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mars 30, 2008

Tag saisie au vol chez Flo - des confessions qui n'ont rien de catholique

Lu chez Flo hier. J'ai eu envie d'y répondre. Pourquoi pas ? Ça passe le temps en attendant QUE TOUTE CETTE NEIGE FONDE!!!

Bon, il faut donner le règlement.

Le voici :
Donner le lien de la personne qui vous a tagué, préciser le règlement sur son blog.
Taguer 6 autres personnes en mettant leur lien en fin de billet.
Répondre aux 10 questions suivantes:

1 ) Le trait principal de mon caractère : Humour.

2 ) La qualité que je désire chez les hommes : que j'apprécie chez les hommes ? La vaillance, l'estime de soi, la masculinité.

3 ) La qualité que je préfère chez une femme : La capacité d'auto-critique !

4 ) Mon principal défaut : L'impatience. La colère. Ne pas aimer être à la dernière minute. Remettre à plus tard (contradiction ?)

5 ) Ma principale qualité : La générosité.

6 ) Mon occupation préférée : Écrire. Cuisiner. Lire. Dire des niaiseries.

7 ) Le plat qui me met l'eau à la bouche : Une ratatouille bien faite, y a que ça de vrai. En fait, tout ce qui est à base de tomates m'interpellera toujours.

8 ) Mes mots favoris : Je me comprends!

9 ) Ce que je déteste par dessus tout : Être à la dernière minute, le manque de planning, l'imprévu. Je suis comme les chats, je suis un être d'habitudes.

10 ) Un rêve : devenir apicultrice, comme mon arrière-grand-père Thomas.

Qui taguer ? Qui voudra :-)

Publié à 03:18 PM | Commentaires (6)

mars 29, 2008

Les énigmes pascales : des solutions

Je vous les avais promises pour lundi. Les voici. J'ai passé plus de temps que prévu à les résoudre !


Comment couper un gâteau en 8 parts en donnant seulement 3 coups de couteau ?

Des blogueuses culinaires sauront résoudre celle-ci avec facilité. On coupe le gâteau en deux, puis on superpose les moitiés. On recoupe les morceaux en deux. Nous avons quatre quarts que nous empilons en une immense tour de Pise. Nous coupons ces quatre quarts et voilà le travail.

Ou encore, on coupe une fois à l'horizontale et ensuite on coupe en X à la verticale.

Sentez ces fleurs. Quelles sont-elles ? Dans le bouquet que je vous tends, il y a du lilas, des pivoines, des roses et des narcisses. Toutefois, il n'y a pas de tulipe, de pavot ou d'églantine. Pourquoi ?

Il n'y a pas de tulipe, de pavot ou d'églantine car le nom de ces fleurs contient un T. L'énigme ne débute--t-elle pas par Sentez (sans T) ces fleurs? Elle a eu du succès, celle-là.

Toi et moi avons la même somme d'argent en poche. Combien dois-je te donner pour que tu aies 2 $ de plus que moi ?

Vous avez eu envie de dire 2 $ ? Non, c'est plutôt 1 $.

Mon premier est une note de musique.
Mon second est fait par le boulanger.
Mon tout est la vedette de Pâques.

Je sais, elle est fafa celle-là. LA / Pain, ce qui donne lapin.

Mon premier est salé ou sucré.
Mon deuxième se prénomme Jules
Mon troisième donne mauvaise haleine.
Mon tout permet aux marins de ne pas se perdre.

Plus difficile, cette énigme. Goût / Verne / ail, ce qui nous donne gouvernail.

Je suis né sur la Rive sud du fleuve Saint-Laurent. Jusqu'ici, j'ai traversé le fleuve 999 fois. Où suis-je maintenant ? Sur la rive Nord ou sur la rive Sud ?

Chaque nombre impair me conduit sur la Rive nord du fleuve.

Sur ce, bon samedi.

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Publié à 05:42 AM | Commentaires (3)

mars 25, 2008

Crumble à bâtir les soirs pressés d'après Nigella Lawson

Y a pas de dessert. Sur un ton dépité. Sur un ton assuré. Sur un ton qui n'attend plus de réponse.

