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janvier 31, 2006

Hummus sans tahini (beurre de sésame)

DSC06794hummus.jpgUn reste de pois chiches au frigo. Des légumes qui seront délicieux au moment de l'apéro, pour peu qu'on les accompagne d'une trempette sympathique.

Allergique aux graines de sésame? Alors, gare au tahini qui est une manière si romantique de dire beurre de sésame. Faut-il s'en passer? Fais pas simple, chère comme dirait Mémère Bouchard. Mets-en pas!

J'ai fait cette trempette en moins de 5 minutes. Si votre frigo est un peu en désordre - on se comprend - c'est plus rapide que de retrouver la trempette du commerce qui joue à cache-cache avec vous.

Hummus sans beurre de sésame

1/2 boîte de pois chiches rincés
Le jus d'un demi-citron
1 c. à thé (c. à café) de cumin
Une pincée de piment d'Espelette
1 c. à table (15 ml) d'huile d'olive
Sel, au goût
De l'eau pour allonger la purée, au besoin

Dans le bac du bras mélangeur, versez les pois chiches, le jus de citron, le cumin, le piment d'Espelette, l'huile et le sel.

Pulsez. Goûtez. Çà manque de sel? Rajoutez-en. Pulsez durant une ou deux secondes. La purée manque de souplesse? Ajoutez un peu d'eau, disons 1 c. à thé (café). Pulsez encore.

Servez avec des crudités.


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Publié à 10:53 AM | Commentaires (14)

janvier 29, 2006

Sorbet à la mandarine du Nouvel an chinois

C'est aujourd'hui le Nouvel An chinois. En Chine, les mandarines font partie de la tradition. Durant le temps du Nouvel An, qui s'étend sur deux semaines, ce petit fruit ensoleillé sera présent partout, symbolisant la santé.

Aujourd'hui, prenez donc congé de l'aspirateur. Les Chinois rangent leur balai aujourd'hui. Car ils craignent de balayer la chance s'ils s'activent au Jour de l'An. Si c'est bon pour eux, çà devrait l'être pour nous.

Je n'ai pas trouvé de mandarines fraîches dans mon petit coin perdu. Je me suis tournée vers les conserves où j'ai trouvé des mandarines dans un sirop léger. Des mandarines importées de Chine, ce qui me semble parfaitement à-propos dans les circonstances.


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Sorbet à la mandarine

1 boîte de mandarines dans un sirop léger
Une pointe de couteau de gingembre frais, râpé

Dans le bac du bras mélangeur, versez tout le contenu de la boîte.

Pulsez. Ajoutez le gingembre. Versez dans la turbineuse. Turbinez jusqu'à ce que le mélange ait pris une consistance glacée.

Versez dans un pot en verre. Déposez au congélo. Servez dans de petits verres.

Publié à 07:47 PM | Commentaires (10)

janvier 26, 2006

Poulet style tandoori avec sauce au beurre

Le garam masala, je l'ai fait pour accompagner ce poulet. C'est une recette de Lakshmi Sundaram, que j'ai légèrement retouchée.

J'aime beaucoup cette recette car, une fois le poulet mis à mariner dans le yogourt, il n'y a presque plus rien à faire.

Poulet style tandoori avec sauce au beurre

4 à 5 cm de racine de gingembre, pelé et coupée en deux
4 à 5 gousses d'ail, pelées et dégermées
1 kg d'escalopes de poulet
Le jus d'1 citron
Sel
2 c. à soupe (30 ml) de paprika hongrois
1/2 tasse (125 ml) yaourt nature
1 1/2 c. à thé (c. à café) de garam masala

Dans le bac du robot mélangeur, déposez le gingembre et l'ail. Ajoutez quelques gouttes d'eau. Pulsez jusqu'à ce que le mélange forme une pâte. Divisez en deux parties égales. Réservez.

Frottez le poulet avec le jus de citron, le sel et le paprika. Réservez.

Dans un grand bol, mélangez le yogourt, la pâte de gingembre et le garam masala. Ajoutez le poulet. Bien l'enrober. Couvrir d'unepellicule plastique. Mettez au frigo et laissez mariner. Lakshmi suggère de ne pas mariner plus de 12 heures.

Au moment du repas, préchauffez le four à 500F (250C).

Tapissez une plaque à cuisson de papier alu. J'aime bien le papier sulfurisé, mais celui-ci ne résiste pas au-delà de 450F (225C)

Égouttez le poulet. Coupez les escalopes en 2 ou 3 morceaux. Déposez sur des grilles qui, elles, reposeront sur les plaques à cuisson.

Comme le poulet est désossé, la cuisson sera rapide. Peut-être entre 10 et 13 minutes. Pendant que le poulet cuit, vous préparerez la sauce au beurre.

Sauce au beurre

Reste de la pâte au gingembre/ail
1 c. à soupe (15 ml) d'huile de canola
7 on. (200 ml) de tomates italiennes en dés
2 petits piment thaï séchés, mis en flocons
2 c. à thé (2 c. à café) de garam masala
1 c. à soupe (15 ml) de sirop d'érable
4 c. à soupe (60 g) de beurre froid coupé en morceaux
1/2 tasse (125 ml) de crème 15%
Sel, au goût

Dans une grande poêle, faites chauffer l'huile. Faites revenir la pâte de gingembre durant 1 minute, à feu moyen.

Ajoutez les tomates et lepiment thaï. Portez presqu'à ébullition.

Ajoutez le beurre en 2 ou 3 fois, en brassant après chaque addition.

Ajoutez le garam masala, le sirop d'érable et la crème. Mélangez. Laissez réduire quelques minutes en brassant.

Ajoutez le poulet cuit dans la sauce. Chauffez durant quelques minutes pour réchauffer le poulet. Servez avec du riz basmati.

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Publié à 08:13 PM | Commentaires (15)

janvier 25, 2006

Un garam masala

J'ai longtemps demandé du garam masala, comme on demande de la cardamome. Sans savoir que l'expression garam masala signifie mélange. Un mélange d'épices. Il y a celui du commerce, bien sûr, mais il y a celui qu'on peut faire chez soi.

Il y a le dry masala, mélange sec d'épices qu'on aura fait chauffer durant quelques minutes dans une poêle anti-adhésive avant de moudre.

Voici le dry masala que j'ai fait dimanche, en vue de la préparation d'un poulet tandoori.

J'y suis allée en fonction de mon instinct et de mes goûts. Je vous invite à faire de même. Faites des expériences et par la suite, pour vous amuser, humez votre mélange et celui du commerce.

Parfois, le dry massala contient des cardamomes vertes entières, parfois, seulement la graine de la cardamome. Il arrive qu'on demande de la cardamome noire, plus difficile à trouver. À ce moment-là, on y substitue la cardamome verte et çà va.


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Je me suis inspirée du masala de Lakshmi Sundaram. Lakshmi suggère de faire chauffer chaque épice séparément. De cette manière, chaque épice est traitée selon ses caractéristiques propres. Si vous êtes pressés, vous suivez les indications du Bombay Palace et vous mettez le tout dans un même poêlon.

Un garam masala

4 à 5 c. à café

6 gousses entières de cardamome verte
1 c. à thé (1 c. à café) de graines de cumin
1 c. à thé (1 c. à café) de graines de coriandre
12 grains de poivre noir
3 clous de girofle entiers
1 petit morceau d'un bâton de cannelle
1 pincée de piment d'Espelette

Dans une poêle anti-adhésive, chauffez chaque épice séparément jusqu'à ce que l'épice exhale ses parfums. Veillez à ne pas faire rôtir ou pire, brûler. Réservez.

