyage d'amoureux. Pour nous, c'est la meilleure bière américaine du monde. Mais çà se discute!

Publié à 10:05 AM | Commentaires (12)

août 22, 2005

Oeufs de dinosaure et pêche-beignet

pêche_beignet_web.jpgÀ Sarasota, petite station balnéaire de la côte Ouest de la Floride et hôte d'un festival du film français à chaque mois de novembre, j'ai parcouru mon Publix avec beaucoup d'intérêt. Comme je n'y avais pas mis les pieds depuis 5 ans, j'avais hâte de voir de quoi se nourrit ze Américain.

C'est le rayon des fruits et des légumes qui a retenu mon attention. J'ai vu des prunes joliment nommées Oeufs de dinosaure. Ces prunes jaunes tachetées de rouge sont exquises.

A côté des cocos, des pêches écrasées m'attiraient. Des donut peach ! Ce sont des pêches blanches qui ont la forme d'un beignet. Peut-être que les Américains mangeront plus de fruits s'ils ont l'impression de s'offrir un beigne! Quoi qi'il en soit, ces pêches blanches ont un goût délicat. Leur chair est tendre et exquise.

Dans le même coin, des fruits dragon, des mangues Ataulfo (haaaa!), des framboises cultivées aux États-Unis. Elles aussi, délicieuses. Beaucoup d'originalité au pays du Coca-Cola et des hot-dogs.

Si je vous disais que j'ai trouvé de la roquette et des bettes à cardes, me croiriez-vous?

L'Amérique est capable du pire, comme du meilleur. La pêche beignet fait certainement partie de la seconde catégorie.

DSC04627_oeuf_dinosaure_web.jpg


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août 21, 2005

Demain l'hiver, je m'en fous, je m'en vais dans le Sud au soleil (bis)

DSC04689_Tarzile_Soleil.jpg

Tarzile fait le plein de soleil. Elle sera bientôt de retour... avec de nouvelles idées!

Le Chéri de Tarzile

Publié à 09:53 PM | Commentaires (4)

août 12, 2005

Demain l'hiver, je m'en fous, je m'en vais dans le Sud au soleil

C'est à mon tour de prendre le large durant quelques jours. Nous partons vers la Floride demain matin. Lorsque je dégusterai la meilleure crème glacée Key lime pie au monde, je penserai à vous toutes, copines gourmandes.

Bonnes découvertes culinaires à toutes et beaucoup d'inspiration à celles qui feront Blog Appétit.

J'ai hâte de vous lire,

Tarzile

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Publié à 08:54 PM | Commentaires (12)

Conservation des fines herbes ou comment embouteiller l'été

DSC04595_romarin_sel_web.jpgDans un pays d'hiver comme le Québec, arrive toujours un moment où je me demande comment mettre l'été en boîte. Plus souvent qu'autrement, cette question survient lorsque je regarde mon jardin de fines herbes.

J'ai essayé la congélation. Congeler du basilic. Mauvaise idée, comme dirait Puce. À la décongélation, la feuille est évidemment détrempée. Et je n'aime pas ce qui est détrempé. C'est personnel, comme goût. Ce qui me sourit le plus, c'est le basilic mis en purée dans l'huile d'olive. Une sorte de pesto simplissime.

J'ai fait sécher des fleurs de thym à la déshydrateuse. Le résultat est bon. Je poserai un jugement final cet hiver. J'ai aussi fait sécher des feuilles de sauge dans la déshydrateuse. Après 1 mois, elles sont toujours belles. Passeront-elles le test de l'hiver?

Que faire avec le romarin et l'origan? Je me tourne vers la tradition italienne. Bien entendu, tout comme les Provençaux d'ailleurs, les Italiens utilisent des fines herbes fraîches le plus longtemps possible. Mais vient un moment dans l'année où les fines herbes fraîches sont plus rares et, loi du marché oblige, plus dispendieuses.

Il semblerait que les Italiens conservent le romarin, la sauge et l'origan sous le sel. Tradition séculaire. De cette manière, ces trois aromates conserveraient leurs arômes pendant plusieurs mois. J'ai envie d'essayer.

Pesto de basilic congelé

Dans le bac d'un robot culinaire, déposer des feuilles de basilic lavées et essorées à fond. Mettre en marche et verser de l'huile d'olive jusqu'à ce que les ingrédients forment une sorte de purée homogène.