Y a pas de dessert. Évidemment, nous voulons aller à la mer cet été. Après deux livres de recettes et des articles dans un magazine. Après des centaines de recettes sur un blog. Après un hiver qui a glacé les rues que l'administration municipale entretient tant bien que mal et qui sont totalement impraticables pour les piétons. (Je n'ai pas envie de me casser un membre. Et les rues sont dangereuses par les temps qui courent. à bon entendeur...) Après tout cela, non. Y a pas de dessert. Ou plutôt, il n'y en avait pas. Mais là, il y en a. Parce que j'ai fait le ménage du placard de l'entrée.

J'y avais déposé un magazine de décoration que je n'aime pas beaucoup. Je voulais le déposer au recyclage. J'ai oublié et je l'ai feuilleté distraitement. Tiens, une collaboration de Nigella Lawson. Un macaroni au fromage gratiné, bof ! Rien de bien nouveau sous le soleil. Puis, le crumble. Ça aussi, on connaît et il y a tant de versions qu'on peut parcourir la distance de la Terre à la Lune, aller et retour. Et moi, je vais en rajouter ?

Peut-être bien. Nigella prépare la pâte qu'elle congèle. Ses fruits sont aussi congelés. Lorsqu'elle a envie d'un crumble, elle fait des parts individuelles. Elle glisse les trucs congelés au four. Génial pour le Chéri qui revient du boulot à 21h00. Pour l'ado qui peut se faire son propre dessert, si elle en a envie.

Truc digne de mention et à conserver : la pâte à crumble congelée, prête à servir !

Maintenant, la recette.

Crumble à bâtir les soirs pressés d'après Nigella Lawson

La pâte à crumble à congeler

1/2 tasse (70 g) de farine tout usage
1/2 c. à thé (café) de levure chimique
4 c. à s. de beurre, en petits cubes
3 c. à s. de sucre granulé

Dans un bol, verser la farine et la levure. Y incorporer le beurre avec les doigts. L'objectif : obtenir une pâte qui ressemble à du gros sable. Ajouter le sucre et mélanger. Glisser dans un sac à congélation et congeler.

Crumble aux petits fruits d'été

1/2 tasse de petits fruits (fraises, framboises, bleuets et mûres) surgelés
1 1/2 c. à thé (café) de sucre vanillé
1/2 c. à thé de fécule de maïs
2 c. à s. de pâte à crumble congelée

Préchauffer le four à 425 F.

Mêler les fruits avec la fécule et le sucre. verser dans le ramequin. Saupoudrer avec la pâte à crumble.

Glisser dans le four. Cuire pendant 15 minutes.

C'est un dessert sauve-la-vie qui se trouve dans le livre Nigella express.


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Publié à 04:03 AM | Commentaires (16)

mars 24, 2008

Scones d'après Josée Robitaille

Pour accompagner la clotted cream, il faut des scones. Ou vice versa. Nous avons fait cette recette des dizaines de fois et elle est délicieuse. Lorsqu'il y a des restes, nous les congelons. Même si ce n'est pas aussi parfait que le scone sortant du four, c'est chouette d'en avoir sous la main un matin de semaine.

La preuve, j'en ai sorti ce matin.

Scones d'après Josée Robitaille

2 tasses (280 g) de farine tout usage
1 c. à s. de poudre à pâte
4 c. à s. de sucre
1/2 c. à thé (café) de sel
1/4 tasse (56 g) de beurre, coupé en dés
2 œufs, battus
1 c. à thé (café) d’essence de vanille
1/2 tasse (125 ml) de babeurre


Préchauffer le four à 200°C (400°F). Recouvrir une tôle à biscuits d’un papier sulfurisé. Réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le sucre et le sel.

Incorporer le beurre et sabler en frottant les mains dans la farine de façon à réduire les morceaux de beurre à la grosseur de petits pois.

Former un puits au centre de la farine.

Incorporer les œufs et l’essence de vanille au babeurre puis ajouter le tout au centre de la préparation. Mélanger rapidement à l’aide d’une fourchette en ramenant la farine vers le centre.

Lorsque le mélange est presque amalgamé, renverser la pâte sur la surface de travail farinée et pétrir juste pour rendre la pâte homogène. Ajouter un peu de farine au besoin.