Lorsque toutes les épices ont chauffé, déposez-les dans un moulin à café pour les moudre en fine poudre. La photo que j'ai faite montre le garam masala en cours de réalisation.

Pour nettoyer le moulin, vous y moudrez du riz blanc. C'est divin et çà fait disparaître les odeurs comme par magie.

Publié à 10:49 AM | Commentaires (14)

janvier 24, 2006

Hommage

Les mots sont impuissants pour dire tout ce qu'il y aurait à dire.

Je me contente de penser à toi et aux tiens, Cléa.

Tarzile

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Photo de Pierre Chapoutot

Publié à 02:28 PM | Commentaires (1)

janvier 23, 2006

Pour le Nouvel An chinois : Sauté de chou-rave, bok choy et dinde

Le chou-rave se fait désirer en hiver. Lorsque j'en trouve, j'en fais provision. Et je dois faire marcher mes méninges pour l'utiliser. Le thème du septième challenge Blog Appétit m'a inspiré ce panachage. De même que le Nouvel An chinois qui aura lieu le 29 janvier, cette année. Si vous cherchez un plat facile à faire en cette occasion, toutes les occasions sont bonnes en janvier, essayez celui-ci. Avec des nouilles soba, c'est un délice vite préparé.

Tiens, si je ne vous l'ai pas dit, les tiges des champignons shiitake sont très dures. Je les enlève.

Assurez-vous d'avoir une casserole assez grande pour tout contenir. J'ai commencé à cuire les aliments dans une poêle ordinaire et j'ai fini sur ma tôle à paëlla, c'était le plus grand récipient disponible dans la maison.


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Pour le Nouvel An chinois : Sauté de chou-rave, bok choy et dinde


Huile d'olive
1 gousse d'ail, écrasée
1 c. à table (15 ml) de gingembre frais, râpé
1 échalote française, pelée et émincée
1 chou-rave, paré et tranché en julienne
1 poivron rouge ou orange, en lanières
Champignons shiitake, en morceaux, au goût
Restes de dinde

1/2 c. à table (8 ml) de vinaigre de riz
2 c. à table de sauce tamari (sauce soja)
1 c. à thé (1 c. à café) d'huile de sésame

1 c. à table (15 ml) d'eau
1 c. à thé (1 c. à café) de fécule de maïs
Flocons de piment d'Espelette ou toute autre sorte de piment séché ou de la Sambal Oelek

2 petits kale Bok choy, parés et émincés

Dans une immense poêle, ou dans un wok, faites chauffer l'huile. Ajoutez l'ail, le gingembre frais et l'échalote française. Faites revenir durant quelques minutes sans laisser brunir l'ail.

Ajoutez le chou-rave et le poivron. Faites cuire durant quelques minutes.

Ajoutez les champignons, les restes de dinde, le vinaigre de riz, la sauce tamari et l'huile de sésame. Faites cuire durant quelques minutes, jusqu'à ce que les poivrons soient attendris.

Ajoutez la fécule préalablement délayée dans l'eau et le piment d'Espelette. Mélangez bien. Laissez cuire jusqu'à ce que le chou-rave soit légèrement croquant sous la dent.

Juste avant de servir, jetez les lanières de Bok Choy dans la poêle. Mélangez bien. Lorsque le Bok Choy est tombé, servez.


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janvier 22, 2006

Biscuits maison pour ma chatte Muse

Depuis le temps que Muse m'observe pendant que je cuisine, il était temps que je lui montre ce dont je suis capable. Je voulais présenter à mes chats de la nourriture maison. Comme j'ai fait les purées de Puce lorsqu'elle était bébé. Il n'y pas vraiment de rapport, mais je me comprends.

J'ai trouvé cette sympathique recette dans Internet. Elle contient 4 ingrédients. Vous voyez la constante. Mon Chéri y a goûté et a apprécié. Rimbaud a aimé, mais Muse, nan! Elle a levé son petit museau vers le ciel et m'a regardé avec mépris, l'air de dire : C'est çààà que tu fais autour de cet immense truc (lire l'îlot).

Essayez avec votre chat. Qui sait!

Biscuits maison pour ma chatte Muse

30 g de lait en poudre
30 g de germe de blé
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de miel
50 g de foie de poulet ou de dinde

Préchauffez le four à 350 F (180 C).

Dans le bac du robot culinaire, déposez le lait en poudre, le germe de blé, le miel et le foie de volaille.


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Pulsez jusqu'à ce que le tout soit mélangé.

Sur une plaque allant au four tapissée de papier sulfurisé, déposez des petites boulettes de pâte au moyen d'une petite cuillère.

Glissez au four. Faites cuire entre 5 et 7 minutes, ou jusqu'à ce que les boulettes soient cuites, mais encore un peu molles.


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Laissez refroidir avant de servir à Minou. Conservez au frigo pendant deux jours. Sinon, congelez.


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janvier 21, 2006

Pizza au prosciutto et à la roquette d'après Iula Casale

Iula Casale travaille au bureau de la délégation commerciale italienne à Montréal. Juste cà, c'est suffisant pour nous mettre en confiance. J'ai envie de la suivre les yeux fermés.

Dans La Presse de vendredi, sous la plume gourmande de Robert Beauchemin, Iula donne sa recette de pâte à pizza. Comme je réussis bien ma propre pâte, pardon Iula, j'y suis restée fidèle.

Cependant, je n'ai pas pu résister à l'appel de la roquette. N'y résistez pas non plus! De plus, vous noterez que les garnitures ne sont pas cuites. Et elles atteignent le chiffre magique de trois.


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Pizza au prosciutto et à la roquette d'après Iula Casale

1 croûte à pizza
Tranches très fines de prosciutto de la meilleure qualité
Bébé roquette, lavée, essorée et asséchée
Fleur de sel aux olives noires (facultatif)
Copeaux de parmigiano reggiano (facultatif)
Huile pimentée

Tout d'abord, faites cuire votre croûte à pizza. Lorsqu'elle est cuite, sortez-là du four. (Quelle instruction inutile! Qui laissera brûler sa croûte... enfin!)

Déposez-y immédiatement les tranches de prosciutto. Laissez tomber gracieusement de l'huile pimentée sur le prosciutto. L'huile a pour fonction de rendre le tout moins sec. Elle est essentielle.

Ajoutez la roquette que vous arroserez avec l'huile pimentée. Pour une touche exotique, ajoutez quelques grains de fleur de sel aux olives noires. Quelques-uns seulement, le prosciutto étant très salé. Si vous êtes comme mon Chéri, vous ajouterez quelques copeaux de parmigiano. Savourez.


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Huile pimentée

Dans un pot, versez de l'huile d'olive d'excellente qualité. Elle aura un goût divin et enchantera vos convives. Ajoutez deux piment thaï qui poussaient dans votre potager et que vous avez fait sécher l'automne venu. Ajoutez aussi une ou deux gousses d'ail. écrasées et dégermées. Couvrez et rangez au frigo.

Robert Beauchemin suggère de préparer à la toute dernière minute. Une heure maximum avant de servir pour éviter que des toxines ne soient libérées dans l'huile. Je sens que vous tremblez. Rassurez-vous en lisant ce billet de Santé Canada intitulé Huile à l'ail. Vous hésitez à naviguer? Voici un extrait qui vous convaincra :
"Si vous mangez de l'huile à l'ail qui contient les toxines, vous pouvez attraper le botulisme, une intoxication alimentaire potentiellement mortelle ..."

Voilà. Vous avez lu le billet de Santé Canada. Vous savez tout et vous pouvez maintenant utiliser votre huile pimentée en toute tranquilité.