Verser dans des bacs à glaçons. Congeler. Lorsque les cubes sont prêts, les entreposer dans un sac Ziploc.

Ces cubes seront divins dans la sauce tomate, cet hiver. Au moment où un petit bouquet de basilic anémique coûte plus de 2$.

Fines herbes sous leur édredon de sel

Cueillir les fines herbes (romarin ou sauge ou origan) le matin, après que la rosée se soit évaporée. Les laver - n'est-ce pas un peu contradictoire - et les essorer parfaitement. Pour cela, l'essoreuse à salade est idéale.

Déposer dans le fond d'un pot de verre stérile. Couvrir de sel de mer. Je n'utilise pas la fleur de sel. Quand même! Cependant, le sel doit être de bonne qualité. Un sel qui me fait grimacer lorsque je l'ai sur le bout de la langue ne fera jamais l'affaire.

Entreposer dans un endroit sombre et frais. Je n'ouvrirai pas avant le week-end de l'Action de Grâces. Promis.


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© Tarzile.com, 2005

Publié à 11:37 AM | Commentaires (6)

août 11, 2005

Pâtisson et cannellinis au coulis de Romanelles

DSC04584_pâtisson_cannellini_web.jpgUn autre pâtisson. Vert, cette fois-ci. Avec quoi le farcir ce soir? Les cannellinis frais ne sont pas encore disponibles. Mais j'en ai en réserve au congélo!

Que sont les Romanelles? Ce sont des tomates italiennes à la chair rouge foncé, très sucrée et peu aqueuse. Ces tomates, plus rondes que les célèbres San Marzano, font une sauce plus onctueuse et plus goûteuse. Mais le temps de la sauce n'est pas encore venu... Et mes réserves tiennent le coup.

Pâtisson et cannellinis au coulis de Romanelles

2 bonnes portions

1 pâtisson
Huile d'olive
1 tranche d'oignon, coupée en brunoise
2 gousses d'ail nouveau, écrasées
200 gr. de veau haché
1/2 tasse de haricots cannellinis cuits, égouttés
La chair du pâtisson, prélevée à la cuillère parisienne
Assez de coulis de tomates pour lier le veau, la chair de pâtisson et les haricots
4 aiguilles de romarin, ou au goût
Sel, poivre, au goût

Préchauffer le four à 350°F.

Couper le dessus du pâtisson. Conserver cette calotte. (D'ailleurs, le mot calotte vient de faire son entrée officielle dans le Larousse.) Enlever les graines au moyen d'une cuillère parisienne.

Verser de l'eau dans le fond d'une casserole. Y déposer le pâtisson, couvert de son bonnet. Ramollir durant une quinzaine de minutes.

Au moyen de la même cuillère parisienne, enlever la chair tout en préservant la fine peau du pâtisson. Réserver pour la farce.

Dans une casserole, verser un peu d'huile d'olive. Faire revenir l'ail et l'oignon. Ajouter le veau et cuire jusqu'à ce que la chair ait perdu sa couleur rosée. Ajouter les haricots, la chair prélevée dans le pâtisson et la sauce tomate. Bien mêler. Cuire durant une dizaine de minutes, jusqu'à ce que l'eau contenue dans la sauce se soit quelque peu évaporée et que la chair du pâtisson soit tendre. Ajouter les aiguilles de romarin. Saler et poivrer.

Farcir le pâtisson. Couvrir de son bonnet. Recouvrir le fond d'un plat allant au four avec du coulis de tomate. Y déposer le pâtisson. Enfourner. Cuire une trentaine de minutes, jusqu'à ce qu'un couteau traverse aisément la chair du pâtisson. Servir.

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© Tarzile.com, 2005

Publié à 03:52 PM | Commentaires (3)

Moozoo framboisine au melon jaune

Le temps des framboises tire au reste, comme disait ma Grand-maman. J'ai probablement acheté les dernières hier soir. Et elles sont extraordinaires. Fermes, sèches et si savoureuses. Puce en a sauvé quelques-unes de la congélation pour faire un Moozoo.

Cette fois, elle a risqué. Elle a mélangé melon jaune et framboises dans le robot. Elle a pris soin d'épépiner le melon d'eau. Elle a mis un peu plus de melon que de framboises.