Abaisser la pâte avec la paume de la main à environ (2,5 cm) 1 pouce d’épaisseur en un cercle de 23 cm (9 pouces) de diamètre.

Couper le disque de pâte en 8 pointes. Déposer les pointes sur la plaque à biscuits en laissant un espace de 5 cm (2 pouces) entre chaque scone.

Saupoudrer la surface des scones avec des flocons d'érable.

Faire cuire au four pendant environ 10 minutes.

Servir tiède !

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Publié à 07:44 AM | Commentaires (10)

mars 23, 2008

Clotted cream ou crème caillée maison - la voici

La voici, ma crème caillée maison. Délicieuse, mais j'ai été étonnée par sa texture liquide. Je m'attendais à plus de fermeté. Je ne sais pas.

Je remets ça ce soir. Je laisserai plus de 4 heures au four. Peut-être même toute la nuit. Je verrai ce que ça donnera.

J'ai l'air de me plaindre. Mais en fait, c'est délicieux. Ça ressemble à la crème que j'ai mangé dans une maison de thé près de Hyde Park. Alors...

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PS. Je regrette que la photo ne soit pas plus évocatrice du résultat final.

Joyeuses Pâques!

Publié à 10:22 AM | Commentaires (8)

mars 22, 2008

Pas de crème du Devonshire pour Pâques ? Une recette de clotted cream maison d'après Lise Ravary

Ce matin, Puce m'a dit sur le ton assuré de la personne qui sait : Tu feras des scones, demain matin. Ce n'était pas une question. Ni un ordre. C'était une évidence.

Une évidence ! Et moi qui n'ai pas de crème du Devonshire. Les scones sans crème, c'est vraiment différent. Le jour et la nuit. Les Capulet et les Montaigu. Malgré ce mariage parfait, je n'irai pas acheter la dite crème au Beaver Club cet après-midi. Je dois donc me creuser les méninges.

Jusqu'à ce que je me souvienne du passage de Lise Ravary à l'émission de Josée di Stasio. Lise nous avait fait des scones parfaits. Vraiment parfaits. Et elle nous avait donné une recette de crème caillée maison.

C'est ce soir que je ferai cette crème. Pendant que j'écouterai mon émission préférée : 3600 secondes d'extase. Pendant que je rirai aux larmes, mon four fera le travail pour moi. Voici cette fameuse recette.

Crème caillée maison ou clotted cream ou substitut plus qu'honnête à la crème du Devonshire d'après Lise Ravary

250 ml (1 tasse) de crème 35%

Préchauffer le four à 200 F.

Verser la crème dans un moule à pain en pyrex. Couvrir d’un papier aluminium.

Mettre au four de 4 à 5 heures sans y toucher. Retirer du four et laisser refroidir quelques heures au réfrigérateur.

Mélanger la croûte et la crème. Transférer dans un bocal qui ferme hérmétiquement. Se garde au réfrigérateur pendant une semaine.

Demain matin, nous aurons notre crème. Reste à préparer les scones.

Je vous livre ce secret. Ne cherchez pas la photo. Vous la verrez demain matin.

Publié à 05:18 PM | Commentaires (4)

Les énigmes de Pâques sont de retour

Les revoici! Je prépare mes cocos pour demain et comme le veut la tradition, les cocos contiendront des énigmes. Les enfants les attendent autant que le chocolat, sinon plus.

Une belle solution lorsque les enfants ne peuvent pas manger de chocolat pour cause d'allergie, par exemple.

Sans plus tarder, je commence.

Comment couper un gâteau en 8 parts en donnant seulement 3 coups de couteau ?

Sentez ces fleurs. Quelles sont-elles ? Dans le bouquet que je vous tends, il y a du lilas, des pivoines, des roses et des narcisses. Toutefois, il n'y a pas de tulipe, de pavot ou d'églantine. Pourquoi ?

Toi et moi avons la même somme d'argent en poche. Combien dois-je te donner pour que tu aies 2 $ de plus que moi ?

Mon premier est une note de musique.
Mon second est fait par le boulanger.
Mon tout est la vedette de Pâques.