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janvier 19, 2006

Galettes de steak haché au parmesan

Des galettes de steak haché assaisonnées au parmesan et à l'ail. Facile et vite fait. Je sers avec des oignons caramélisés ou des pommes de terre cuites au four.

J'ai tiré cette recette d'un cahier Taillefer et fille. Cette recette goûte l'hiver! Le vrai. On se comprend.

Si vous avez la chance de mettre la main sur des oignons Vidalia, sautez sur l'occasion. Ce sera divin. Bien que les humbles oignons jaunes feront aussi l'affaire.


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Galettes de steak haché au parmesan

450 g de steak haché
1 ou 2 gousses d'ail, écrasées
1/4 tasse, ou un petit morceau, de parmesan frais râpé
Sel et poivre, au goût

Dans un grand bol, déposez tous les ingrédients. Mélangez le tout à la main.

Préparez 8 à 10 galettes. Couvrez d'une pellicule plastique (Sopalin) et réfrigérez.

Oignons caramélisés

4 ou 5 oignons moyens, tranchés avec une mandoline
1 c. à table (15 ml) de beurre
1 c. à table (15 ml) d'huile d'olive
2 c. à thé (2 c. à café) de sucre
Sel et poivre, au goût

Dans une poêle, faites fondre le beurre et l'huile. Ajoutez les oignons. Faites-les fondre durant une dizaine de minutes, à feu assez doux.

Ajoutez le sucre, salez et poivrez. Faites cuire, à feu doux-modéré, jusqu'à ce que les oignons soient caramélisés. Disons pendant une vingtaine de minutes. Mélangez avec une cuillère en bois de temps à autre. Les oignons colleront un peu dans le poêlon et c'est çà qui va les colorer.

Pendant que les oignons caramélisent, faites bien cuire les galettes de steak.

Servez avec des pommes de terre et une salade verte.


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janvier 18, 2006

Pannetone et poire

Ce matin, il pleuvait. Cette pluie suivait un intense verglas. Ce qui signifie que les routes glacées sont recouvertes d'eau. Comme les compagnons de classe de Puce proviennent en bonne partie des zones rurales, la direction de l'école a annulé les cours aujourd'hui.

Rappelez-vous l'excitation qui vous étreignait le matin, alors que votre oreille aux aguets était collée sur le poste de radio attendant LA confirmation. Enfin, elle vient. Le nom de votre école figure sur la liste. Vous pouvez rester à la maison, bien au chaud. Vous me dites si j'erre, mais il me semble que c'est çà aussi, le bonheur.

Pour célébrer cette vacance impromptue, il faut un plat qui ait du panache. Pas une simple tartine pain-beurre.


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Il reste quelques tranches de pannetone qui commencent à sécher délicieusement. Dans le panier de fruits, des poires Bosc très mûres se cherchent une vocation. C'est tout trouvé!

Pannetone et poire

2 portions

Tranches de pannetone
1 poire Bosc, lavées et tranchée assez finement à la mandoline

Préchauffez le four, fonction convection - broil, à 300°F (150°C).

Sur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé ou d'un Silpat, déposez la tranche de pannetone. Recouvrez-là de tranches de poire. Glissez au four durant 2 ou 3 minutes, le temps que le pannetone se réchauffe un peu.

Dégustez en regardant les petits bonshommes ou dessins animés à la télé!


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janvier 16, 2006

Pâtes maison à la semoule de blé dur

Il pleuvait des cordes hier. Un temps détestable. À ceux qui doutent du réchauffement de la planète, je dis que des températures de 8°C en janvier au Québec, c'est extraordinaire. Au sens propre : qui sort de l'ordinaire.

Que faire? Depuis longtemps, je voulais tester la recette d'orecchiettes présentée par Elena et Stephano Faita chez Josée di Stasio. Hier, la température exécrable m'aura permis de m'exécuter.

Tout ce qu'il me fallait, c'était de la semoule de blé dur et de l'eau. Peut-on rêver de recette plus simple? J'avais un sac dans le garde-manger. Je n'avais pas pris le soin élémentaire de vérifier la qualité du produit. Quand j'ai eu goûté, il m'a semblé que la farine goûtait un peu fort. Mon verdict, elle était rance. Mon Chéri, toujours vaillant, a choisi d'aller au supermarché afin de vérifié l'état des stocks. Il m'a rapporté de la semoule de blé dur distribuée par la société CLIC. Malgré des doutes, la farine me semblait moulue de manière assez grossière, je me suis élancée.

J'ai pétri un peu, j'ai laissé reposé. J'ai fait les rouleaux que j'ai coupés en petits morceaux d'un centimètre. Je résume, parce qu'Elena a tout bien décrit chez Josée.


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Le plaisir commence lorsqu'il faut écraser le petit morceau. Tout d'abord, il faut placer la rondelle sur la hauteur. Puis, on y enfonce le pouce en tournant légèrement. Au début, j'y allais franchement. Comme pour écraser un moustique. Mes oreilles collaient sur le marbre et à mon pouce. Je vais chercher un peu d'eau. J'y mouille le pouce puis j'apprivoise la technique. Il s'agit d'écraser en tournant rapidement. Là, j'ai réalisé des oreilles correctes.


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Après avoir laissé reposer les pâtes, nous avons fait cuire dans une énorme casserole, pendant 5 ou 6 minutes.


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Le résultat : délicieux. Vais-je en refaire? Sais pas. Bien entendu, j'étais contente d'avoir réalisé ces pâtes à partir de deux éléments basiques : eau et farine. Cependant, l'opération est longue. Environ 2 heures au total. Disons que c'est une activité idéale pour les jours de pluie.

J'aurai certainement plus de plaisir à farcir des raviolis avec des éléments plus sophistiqués que ce que l'on retrouve au supermarché.

J'ai des pâtes fraîches que je peux congeler. Je les ai laissées une nuit, sur une plaque couverte de semoule, couvertes d'un torchon à vaisselle. Ce matin, elles sont assez sèches pour être ensachées sans s'agglutiner les unes aux autres.


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© Tarzile.com, 2006

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janvier 15, 2006

Poutine au foie gras d'oie au torchon

Aux Jardins de l'Oie, mon Chéri avait acheté une oie. Il avait aussi acheté du foie gras au torchon. Fallait bien lui trouver une utilité.

Depuis longtemps, je rêvais de la poutine au foie gras de Martin Picard, chef-proprio du Pied de Cochon. Nous avons décidé de nous lancer ce soir.

Mais d'où vient la poutine? Poser cette question, c'est comme se questionner sur l'origine du baklava. Turcs et Grecs en revendiquent la paternité. Au Québec, l'origine de la poutine fait l’objet d'une guerre de clochers. Drummondville, Nicolet et Warwick revendiquent la création de cette recette. L'histoire la plus répandue veut qu'elle provienne d'un restaurant de Warwick, autrefois appelé « le Lutin qui rit ». Tout comme pour les baklavas, il semble que nous ne saurons jamais le fond de l'histoire.

Qu'elle provienne de Warwick ou de Drummondville, une poutine comporte trois éléments essentiels : des frites, du fromage en grains qui fait impérativement couiche-couiche et une sauce brune. Si le fromage ne fait pas couiche-couiche, ce n'est pas çà! Au Québec, le fromage Boivin, du Saguenay, émet le bruit qui convient. Il existe des variations de la poutine toutes plus délirantes les unes que les autres. Celle que je propose est la plus plus, comme on dit.

Allai-je reconstituer la sauce en réhydratant le contenu d'une enveloppe? Sacrilège, quand on a du bouillon d'oie au congélo... D'autant plus que la préparation d'une sauce maison doit bien prendre 2 minutes de plus que la reconstitution d'une sauce en sachet. Non, non et non. J'ai commis une sauce brune classique. C'est si simple.