Les fruits étaient si sucrés qu'elle n'a pas eu besoin d'ajouter de sucre. C'était délicieux. Une belle façon de souligner la fin de la saison des framboises.
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Publié à 03:47 PM | Commentaires (9)

août 10, 2005

Lait, mildiou et pivoines

DSC04581_lait_pivoines_web.jpgCe matin, j'ai constaté que le mildiou s'est installé confortablement dans mes pivoines. Et je n'aime pas le mildiou. Je veux me débarrasser de ce champignon qui recouvre les feuilles d'une affreuse poudre blanche.

Mais je ne veux pas, et ne peux pas, asperger mon jardin d'antifongiques chimiques surpuissants. Pierre Gingras, chroniqueur horticole à La Presse, avait donné un truc. Qui semble-t-il, fonctionne à merveille.

Il suffit de brumiser (?!?) les feuilles d'une solution de lait et d'eau. Cependant, les gens ne semblent pas s'entendre sur les proportions de chacun des composants.

J'ai choisi une recette assez puissante. Extra-forte même. Moitié eau, moitié lait 2%. Mes pivoines viennent de prendre toute une douche.

Maintenant, reste à surveiller.

Publié à 10:33 AM | Commentaires (10)

août 09, 2005

Champagne! Le temps des bleuets est arrivé.

J'avais envie d'une coupe de champagne. Pour célébrer ... les bleuets, tiens. Au retour du marché, j'admirais mes trouvailles. Je me verse des petites bulles.

Une idée, comme çà. Si je mettais des bleuets dans le verre? Ils sont succulents cette semaine, les bleuets. Vraiment au top de leur forme. Je dis, je fais.

Les bleuets sont extraordinaires avec des bulles. Le champagne, lui, me semble un peu outré de côtoyer ainsi un tel paysan. Tant pis pour lui. Santé!

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Publié à 10:54 AM | Commentaires (20)

août 08, 2005

J'ai planté un chêne... au bout de mon champ

DSC04576_glands_web.jpgCe fut ma semaine / Perdrerai-je ma peine / J'ai planté un chêne / Au bout de mon champ / Perdrerai-je ma peine / Perdrerai-je mon temps...

Inspirée par Gilles Vigneaut, je me suis mise en tête de planter un chêne. Pas un chêne de la pépinière. Non. Un chêne que j'aurai élevé moi-même, à partir des glands de notre chêne centenaire. Perdrerai-je mon temps, comme le souligne Vigneault?

La technique, maintenant. J'ai bien tenté de creuser des petits trous dans le sol et d'y déposer des glands. Mais comme le souligne mon voisin, fort à propos, les écureuils viendront gratter et grignoreront le casse-croûte.

DSC04577_sable_web.jpgFaut trouver autre chose. De mes lectures, un élément est ressorti. Les glands germent au printemps. Si je les laisse dehors tout l'hiver, ils seront grignotés ou pire, gelés, glacés, pétrifiés.

Voici ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai choisi une vingtaine de glands impeccables. Pourquoi 20? Parce que de ce nombre, il y en aura bien un ou deux qui germeront. Je les ai placés dans un sac de sable. J'ai humecté le sable. J'ai fermé le sac et déposé le tout dans le petit frigo du sous-sol.

Ils y passeront l'hiver. Au printemps, il y en a un d'entre eux qui aura germé. Il sera prêt pour la transplantation. Là, je rêve un peu. Mais comme le sable a l'air d'un gâteau chocolat et avelines, me semble que tous les espoirs sont permis.


Publié à 10:27 AM | Commentaires (24)

août 07, 2005

Haricots langue de dragon, essais et erreurs

DSC04572_languedragon_web.jpgJ'ai mis la main sur des haricots d'une couleur assez particulière. Ils sont crème, striés de violet. Ces haricots ont un nom aussi spécial que leur couleur. Ce sont des Dragon's Tongue, ou Langue de dragon. Je leur trouve un certain lien de parenté avec les coco paimpolais.

Que faire avec ces haricots? Pendant que je les croque crus - c'est un délice - mes lectures m'indiquent que je les traite de la même manière que des haricots verts. Alors, je me risque à les faire bouillir rapidement, pour les conserver croquants.

ER-REUR! Je vais répondre à la porte, jase un peu avec ma visiteuse et retourne, quelques minutes trop tard. Les haricots ont perdu toutes leurs belles stries. Dans la casserole, je retrouve des légumes jaunasses et flasques. Ils sont bons, mais sans plus. Je pensais les ajouter à une salade de type niçoise. Là, je ne suis plus du tout certaine. Non, non, non.