Mon premier est salé ou sucré.
Mon deuxième se prénomme Jules
Mon troisième donne mauvaise haleine.
Mon tout permet aux marins de ne pas se perdre.

Je suis né sur la rive Sud du fleuve Saint-Laurent. Jusqu'ici, j'ai traversé le fleuve 999 fois. Où suis-je maintenant ? Sur la rive Nord ou sur la rive Sud ?

On se retrouve lundi pour le solutionnaire !

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Publié à 12:45 PM | Commentaires (5)

Muffins au sirop d'érable pour le brunch de Pâques

Une recette que je fais depuis des années dans le temps de Pâques. Parce qu'elle se fait avec du sirop d'érable, elle a un goût raffiné. Parce qu'elle utilise du babeurre, elle donne des muffins ultra légers. Parce que les restes se congèlent, elle permet de respirer les matins pressés.

Muffins au sirop d'érable pour le brunch de Pâques

12 muffins

1 3/4 tasse (245 g) de farine tout usage, non blanchie
1 c. à soupe de levure chimique
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (café) de sel

1/2 tasse (125 ml) d'huile de canola
3/4 tasse (180 ml) de sirop d'érable
1 tasse (250 ml) de babeurre
1 oeuf

Préchauffer le four à 400 F (200 C).

Déposer les ingrédients secs dans un bol. Réserver.

Mélanger l'huile et le sirop d'érable. Ajouter le babeurre. Mêler. Fouetter l'oeuf dans le mélange.

Incorporer le mélange de farine en 3 fois. Ne pas mélanger trop.

Laisser reposer la pâte pendant 10 minutes. Ainsi, vous laisserez le temps à la levure de faire son travail.

Faire cuire pendant 18 à 20 minutes, ou le temps qu'il faut pour qu'un pic inséré à coeur ressorte propre.

Servir tièdes, c'est trop bon !

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Publié à 05:38 AM | Commentaires (9)

mars 21, 2008

Cailles à la mélasse de grenade et à l'eau de rose d'après Philippe de Vienne

Philippe de Vienne avait donné cette recette chez Paul Arcand. J'étais alors en auto et je tentais tant bien que mal de noter les ingrédients mentalement. Ce n'est pas si facile.

J'en avais noté trois : cailles, mélasse de grenade, gingembre. J'ai retrouvé la recette il y a quelques semaines, sur un site Web. J'avais un seul problème. Pas de cailles fraîches chez les bouchers. Pas de mélasse de grenade.

La fête de Pâques a bien fait les choses et les comptoirs des bouchers se sont remplis comme par magie de toutes ces viandes un peu plus rares.

La mélasse de grenade ? J'en ai trouvé dans le rayon des produits orientaux chez Adonis. Vous pouvez la remplacer par du jus de grenade, qui lui, est disponible partout.

Cette recette requiert que l'on fasse mariner la viande. Jusqu'à trois jours si on le souhaite.

Je prépare la marinade ce matin. Je ferai les cailles demain soir.

Cailles à la mélasse de grenade et à l'eau de rose d'après Philippe de Vienne

6 cailles

Marinade

2 c. à soupe mélasse de grenade (ou 1/4 tasse (60 ml) de jus de grenade)
1/4 tasse (60 ml) de vin rouge
2 gousses d'ail, hachées
1 tranche de gingembre, haché
2 échalotes vertes, hachées
1 c. à thé (café) de sauce soya
1/2 c. à thé (café) de poivre noir moulu
1/2 c. à thé (café) de quatre-épices moulu ou de Garam masala
2 c. à soupe piment d'Alep ou piment d'Espelette ou paprika
2 c. à soupe d'huile d'olive

Préparation

Fendre les cailles par le dos et les aplatir.

Mélanger tous les ingrédients de la marinade dans un grand bol.

Ajouter les cailles et mélanger bien. Laisser mariner jusqu'à 3 jours au réfrigérateur.

Voilà. Mon souper du Samedi saint est en hibernation.

 demain !

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Publié à 09:03 AM | Commentaires (2)

Colorer les oeufs de Pâques - des précisions

J'ai coloré des oeufs avec de la betterave. En prenant connaissance de la qualité des betteraves que j'ai à ma disposition, j'ai senti le besoin d'ajouter des précisions.