Après le repas, mon Chéri a posé la question assassine. Et pour dessert, il y a quoi? Pour une rare fois, je ne savais que répondre.

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Poutine au foie gras d'oie au torchon

2 portions et demi

5 pommes de terre, pelées et taillées en morceaux égaux
Gras de canard fondu
Sel

Fromage en grains (fromage cheddar très jeune) Boivin, ou, si vous en avez, du fromage Migneron en gros cubes

2 c. à soupe de gras de canard
2 c. à soupe de farine
250 ml de bouillon d'oie, préalablement réduit pour concentrer les saveurs et la couleur
1 petite pincée de paprika hongrois

Préchauffez le four à 400°F (200°C). Tapissez deux lèchefrites avec du papier parchemin. Dans un bol, déposez les pommes de terre asséchées. Ajoutez le gras de canard et bien mélanger.

Déposez les pommes de terre sans trop les serrer pour qu'elles grillent bien. Trop collées les unes sur les autres, elles auraient tendance à bouillir. Les frites sont prêtes lorsqu'elles sont dorées et croustillantes. Goûtez-y pour vous en convaincre.

Entre-temps, préparez la sauce brune. Dans une casserole, faites fondre le gras de canard. Ajoutez la farine. Mélangez et laissez brunir. Ne laissez pas votre Chéri sortir vigoureusement la casserole du feu sous prétexte que vous êtes en train de rater votre recette. Vous ne ratez rien du tout.

Ajoutez le bouillon peu à peu en remuant bien après chaque addition. Lorsque vous avez incorporé tout le liquide, portez à ébullition puis mijotez doucement jusqu'à ce que la sauce ait une consistance qui vous plaise. Pour ma part, après 3 minutes, j'étais contente.

Réservez.

Quelques minutes avant de sortir les frites du four, faites revenir rapidement deux rondelles de foie gras. Pouiche, pouiche et c'est tout. Réservez.

Dans un bol très chaud, ou dans une assiette creuse, déposez des frites. Sur les frites, déposez des morceaux de fromage. Puis, arrosez d'un peu de sauce brune chaude. C'est la sauce qui fera fondre légèrement le fromage. Puis, sur le dessus, déposez la rondelle de foie gras au torchon encore chaude.

Enjoy! Quel vin a accompagné ce plat d'après-ski? Je vous le donne en mille. Un Sauternes. Ce n'est pas l'extase, mais ce n'est pas désagréable non plus. Un champagne aurait probablement mieux convenu...

Je salue l'audace et l'imagination de Martin Picard, qui a osé cette délicieuse association.


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janvier 14, 2006

Soupe aux amandes en verrine

DSC06722PotageAmandes.jpgJe connais trop peu de choses à propos de l'Espagne. J'y suis allée durant deux journées, ce qui est évidemment insuffisant. Nous avions dormi dans un hôtel japonais situé dans un port près de Barcelone. Absolument rien pour apprivoiser la culture. Et nous avions terminé notre périple dans un McDo à Barcelone. Le meilleur McDo du monde, je peux le certifier.

Dans le magazine Canadian House & Home de janvier, j'ai découvert cette recette qui est, semble-t-il, typiquement espagnole. J'ai réduit considérablement les quantités pour en avoir assez pour deux bonnes verrines. J'ai pensé qu'une soupe aux amandes devait être assez consistante. Avec raison. C'est un excellent en-cas.

Soupe aux amandes en verrine

2 portions

Huile d'olive
35 g d'amandes entières
1 gousse d'ail, en tranches
40 g de pain français, décroûté, en cubes
Une pincée de safran
Poivre noir
335 ml de bouillon d'oie (divisée en deux portions : 250 ml et 85 ml)
Un peu de bacon cuit, mis en morceaux
Piment d'Espelette

Dans une grande casserole, versez de l'huile d'olive. Ajoutez les amandes et l'ail. Enrobez-les en brassant. Ajoutez les cubes de pain et brassez. Chauffez à feu doux pour faire en sorte que l'ail et le pain ne roussissent pas. Faites cuire jusqu'à ce que l'ail ait ramolli. Disons entre 5 et 10 minutes. Retirez du feu.

Versez dans le bac du robot mélangeur. Ajoutez 85 ml de bouillon d'oie dans lequel vous aurez ajouté une pincée de safan. Pulsez jusqu'à ce que vous obteniez une purée. Il restera des morceaux d'amandes. Pour ma part, j'ai aimé. Çà donne de la texture à l'ensemble.

Versez la purée dans une casserole. Ajoutez 250 ml de bouillon. Portez à ébullition. Baissez le feu et mijotez durant 10 minutes. Servez dans une verrine. Une tasse en porcelaine fera aussi l'affaire. Ajoutez quelques grains de piment d'Espelette ainsi que des morceaux de bacon.

C'est tellement bon. Je ne pouvais pas imaginer à quel point.


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Restants sur neige - Çà allait à la poubelle!

Les douze jours de Noël se sont évanouis. Décorations dans le sapin et bonhommes en pains d'épices accrochés à la fenêtre près de la dînette sont rangés pour l'an prochain.

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Seules quelques ombres sur la neige refusent obstinément de nous quitter...

Allez hop! Allez faire un tour dans la section Ça allait à la poubelle de Lilizen...!


Tarzile

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© Tarzile.com, 2006

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janvier 13, 2006

Je nettoie mes ustensiles

Mes couteaux en plaqué argent ont l'air un peu fou. Cet après-midi, tout d'un coup, j'ai décidé qu'ils étaient ternes.

J'ai fouillé dans le site de Martha pour trouver ce petit truc.

Suivez-moi.

Dans un bac en aluminium, je dépose mes couteaux piteux. Je les couvre de bicarbonate de soude. Encore lui. Et je verse de l'eau bouillante dans le bac, qui est dans l'évier pour éviter les éclaboussures.

Une réaction chimique survient. Lorsque le couteau n'est plus terne, je le sors du bac. Je le rinse et je l'essuie avec un tissu en coton.


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Sel de mer à la lavande et autres aromates

DSC06712selfou.jpgCe qui est bien du mois de janvier, c'est qu'en faisant du rangement, on retrouve des trucs inspirants. Je viens de goûter à mon sel de mer gris à la vanille. Il se transforme lentement.

Alors que je voulais aromatiser du sel cet été, voilà que je le fais en janvier.

J'ai hâte d'utiliser celui-ci.

Sel de mer à la lavande et autres aromates

1/2 tasse (120 g) de sel de mer gris
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de thym séché
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de romarin séché
1 c. à table (15 ml) de trois poivres de Penja, écrasés grossièrement
1 ou 2 pincées de baies roses, écrasées grossièrement
1/4 c. à thé (1/4 c. à café) de piment d'Espelette

Mélangez le tout. Versez dans des pots de verre.

Saupoudrez sur le filet mignon, sur le poulet du dimanche, dans le bouilli de légumes, etc.


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janvier 12, 2006

Bouillon d'oie maison

DSC06655grasbouillon.jpgJe n'ai pas jeté la carcasse de la fameuse oie. J'en ai fait du bouillon. J'ai des plans pour ce bouillon. On s'en reparle.

J'ai procédé comme pour le bouillon de dinde.

Placez la carcasse, qui comporte encore des morceaux de viande, dans une casserole ayant une capacité de 7 litres.

Recouvrez d'eau fraîche. Ajoutez un oignon, 2 carottes, 1 branche de céleri, 1 c. à table (15 ml) de gros sel, quelques grains de poivre bien parfumé.