Je reviens à la charge ce matin. J'ai lu qu'il convient de les cuire lé-gè-re-ment vapeur. Ce que je fais. Avec beaucoup plus de succès. Les stries sont préservées, tout comme leur léger goût sucré. Ils accompagneraient bien la viande rouge. Mais comme çà, nature, ils sont savoureux. Ce fût une belle découverte! Finalement.

Publié à 02:13 PM | Commentaires (3)

août 06, 2005

L'été, un verre d'eau glacée et une paille improvisée

DSC04565_paille_web.jpgQuand il fait chaud, on boit de l'eau. Mais personne ne nous dit de quelle manière boire de l'eau. Puce adooore boire de l'eau au moyen d'un long bâton de réglisse.

Elle a coupé, ou plutôt grignoté, les deux extrémités. Ensuite, elle sirote l'eau longtemps, longtemps.

Comme la paille improvisée ne se recycle pas, elle la croque. Il ne faut rien gaspiller!

Publié à 05:06 PM | Commentaires (9)

août 05, 2005

Des fajitas, des pêches et des avocats

DSC04544_fajitas_web.jpgC'est le temps de manger. Il fait chaud. J'ai faim. Mais aucune envie d'utiliser le four ou la plaque au gaz. Je récupère un poulet entier déjà cuit. Avec ce poulet, je pourrai faire des fajitas et plus tard, de la soupe.

J'ai déjà mis des mangues en tranches dans mes fajitas. Alors, pourquoi pas des pêches? Le goût de la pêche s'harmonise bien avec celui du poulet et de l'avocat. Le concombre et le poivron ajoutent un peu de croquant. C'est ce que j'aime, le contraste entre les aliments tendres et ceux qui croquent sous la dent.

Fajitas

Tortillas
Morceaux de poulet
Concombres arméniens, tranchés en longs bâtonnets à la mandolline
Pêches, pelées, en dés
Coriandre fraîche, les tiges et les feuilles
Languettes de poivron, tombées dans une poêle antiadhésive
Avocat, écrasé avec un peu de jus de lime, assaisonné d'une pincée de piment d'Espelette
Tomates cerises, rouges et jaunes, tranchées

Réchauffer la tortilla. La badigeonner avec la guacamole improvisée. Y déposer le poulet et les légumes qui nous plaisent. Dégustez.

Si j'avais des oranges sanguines, ce qui est rigoureusement impossible, elles ne sont disponibles qu'en hiver, je ferais une sangria aux pêches. Ce sera pour l'hiver prochain.


©Tarzile.com, 2005

Publié à 09:39 AM | Commentaires (6)

Piment d'Espelette déshydraté

DSC04492_espelette_web.jpgMon piment d'Espelette qui a noirci avant de rougir est devenu tout rouge. Si rouge que je me suis dit qu'il était temps de la faire sécher.

Je l'ai récolté. J'ai choisi de le déshydrater. Je n'allais pas en faire une guirlande. Une guirlande avec une seule décoration, c'est trop triste.

Je le lave. Je le coupe. Je consulte le guide de Nesco, ma déshydrateuse. Pour constater qu'il ne faut pas couper les piments. Première erreur. Mais puisqu'il était piqué, il fallait bien aller voir à l'intérieur...

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Je l'ai déposé sur un plateau de la déshydrateuse. Mis le thermostat à 135°F. En 7 heures, il était craquant.

Je l'ai entreposé dans un pot de verre, en attendant que ses frérots mûrissent. Alors, je pulvériserai le tout. J'ai hâte.

Dans le potager, les petits pois qui ornaient le plant se sont allongés pour faire des gousses. Le plant que je croyais bel et bien mort donnera plusieurs piments, si la tendance se maintient.

Publié à 09:21 AM | Commentaires (4)

août 02, 2005

Nourritures d'enfance bis

Version du Chéri de Tarzile

Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...

DSC03871_fraiseChamps.JPGLa tarte aux fraises des champs de Carmen. J’ai passé mes plus belles vacances d’été dans une maison de campagne centenaire. À la mi-juin, les fraises sauvages rougissaient, aussi minuscules que des myrtilles. De bon matin, ma mère Carmen, équipée d’un chapeau de coton fleuri, partait à la « chasse aux fraises sauvages ». Elle savait où trouver ces perles qui feraient notre régal. Nous participions avec joie à la corvée d’équeuter (et de déguster) ces petits trésors. Maman ajoutait un peu de sucre et du tapioca pour épaissir le jus des fraises. Arôme sucré de cuisine au poêle à bois. Ces midis-là, lorsque Carmen déposait le dessert feuilleté et fumant sur la table, nous étions en état de grâce.