Il existe deux façons d'utiliser les teintures naturelles. On peut faire bouillir les oeufs avec l'agent de teinture, pendant quelques minutes, si on veut les consommer. Ou pendant 30 minutes, si on veut qu'ils soient utilisés comme décoration.

Pour que la teinture tienne mieux, on peut ajouter un peu de vinaigre dans l'eau. Le vinaigre peut servir d'agent fixatif.

J'ai coloré d'autres oeufs hier. Mes betteraves étaient moins juteuses, j'en ai mis trois dans 350 ml d'eau. J'ai obtenu des oeufs roses.

Si on veut des oeufs plus roses, on les fait cuire à part. Pendant ce temps, on fait bouillir les betteraves dans l'eau et on fait refroidir.

On ajoutera l'oeuf blanc cuit dur et refroidi dans l'eau colorée refroidie. L'oeuf reposera pendant combien de temps ? Le temps que l'oeuf a pris la couleur que vous souhaitez. Ça peut prendre toute une nuit, à vous de voir.

Ce matin, j'ai décoré un autre oeuf. Je n'avais plus de betteraves et vous me connaissez. Je n'irai pas acheter un nouveau sac au printemps !

J'ai ajouté un peu de colorant alimentaire violet dans l'eau de cuisson. Pour obtenir des rayures sur mon oeuf, je l'ai entouré avec un élastique. Je l'ai fait bouillir pendant 8 minutes. Il avait perdu son élastique pendant la cuisson!! Mais on voit très bien les lignes. Pourtant, mon oeuf n'est pas violet, il est rose. Va savoir ce qui s'est produit.

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Voyez cette petite déco maison. Cependant, constatez que l'oeuf n'a que quelques points violet. On s'en fiche un peu, n'est-ce pas ?

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Publié à 05:52 AM | Commentaires (3)

mars 20, 2008

Crème de poivrons jaunes d'après Pol Martin pour Pâques

Cette recette, elle me vient de mon amie Lili. Jeune mariée, Lili fréquentait le grand Pol Martin et préparait cette crème qui a fait le bonheur de ses invités. Elle a eu la gentillesse de me la passer et je n'ai pas pu résister.

J'ai utilisé des poivrons d'importation, forcément. Je ne peux pas imaginer ce que ce sera cet été.

Laissez-vous tenter. Vous serez conquis. Je ne vous mentirais pas pendant la semaine Sainte.

Crème de poivrons jaunes d'après Pol Martin pour Pâques

4 personnes

45 ml (3 c. à table) de beurre
1 oignon finement haché
2 poivrons jaunes émincés
60 ml (4 c. à table) de farine
1.2 L (5 tasses) de bouillon de poulet chaud
50 ml (1/4 tasse) de crème à 10%
Jus de citron
Basilic frais haché
Sel et poivre

Faire chauffer le beurre dans une casserole à feu moyen. Ajouter les oignons et les poivrons; couvrir et faire cuire de 6 à 7 minutes à feu doux.

Ajouter la farine; bien mélanger.

Incorporer le bouillon de poulet. Remuer avec un fouet. Assaisonner au goût.

Faire cuire de 8 à 10 minutes à feu doux.

Incorporer la crème et remuer. Arroser d'un splash de jus de citron (Ce n'est pas de Pol martin ni de Lili, c'est de moi, cette onomatopée).

Garnir de persil haché. Servir !

Pourquoi pour Pâques ? Pour la couleur, tout d'abord. Puis pour la facilité. Finalement, pour utiliser les restes de basilic que vous avez parce que vous faites des côtelettes.

PS. Mon basilic a été cultivé dans une serre au Québec. Les poivrons ne viennent pas de Hollande. Si vous avez la chance d'acheter des citrons Meyer, je vous invite à le faire. Ils sont juteux et leur goût est vraiment exquis. Autrement, ne parcourez pas la ville du Nord au Sud. Un citron de la Floride sera aussi bon.

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mars 19, 2008

Colorer les oeufs pour Pâques - une photo vaut mille mots

Ceux qui connaissent la collection Mon grain de sel les connaissent, ces pages bulles. Des pages dans lesquelles on retrouve des trucs sympathiques. Des trucs sans photo. C'est le concept.