Portez à ébullition. Laissez mijoter durant plusieurs heures. Après 5 heures. j'ai enlevé la carcasse et j'ai poursuivi l'ébullition pour que les goûts se concentrent encore plus.

Goûtez de temps à autre et rectifiez l'assaisonnement, au besoin.

Le liquide aura réduit de 30% à 40%.

Sortez du feu et dégraissez. J'ai réfrigéré durant la nuit. Le lendemain, le gras qui flottait sur le dessus a figé. Avec une cuillère, j'ai enlevé le gras.

Avec cette oie, j'ai récupéré 2,5 litres de bouillon très parfumé. Je les ai congelés en portion de 500 ml.

Maintenant, on fait quoi?

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janvier 11, 2006

Crème d'oignons et de céleri-rave

DSC06678cremeoignon.jpgQue faire avec le bouillon d'oie? Une soupe, bien entendu. J'aime la soupe à l'oignon. Mais une soupe à l'oignon gratinée après Noël, je ne sais pas trop.

Une crème d'oignons, peut-être. Habituellement, on utilise des pommes de terre pour épaissir la crème. Comme je n'aime pas les pommes de terre, même camouflées au fond d'une crème, je choisis plutôt le céleri-rave qui me supplie du fond du bac à légumes.

J'ai servi cette crème dans de petites tasses. Le goût très sucré de la crème m'a ravie. Il est vrai que j'ai utilisé des oignons Vidalia, ce que je vous recommande chaudement.

Crème d'oignons et de céleri-rave

4 ou 6 petites portions

huile d'olive et beurre
454 g (1 lb) d'oignons Vidalia finement tranché
Ail, au goût
1 petit céleri-rave, épluché et coupé en cubes
1/4 de tasse (60 ml) de vin blanc, ou de porto
2 tasses et demi (625 ml) de bouillon d'oie dégraissé
Thym séché, au goût
Sel, poivre

Dans une casserole haute, chauffez l'huile d'olive et le beurre. Ajoutez les oignons et l'ail et faites compoter durant 45 minutes, à couvert. Mélangez de temps en temps. Si les oignons collent au fond de la casserole, félicitez-vous. Le goût sera meilleur. Ajoutez les cubes de céleri-rave, le thym, le sel et le poivre et cuire durant plusieurs minutes.

Ajoutez le vin blanc et faites cuire durant une vingtaine de minutes, à découvert. Ajoutez le bouillon d'oie. Portez à ébullition et mijotez durant 45 minutes ou plus, selon votre inspiration. Durant les quinze dernières minutes, découvrez.

Passez au bras mélangeur - la girafe. Dégustez avec des petits croûtons.


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janvier 10, 2006

Nettoyer son évier avec ... du bicarbonate de soude

DSC06679bicarbonate.jpgJanvier est le mois du renouveau. Et du rangement. Je veux toujours ranger, classer et nettoyer. C'est frénétique.

Jusqu'à tout récemment, j'utilisais du nettoyeur crème pour faire briller mon évier. Mais, est-ce vraiment nécessaire, toute cette chimie pour mon évier qui n'est pas si souillé, finalement? Surtout que je ne supporte plus l'odeur qui me fait éternuer et me "prends aux poumons". Vous sentez l'influence de Fric Show et de Marc Labrèche, n'est-ce pas?

Munie d'un saupoudroir rempli de bicarbonate de soude, je me suis lancée. Je nettoie mon évier en le saupoudrant de bicarbonate de soude et en frottant avec une bon vieux torchon. Je rince à fond à l'eau chaude.

Mon évier est brillant. Toute trace de gras a disparu. Je n'éternue plus et mes poumons respirent librement. Et je ne déverse plus inutilement de produits chimiques dans l'eau. CQFD.


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Figues et truite fumée

DSC06677figuetruite.jpgIl y avait des figues à l'épicerie. Je ne peux pas résister, c'est comme pour la roquette. J'avais de la truite fumée à la maison. J'ai osé le mélange.

Figues et truite fumée

1 portion

2 figues, parées et coupées en quatre
Tranches fines de truite fumée de La Fée des grèves
Jus de citron
Fleur de sel

Dans une assiette, déposez les figues. Les couvrir avec de la truite fumée. Aspergez avec un peu de jus de citron. Disposez quelques grains de fleur de sel sur la truite.

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janvier 09, 2006

Salade de fruits des Rois

Pour fêter l'Épiphanie, il y a la galette. Mais il peut y avoir aussi une salade de fruits.

Celle-ci fait partie du rituel depuis plus de 10 ans. Elle diffère toujours un peu selon ce que je trouve au marché. Mais on y trouve toujours une foule de fruits frais.

Je sers avec des madeleines ou avec une tranche de pannetone.

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Salade de fruits des Rois

3 ou 4 petites mangues Ataulfo, pelées et coupées en dés
1 tasse (160 g) de raisins verts, sans pépin¸
2 tasses (280 g) de fraises fraîches équeutées et coupées en deux
1 orange sanguine, pelée à vif et dont les suprêmes ont été levés
Quelques clémentines, pelées et mises en quartiers
1/2 tasse (125 ml) de jus d'orange sanguine ou de jus de clémentine
2 c. à table (30 ml) de sirop d'érable
2 pommes Cortland, lavées, épépinées et coupées en dés, ou 1 pomme et 1 poire

Déposez tous les fruits dans un saladier, sauf les pommes. Ajoutez le jus d'orange et le sirop d'érable. Mêlez bien.

Ajoutez les dés de pommes. Mêlez parfaitement. Réfrigérez avant de servir.

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Puce a adoré!


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L'oie des Rois

Les douze jours de Noël sont terminés. Je veux toujours souligner avec panache la joyeuse saison qui nous quitte. Cette année, puisque mon Chéri en a acquis une, ce sera de l'oie des Jardins de l'Oie.

L'oie était trop grande pour ma cocotte. Problème. Après m'être fait violence, j'ai décidé de la faire cuire dans un sac, comme ma dinde. Ne criez pas, c'est la Chef Anne Desjardins qui a donné sa bénédiction.

L'oie était surgelée, je l'ai mise dans le frigo pour qu'elle dégèle en douceur. Il faut compter environ 10 heures par kilo. Ce qui donnait 30 heures. Pendant la décongélation, grâce aux conseils de Denise des Jardins de l'Oie, la peau de l'oie a été frottée avec du gros sel.

Une fois l'oie décongelée, on a enlevé le surplus de sel. Nous avons poivré puis ajouté quelques brins de thym.

Avec l'aide de mon Chéri qui a manipulé le lourd volatile, je l'ai inséré dans le sac à cuisson.


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J'ai ajouté 375 ml d'eau et 375 ml de vin rouge. J'ai refermé le sac et attaché avec un fermoir.

J'ai déposé dans une rôtissoire que j'ai glissée au four préchauffé à 300°F (150°C).

Après 3 heures de cuisson, l'oie était prête. Pour le savoir, j'ai pris sa température à quelques endroits, au moyen d'un thermomètre à lecture instantanée. Mes lectures oscillaient entre 200°F et 210°C. Au minimum, la volaille doit atteindre 180°F. Dixit Agriculture Canada.


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Je l'ai sortie du four pour qu'elle refroidisse. Mon Chéri l'a désossée puis dégraissée. Il a récupéré le jus de cuisson qui était très gras. Une nuit au frigo permettra de dégraisser facilement.


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La carcasse du volatile a été récupérée afin de concocter du bouillon. Pendant que j'écris ces lignes, le tout bout sur la cuisinière.