En soirée, notre collation se composait d’une tranche de pain de campagne sur lequel nous déposions une montagne de fraises sauvages, du sucre et du lait frais. Un pur délice!

Sandwich écrapouti aux bananes de Marie-Anne. À la maison de campagne, nous avions un poêle à bois et un vieux fer à repasser en fonte. Ma tante Marie-Anne avait une spécialité. Elle prenait deux tranches de pain blanc, beurrées sur les quatre faces, y plaçait des rondelles de bananes et les déposait sur le poêle chaud. Le secret consistait à écraser le sandwich avec le fer jusqu’à ce que chaque côté soit bien doré. Ce repas nous plaisait et nous en redemandions.

Assiette de tire Sainte-Catherine aux noix. Pour célébrer la fête des vieilles filles, ma mère faisait souvent le même dessert. Elle préparait une tire dorée et transparente (aujourd’hui, je prendrais de la tire d’érable) faite de sucre, de cassonade, de beurre et d’eau. Lorsque la tire était à la température désirée, elle la versait dans des assiettes creuses. Pas plus d'un demi-centimètre de tire par assiette. Ensuite elle y ajoutait une poignée d’arachides (aujourd’hui, je prendrais des noisettes sans écales et grillées au four) et elle réfrigérait le tout. Un pur délice!

Pains de la Boulangerie Héon. Nous nous rendions parfois à la ville pour acheter de vieux pains rassis destinés au bétail et aux chevaux. Âgés de onze ans, nous étions autorisés à conduire le camion dans les rangs de la campagne. Arrivés à la ville, notre mission était de sélectionner les pains rassis et de les charger dans le camion. Le boulanger en profitait toujours pour nous glisser quelques délices sous la table. Au retour, nous demeurions assis dans la « boîte » arrière du camion afin de déguster un festin composé de mie de pain douce, tendre et humide. Parfois des gâteaux à la vanille ou au chocolat, des feuilletés et autres millefeuilles jugés encore comestibles faisaient notre délice.

Le T-Bone de Jean-Paul. À chaque automne, mon père Jean-Paul négociait l’achat d’un demi-boeuf pour faire boucherie. Sa pièce préféré était le T-Bone : portion comprenant le filet mignon, l’os en T et le surlonge. À tous les dimanches soirs, (même à 30 degrés sous zéro), papa allumait le BBQ au charbon de bois et nous préparait le repas traditionnel suivant : Pommes de terre en robe des champs et oignons jaunes enveloppés séparément dans le papier alu, grosses saucisses BBQ bien grillées et T-Bone cuits au goût de chacun. Moi, je le voulais saignant. Nous étions six autour de la table. Papa nous servait. Une salade symbolique de laitue iceberg et tomates accompagnait le tout. Au dessert, nous avions droit aux tartes de saison de maman : bleuets, pommes, fraises ou sucre.

Le Chéri de Tarzile

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Publié à 10:10 PM | Commentaires (7)

Nourritures d'enfance

DSC03376_beignes_web.jpgRemerciements à Véronique et à Mijo et à Anne de m’avoir invitée à jouer avec elles. Ce n’est pas facile de fouiller dans le grenier encombré de nos souvenirs.

Alors Tarzile, cette question, elle vient? Oui. Oui. Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...

Les balais au chocolat de Grand-papa Émery. Parfois, mon grand-père me rapportait des balais au chocolat du magasin général de Saint-Judes, un minuscule village. Sortis tout droit de chez Honeydukes - je le sais aujourd’hui – ces balais étaient faits de guimauve trempée dans le chocolat noir. Le contraste entre la molle guimauve et le chocolat croquant était divin. J’ai retrouvé de ces balais il y a quelques années. D’après moi, Honeydukes a changé de fournisseur de chocolat. Ou peut-être que la demande pour les Chocogrenouillles étant en hausse, le chocolat à balai vintage n’est plus disponible pour confectionner ces gâteries destinées aux Moldus. Celui qui est utilisé aujourd’hui contient moins de chocolat et plus de substances qui n’ont plus rien à voir avec mes souvenirs. Ce qui me fait dire qu’il faut y penser à deux fois avant d’essayer de faire revivre le passé. Il y a des souvenirs qui appartiennent au Monde Magique. Moldus, s’abstenir…