Il ne reste qu'à remettre la viande dans une cocotte. D'ajouter des légumes au goût, comme des carottes, du céleri-rave, des haricots verts, des pommes de terre grelot, des champignons shiitake. Parce que c'est le temps des Fêtes, pourquoi ne pas ajouter quelques canneberges fraîches à l'ensemble? Et de mouiller avec le bouillon dégraissé. On ajoute du bouillon à hauteur de la moitié de la viande, pas plus. Selon la recette de Denise, on fait cuire durant 1 heure à couvert, à 300°F.

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Un pur délice!

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janvier 08, 2006

Gâteau Reine-Élizabeth des Rois sans noix

Pour tirer les Rois, je ne fais pas de galette à la frangipane puisque celle-ci contient des amandes. Comme Puce a des allergies, il a fallu se tourner vers autre chose.

Être allergique ne signifie pas renoncer à tout, çà signifie plutôt faire des choix. Chez moi, le gâteau Reine-Élizabeth a été élu gâteau des Rois. J'Imagine que c'est à cause de sa filiation avec une reine. Vous me direz que ce gâteau contient habituellement des noix de Grenoble. Eh bien, il suffit de ne pas en ajouter. C'est moi le Chef quand même. Et d'avertir Puce du fait que la recette originale en contient.


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De la même manière, si on cuisine ce gâteau pour une personne qui est également allergique au lait, on remplace le beurre par de l'huile végétale permise et on ne fait pas le glaçage original. Même dépourvu de son glaçage, ce gâteau est délicieux.

Le glaçage du Reine-Élizabeth contient de la noix de coco. Si un convive a des allergies à la noix de coco, ou si la noix de coco peut avoir été en contact avec des allergènes, je n'en mets pas. C'est ce qui est arrivé aujourd'hui.

J'insiste sur le fait qu'il faille utiliser des dattes séchées. Elles absorbent l'eau durant la cuisson. Des dattes fraîches n'absorberont pas beaucoup de liquide. Vous devrez faire cuire plus longtemps afin de faire évaporer une bonne quantité d'eau. Et les dattes fraîches sont plus dispendieuses...

Maintenant, les choses sérieuses. Je cache toujours un haricot dans le gâteau. Et depuis quelques années, je dépose une pièce de monnaie métallique qui a été soigneusement stérilisée. La personne qui la découvre aura, semble-t-il, une année très prospère. Pour qu'il n'y ait pas de triche, c'est Puce qui désigne le récipiendaire des morceaux de gâteau. Lorsqu'elle était petite, elle acceptait volontiers de se cacher sous la table pour désigner à qui allait le prochain morceau. Maintenant qu'elle est aussi grande que moi, c'est plutôt difficile de la convaincre...

Nous avions deux couronnes en papier doré, achetées à la boulangerie Première Moisson. Il en manque une. Alors, les jubilaires se l'échangent au cours de la soirée. Faut faire simple...

Cette année, Puce a découvert la fève et mon Chéri a trouvé la pièce de monnaie.

Gâteau Reine-Élizabeth des Rois sans noix

1 tasse (130 g) de dattes séchées, coupées en morceaux
1 tasse (250 ml) d'eau
1 1/2 tasse (240 g) de farine tout-usage
1 c. à thé (1 c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
1 c. à thé (1 c. à café) de bicarbonate de soude
1/4 tasse (60 ml) d'huile de canola (colza) ou toute autre huile végétale insipide
2/3 tasse (140 g) de sucre vanillé
1 oeuf

1 tasse de sucre brun (cassonade)
1/4 tasse (60 ml) de crème à cuisson 15%
1/2 tasse (116 g), ou un bâtonnet, de beurre
1 tasse de noix de coco râpée

Préchauffez le four à 350°F (180°C).

Beurrez un moule d'environ 20 cm par 30 cm. Réservez.

Dans une petite casserole, portez à ébullition l'eau et les dattes. Faites bouillir durant 3 à 4 minutes. Retirez du feu. L'eau ne sera pas complètement évaporée. Laissez refroidir.

Mêlez la farine, la poudre à pâte et le bicarbonate de soude. Réservez.

Dans un grand bol, versez le sucre et l'huile. Battez. Ajoutez l'oeuf et battez jusqu'à ce ce que le mélange soit homogène.

En mélangeant avec une cuillère de bois, ajoutez une partie du mélange de farine, une partie du mélange de dattes, etc.

Si l'appareil vous semble manquer de liquide, ajoutez un peu d'eau jusqu'à ce qu'il soit souple.

Versez dans le moule. Enfournez. Faites cuire de 25 à 30 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré au centre ressorte propre.

Pendant que le gâteau des Rois cuit, préparez la garniture. Dans une casserole, déposez le beurre, la crème, le sucre brun et la noix de coco. Chauffez jusqu'à ce que les ingrédients soient fondus. Ne faites pas bouillir. Versez ce mélange sur le gâteau tout chaud sorti du four. Laissez refroidir légèrement. Si vous avez trop de sauce, çà arrive, versez l'excédent dans une saucière. Personne ne s'en plaindra.

Et maintenant, demandez au plus jeune membre de l'assemblée de se blottir sous la table. Qu'il désigne à qui va le prochain morceau de gâteau et surtout, ayez vos couronnes sous la main.


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janvier 07, 2006

Pâté de foie gras d'oie à l'hydromel des Jardins de l'Oie

DSC06615patefoieoie.jpgEn passant par Nicolet, mon Chéri a été attiré par un petit commerce. Le producteur Les Jardins de l'Oie. Il y a acheté une oie grise surgelée et du foie gras d'oie au torchon. On lui a fait cadeau d'un pot de pâté de foie gras d'oie.

Jean Roy, le proprio, importe des poussins d'oie grise de France qu'il élève ici, sur le bord du fleuve. La Mère l'Oie a offert à mon Chéri d'élever sa propre oie, si le coeur lui en dit. J'imagine l'oie avec nos chats ou avec le couple de renards qui rôdent dans les environs. On a rassuré mon Chéri. L'oie ayant littéralement un caractère de chien - souvenez-vous des oies du Capitole - elle aurait tôt fait de remettre les chats et les renards à leur place. L'élevage des oies, ce sera dans notre petite fermette, quand nous serons vieux.

DSC06617jardinsoie.jpgÀ défaut de rapporter un petit poussin, mon Chéri a hérité de trois recettes dont LA recette de Denise, la conjointe du proprio.

Comme nous sommes en mode récupération, les fourneaux sont pas mal au neutre. Un soir, nous avons mangé du pain, du fromage Migneron et un brie délirant. Nous avons ouvert le pâté. Un délice. Nous avons gratté le fond du petit pot. Jean, il n'en reste plus!

Les Jardins de l'Oie sont situés à Nicolet-Sud, au 920 route Marie-Victorin (c'est la route 132). On peut joindre Christine (La Mère l'Oie) au (819)293-2065. Si vous y allez, dites-leur de notre part que leur pâté est délirant.


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janvier 06, 2006

La bûche des Rois de Florentine

DSC06463buche.jpgFlorentine, ma Grand-mère paternelle, faisait une bûche. Elle l'utilisait comme centre de table du 25 décembre au 6 janvier. Pendant les 12 jours de Noël! Le 6 janvier, la bûche quittait le centre de la table pour les assiettes à dessert.

La bûche était joliment décorée. Elle avait tout pour attirer la convoitise. La légende veut qu'à l'âge de deux ans, après le repas, on m'ait demandé ce que je voulais pour dessert. Mon oeil ayant été attiré par la bûche durant tout le repas, je pointe la bûche en criant Çà!

Consternation. Mes jeunes tantes auraient tout d'abord tenté de me distraire et de me présenter toutes les autres douceurs permises. Déjà à cet âge, j'étais plutôt sûre de mon jugement. Non, çà! je répétais.

Puis, devant mon refus, elles supplièrent Grand-mère de me donner une toute petite fleur. Grand-mère était aussi entêtée que moi. Non! Je veux çà! Non! And so on, comme disent les Anglais.

Il semble que j'aie perdu cette bataille. Aujourd'hui, je fais ma propre bûche. Que je sers à mes convives ipso facto, il va sans dire. Je me demande encore comment Grand-mère faisait pour conserver ce gâteau pendant 12 jours. J'imagine que finalement, je l'ai échappé belle.

Plus tard, j'ai appris que les Rois se fêtaient en mangeant une galette dans laquelle on avait caché une fève et un pois. Dans le but de couronner le roi et la reine de la soirée. Mes parents avaient participé à une veillée durant laquelle Tante Thérèse et Oncle Jules avaient été couronnés. Comme je les enviais. J'aurais voulu porter la couronne pendant une soirée, moi aussi. Ce n'est que bien plus tard que j'ai remédié à cette situation.

Voici donc la recette de bûche que je sers à Noël. Avec de la crème glacée maison à la vanille que je prépare la veille du repas.

Je voulais faire un sirop au kirsch, comme celui de Pascale. Mais tenez vous bien. Il n'y avait plus de kirsch dans les SAQ de la région métropolitaine de Montréal depuis 1 mois! Rectificatif. Au moment où j'ai voulu m'en procurer, il restait une petite bouteille dans UNE succursale à Montréal, à l'autre bout de la ville. J'ai donc changé mes plans et fait un sirop au rhum, comme celui de Pascale. Et j'ai noté qu'il fallait refaire le plein de kirsch le plus tôt possible en prévision de Noël 2006.

Lorsque je fais une bûche, je demande toujours l'appui de mon Chéri. C'est lui, le maître rouleur de la maison. Il roule le gâteau comme un pro.

La bûche des Rois

1/3 tasse (100 ml) d’eau
1/4 tasse (50 g) de sucre
1 cuil. à table (1 c. à soupe) de rhum

3/4 tasse (190 ml) de crème à cuisson 35%
8 carrés (250 g) de chocolat mi-amer Baker, ou de chocolat au lait Valrhona, râpé
2 c. à table (2 c. à soupe) de beurre mou

3 oeufs
2 jaunes d'oeufs
1/2 tasse (100 g) de sucre
1/4 tasse (58,5 g) de beurre non salé, fondu
1/3 tasse (30 g) de cacao
2/3 tasse (130 g) de farine tout-usage non-blanchie
1 c. à thé (1 c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
Une plaque à pâtisserie de 10 po par 15 po (25 cm par 37 cm)
Un torchon de cuisine humide

Préchauffez le four à 350°F (180°C).

Tout d'abord, on prépare le sirop. Dans une petite casserole, mélangez le sucre et l'eau. Portez à ébullition. Lorsque le mélange bout, retirez-le du feu. Laissez refroidir. Ajoutez le rhum, ou une liqueur qui vous plaît. Réservez. Jusque là, je m'en tire pas mal.

Maintenant, la ganache. Je la prépare en deuxième lieu, pour qu'elle ait le temps de refroidir avant que je l'étende sur le gâteau.

Dans une casserole, versez la crème. Portez à ébullition. Retirez du feu. Ajoutez le chocolat râpé et le beurre. Mélangez jusqu'à ce que le chocolat et le beurre soient fondus. Refroidir la ganache au comptoir, un peu comme pour les truffes. J'ai déjà refroidi au frigo. La ganache avait tant durci qu'elle était inutilisable. C'est pourquoi je la fais un peu à l'avance. Après une trentaine de minutes, sa consistance est correcte.

Maintenant, on passe au gâteau. Je sors la plaque. Je la beurre légèrement puis je la recouvre de papier sulfurisé. Je la mets de côté, mais à portée de main.

Je tamise ensemble la farine, le cacao et la poudre à pâte.

Dans un grand bol, je dépose les oeufs, les jaunes d'oeufs et le sucre. Au moyen de ma mixette, je bats à grande vitesse jusqu'à ce que le mélange soit très épais. Disons qu'après 6 minutes - 7 minutes, le mélange est épais.

Là, j'appelle mon Chéri parce qu'il est le pro de cette opération. À l'aide d'une spatule, ou d'une cuillère en bois, il incorpore le mélange de farine aux oeufs en pliant à quelques reprises. L'idée, c'est de ne pas brasser l'appareil de manière intempestive. Mon Chéri a l'intention de refaire ce gâteau sans cette cérémonie pour voir l'effet sur le produit final. Si vous avez le cran de prendre un tel risque, faites-nous signe.

Ajoutez le beurre fondu de la même manière. Même commentaire de la part de mon Chéri qui a horreur des sparages inutiles.

Étendez sur la plaque le mélange qui ressemble un peu à un soufflé. Nous avons utilisé une spatule pour répartir à peu près également le mélange sur la plaque. Enfournez. Faites cuire durant environ 8 minutes (four à convection) ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré au centre ressorte propre. Comme le gâteau est léger, il cuit rapidement.

Pendant que le gâteau cuit, vous étendez un torchon propre que vous avez humidifié (pas mouillé, humidifié) sur le comptoir.

Lorsque le gâteau est cuit, on le renverse sur le torchon. Enlevez le papier sulfurisé délicatement. Avec un pinceau, ou avec vos doigts si votre pinceau est introuvable, imbibez le gâteau avec le sirop.

Roulez le gâteau sans trop serrer en vous aidant du torchon. Imbibez la surface avec le reste du sirop. Vous vous demandez si ce n'est pas trop de sirop. Non, rassurez-vous. Le gâteau est maintenant recouvert du torchon humide. Laissez refroidir votre gâteau pendant une dizaine de minutes. Une année, nous l'avons laissé pendant une trentaine de minutes. Nous voulions qu'il prenne le pli. Le gâteau avait séché et se brisait. Mauvaise idée, comme disent les ados.

Votre gâteau a refroidi. Vous le déroulez. Étendez-y la ganache que vous avez fouettée pour lui donner un peu de légèreté. Lorsque toute la ganache a été étendue, vous roulez votre gâteau à nouveau.

Vous pouvez glacer votre bûche. Comme Grand-mère Florentine. Vous pouvez aussi la saupoudrer de cacao et ensuite d'un peu de sucre en poudre (sucre glace) avant de la servir. Comme moi.

Je suis certaine que Grand-mère Florentine étendait de la confiture à l'intérieur de son gâteau, pas de la ganache à la crème. Si elle avait utilisé de la crème, nous ne serions probablement pas là pour en témoigner...

Nous avons placé la bûche au frigo, recouverte d'un torchon et nous l'avons servie dans les douze heures suivant sa confection.

Sur ce, festoyez et n'oubliez pas qu'aux Rois, les jours avancent d'un pas d'oie!


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janvier 05, 2006

Muffins aux bananes et aux flocons d'avoine

Les vacances ne dureront pas éternellement. Il faudra reprendre le collier et petit-déjeuner le matin, à une heure décente. Le matin, je me demande toujours Qu'est-ce qu'on mange. On dirait que l'inspiration me boude le matin. J'ai eu envie de muffins aux bananes en regardant mon panier de fruits. Avec des flocons d'avoine, c'est santé! Après les abus des Fêtes, c'est bienvenue.