La soupe au chou de Grand-mère Berthe. La meilleure soupe au monde. Ma grand-mère, qui a connu la grande Crise de 1929, avait le don de créer des merveilles à partir de rien. Sa soupe au chou faisait partie de ces créations. Du chou, des carottes, des oignons. Et quelques ingrédients secrets - ou est-ce la baguette magique qu’elle devait bien cacher sous son tablier - qui rendait le bouillon délectable? Quand je pense à cette soupe, je revois le soleil du mois d’août éclairant sa petite cuisine, le soir, à 6h00. Je revois son jardin impeccablement entretenu. Ses petites allées aussi brillantes que les travées de l’église. J’entends nos cuillères affamées se frapper contre l’assiette creuse trop vite tarie. Et je me dis que c’était çà, le bonheur.

La tarte mousseline à l’érable de tante Marcelline. Un dessert divin, ni plus ni moins. Léger comme les nuages. Sucré, sans être écœurant. Lorsqu’elle déposait cette tarte sur la table, le 25 décembre, des Oh! et des Aaaahhhh! fusaient à chaque fois. Nous étions 17 autour de la table. Et cette tarte avait le pouvoir sublime de ramener le silence dans la cuisine. Cette pâtisserie aérienne nous transportait ailleurs.

La salade de riz aux olives de tante Denise. Mon père est issu d’une famille de 15 enfants. Vous avez bien lu. 15 enfants. Et dans cette famille, comme dans la majorité des familles québécoises, la fête du Jour de l’An est un événement. Dans les années 70, nous devions bien être une soixantaine à nous réunir pour accueillir la nouvelle Année. Nous nous rassemblions autour d’un repas communautaire auquel chaque famille avait contribué. Une année, Tante Denise avait apporté cette salade « psychotronique ». Il y avait du riz, des olives vertes farcies de piment rouge doux tranchées et des fèves jaunes, coupées en petites rondelles. Le tout savamment arrosé d’une décapante vinaigrette qui devait bien contenir 10 parts de vinaigre blanc pour une part d’huile qui ignorait tout du processus de pression à froid. Pourquoi aimait-on autant la salade de Denise? Je l’ignore. Nos papilles devaient porter des « pattes d’ef », elles aussi. Ma mère a toujours cette recette hallucinogène. Elle nous la prépare avec doigté au Jour de l’An. Et nous la dégustons avec un entrain inexplicable. Mon Chéri en a mangé. Il ne s’en est jamais remis!

DSC03380v2_web.jpgUn sandwich aux tomates. Deux tranches de pain blanc, beaucoup de beurre très salé, des tomates cueillies dans le jardin il y a 5 minutes à peine. Du sel et du poivre. Et ma cousine Brigitte qui me racontait tout plein de choses futiles et, conséquemment, éminemment agréables. Ce pain blanc ne se fait plus. Le beurre est moins salé aujourd’hui. Et les tomates me semblent moins tomatées.

Ces souvenirs parlent-ils des goûts oubliés ou des gens qui les ont partagés? Pourquoi les souvenirs gustatifs sont-ils indissociables des gens que nous aimons? Voilà peut-être l’objet d’un autre jeu… Entre temps, je réalise que c’est nous qui manions désormais la baguette magique qui a le pouvoir, oh! combien important, de créer des souvenirs. Alohomora!


Je transmets ce questionnaire à cinq personnes :

Mon Chéri, qui squatte dans mon blog. Il mijote son plan.
Ana.
Lilizen
Lutine
Anne


Autre petite règle. Ce n'est rien, vous verrez. Si vous décidez de répondre à ce questionnaire, suppimez le blog qui trône au haut de la liste. Montez tous les autres blogs d'un cran. Ajoutez le vôtre en cinquième position. De cette manière, les bloggeurs les plus enthousiastes pourront suivre ce questionnaire à la trace.

1. Clea cuisine
2. Station gourmande
3. Le blog d'une jeune maman
4. Je mijote / Saveurs sucrées salées / Blogbio
5. Tarzile.com


©Tarzile.com, 2005

Publié à 10:38 AM | Commentaires (18)