La cardamome est une épice plutôt timide. Ses petits grains se cachent dans une impressionnante cosse verte. Il faut ouvrir cette cosse, en retirer les graines qui sont assez foncées et les écraser. Si j'avais un mortier, je l'utiliserais à cette fin. J'ai essayé avec le plat du gros couteau. Pas facile. Les petites graines se sauvent. La façon la plus simple aura été de placer les petites graines dans le minuscule bac de mon bras mélangeur - la girafe - et de moudre. Le parfum qui se dégage lorsque j'ouvre le bac, c'est vraiment bien.

J'utilise de l'huile de canola (colza) dans cette recette. Vous pouvez la remplacer par du beurre fondu.

Autre chose. Pour ceux qui surveillent les quantités de sucre qu'ils ingèrent, ces muffins sont avantageux. Seulement 23 g de glucides par muffin.


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Muffins aux bananes et aux flocons d'avoine

12 muffins

1 tasse (175 g) de farine tout-usage
1/3 tasse (75 g) de sucre brun (cassonade)
1 c. à table (15 ml) de poudre à pâte (ou levure chimique ou levure alsacienne)
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sel
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de cardamome écrasée en fine poudre
1 tasse (100 g) de flocons d’avoine (gruau)
1 œuf battu
1/4 tasse (65 ml) d’huile de canola (colza) ou toute autre huile végétale insipide
1/2 tasse (125 ml) de babeurre ou de lait
2 bananes moyennes, en purée


Préchauffez le four à 400°F (200°C).

Tamisez ensemble la farine, le sucre ou la cassonade, le sel, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium et la cardamome.

Ajoutez les flocons d’avoine.

Mêlez l’œuf, l’huile, le babeurre et les bananes. Ajoutez aux ingrédients secs jusqu'à ce qu’ils soient humectés, sans plus.

Remplissez des moules à muffins moyens à moitié. Cuire pendant 18 à 20 minutes.

23 g de glucides par muffin.


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janvier 04, 2006

Souper du Jour de l'An

DSC06243sapinvitrail.jpgLorsque j'étais jeune, le Jour de l'An se célébrait en grand dans la famille de Papa. 15 enfants vivants et toute leur descendance. Mes plus beaux souvenirs sont ceux qui ont trait à la fête qui se tenait à Saint-Damase même, un tout petit village en Montérégie. Je dédie ce texte à Tante Thérèse, qui était l'âme du rassemblement.

Longtemps avant, nous y pensions. J'ai même retrouvé une carte de Noël dans laquelle mes cousines me décrivaient de quelle manière elles seraient toilettées ce soir-là.

Le soir dit, nous arrivions vers 17h00. Pour atteindre la salle paroissiale faite de bois peint en blanc, il fallait gravir un immense escalier extérieur. Les adultes craignaient toujours que quelqu'un se casse le cou durant cette ascension.

Le vestiaire était minuscule et il fallait trouver le moyen d'y enfoncer nos manteaux et surtout, de se faire un repère pour les retrouver au moment du départ.

Une fois les manteaux accrochés, nous nous précipitions dans la salle.

Nous devions être une trentaine d'enfants, tous du même âge ou presque. Courses, cris, bousculades et excitation, n'y avait-il pas un dépouillement de l'arbre de Noël au cours de la soirée...

Mes tantes devaient travailler si fort, je le sais aujourd'hui. Elles préparaient, dans une cuisine pas plus grande qu'une penderie, un repas de dinde pour 60 personnes.

Des petites tables carrées avaient été placées côte à côte pour créer un long rectangle au milieu de la salle. Tous les enfants étaient appelés à y prendre place et à festoyer. Rires, boissons renversées, chamaillage, gâteaux, que de beaux souvenirs. Aujourd'hui, j'apprécie tout le mal que mes tantes se sont donné pour nous offrir une si belle fête.


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Après le repas, les oncles tassaient les tables sur le côté de la salle. Nous avions le plancher à nous pour nous épivarder. Les femmes lavaient la vaisselle. Une montagne de vaisselle, il va sans dire.

Lorsque la vaisselle était propre, mes tantes sortaient enfin de leur sauna et animaient l'échange de cadeaux. Des petites babioles qui nous amenaient dans un état second.

Après les cadeaux, un oncle invitait les enfants à chanter. C'est nous qui avons inventé L'École des fans! Chanter sur une scène avec un micro quand on a 6 ans, c'est quelque chose. Surtout, lorsque les adultes vous applaudissent à tout rompre ensuite... Un autre oncle filmait tout, tout, tout. Il occupe maintenant sa retraite à gérer cette impressionnante cinémathèque.


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Puis, les adultes prenaient enfin leur place. Ceux qui avaient de la voix allaient chanter. Les oncles jouaient au jeu de pichenottes, aux cartes ou jasaient. Nous étions souvent les premiers à partir puisque mon Papa, facteur de son métier, devait se lever très tôt le matin du 2 janvier pour aller distribuer le courrier. Toujours après minuit, pour ne pas rater l'échange des voeux. Fallait récupérer notre manteau. Notre point de repère avait été effacé par les autres invités. Il fallait plonger les mains dans l'amoncellement de manteaux et de tuques, retrouver la botte ou la mitaine inmanquablement égarée .

Déboussolés, impressionnés parce que nous allions nous coucher APRÈS minuit, caressant notre cadeau, nous prenions place dans l'auto pour amorcer une nouvelle année.

Aujourd'hui, nous organisons les fêtes pour nos enfants. Ma Maman a récupéré une recette de cette époque. Une salade de riz, de céleri, de haricots jaunes et d'olives farcies que ma tante Denise avait apportée une année. Nous nous étions régalés. Je l'appelle la salade psychotronique. Nos conjoints n'y touchent pas, doutant d'un tel panachage. Tant pis, nous en avons plus.


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Maman sert un pâté au poulet. Elle prépare aussi des petites tourtières individuelles. Au dessert, des petites bouchées, dont les magnifiques boules de céréales de riz soufflé aux dattes, qui provient aussi de cette époque. Un grand succès. Maman ne peut pas recevoir au Jour de l'An sans que ces petites gâteries soient sur la table. Il y aura toujours quelqu'un pour demander où elles sont.

Ainsi armés, nous pouvons entreprendre une nouvelle année.

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© Tarzile.com, 2006

Publié à 03:47 PM | Commentaires (16)

janvier 03, 2006

Un sandwich Bacon Roquette Tomate

Après le B.L.T., il y a le B.R.T. Tiens, je te le dédie, Mijo! J'avais envie d'un lunch vitement préparé. Mais pas triste. Croquer dans un bon sandwich maison, en sirotant une eau Perrier. C'est aussi çà, le bonheur.

Je fais cuire mon bacon au micro-ondes. Je sais. Mon Chéri grogne à chaque fois. Il trouve tous les défauts à mes tranches de bacon. Trop comme ci. Pas assez comme çà. Moi, je trouve deux qualités. Elles sont vites cuites. Et je ne salis rien.

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Je tapisse une assiette de deux feuilles de papier essuis-tout. J'y dépose mes deux tranches que je recouvre de deux autres feuilles essuie-tout. Je cuis à puissance maximum durant 2 ou 3 minutes, le temps que le bacon soit croustillant. J'éponge encore le gras. Les voilà prêtes à servir.

Un sandwich Bacon Roquette Tomate

2 tranches d'un excellent pain
Mayo, maison ou du commerce
1 ou 2 poignées de roquette, lavée et parfaitement essorée
2 ou 3 tranches de tomates
Fleur de sel aux olives noires
Poivre du moulin
2 tranches de bacon grillées


Sur une des tranches de pain, étendez un peu de mayo. Déposez la roquette, le bacon et les tranches de tomate. Salez légèrement. Poivrez au goût.

Dégustez avec une eau Perrier.


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© Tarzile.com, 2006


Publié à 08:12 AM | Commentaires (14)