Dans la page bulles du printemps du livre "Quinze bonnes raisons de faire la fête de Pâques à la Saint-Glinglin", on retrouve un truc pour colorer ses oeufs avec ce qu'il y a à la maison. Et je ne parle pas des colorants alimentaires, bien que ce serait une excellente idée aussi. Si on veut impressionner les enfants, il faut oublier les colorants. Trop fafa !

J'ai eu envie de vous montrer le résultat. J'avais envie d'avoir des oeufs roses. Et pour avoir des oeufs durs roses, il faut les faire cuire avec de la betterave. Justement, j'avais encore des betteraves cylindra au frigo.

J'ai pelé une de ces betteraves. Je l'ai tranchée et déposée dans la casserole. J'ai fait cuire l'oeuf dedans. Voyez plutôt le résultat. Étonnant, n'est-ce pas ?

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Maintenant, je dois vous confier un secret. Dans le livre, on explique que les oeufs verts sont obtenus en faisant bouillir des oeufs dans une casserole dans laquelle des épinards mijotent aussi. Je n'avais pas d'épinards. Je me suis dit que de la roquette ferait pareil. Résultat ? Rien. Il faut des épinards bien juteux pour obtenir le beau vert attendu. Merde! C'est écrit dans le livre. J'étais où là ? Manifestement, à côté de mes souliers.

Il faudra que je revienne sur ses substitutions que l'on pratique et qui parfois, ne donnent pas les résultats voulus. Ça m'est arrivé. Plus d'une fois! Je vous raconterai. Peut-être même que je vous confierai la version intégrale qui accompagnait la recette de sucre à la crème que j'ai rédigée l'an dernier. C'est le top du top, croyez-moi !

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mars 18, 2008

De la poudre de pop corn à la chicoutai en passant par les écumes. Ce qui est in, ce qui est out

Le festival Montréal en lumières, comme son nom l'indique, illumine l'hiver que nous trouvons plutôt long cette année.

Marie-Claude Lortie est journaliste à La Presse. Elle a participé et a goûté à plein de choses pendant les 10 jours du festival. Robert Beauchemin aussi. Voici ce qu'ils ont constaté.

Le chocolat noir dans les desserts ? C'est OUT! Merde, Pâques arrive. On se rassure, c'est le chocolat au lait et le chocolat blanc qui prennent du galon.

Les petits fruits acidulés ont la cote. Les chefs les cuisinent abondamment. Lesquels ?

L'argousier (je ne sais pas ce que c'est et j'ignore totalement où en trouver. Je suis mal partie.) Le sureau. Ouais, je crois qu'il en pousse chez moi, mais je ne suis pas certaine. Même munie de La Flore Laurentienne du frère Marie-Victorin, je n'ai pas réussi à poser un diagnostic. Je n'ai pas envie de goûter à ces baies d'un violet foncé pour mourir tordue de douleur (n'est-ce pas, Mijo).

Le cassis, là je suis en terrain connu. Toutefois, où trouve-t-on le cassis en plein hiver. Déjà qu'il est quasiment introuvable pendant l'été. Ces gens ont accès à des filières très très souterraines. Pour terminer, la chicoutai. Déjà, j'en ai cherché l'été dernier. À la lecture de cette énumération, je sens que je serai totalement démodée pour cause d'approvisionnement déficient.

Bonne nouvelle pour les basiques dont je fais partie. Les écumes sont out. Elles ont été remplacées par les poussières : poussières sucrées, salées et poussières d'épices. Vous aimeriez des illustrations concrètes ? De la poudre de pop-corn ou de céréales Captain Crunch ? Je sais que je n'y toucherai probablement pas. Mais je suis rassurée. C'est à ma portée.

Là, j'ai une mauvaise nouvelle. Exit les gâteaux et les crèmes brûlées. Out, totalement out. Ce qui est in ? Les sorbets. Oui, oui, oui! Quelle saveur de sorbet remporte la palme ? Je vous le donne en mille. Le sorbet aux petits fruits acidulés. La glace à l'érable et aux noix de Grenoble. Là je décroche. Association trop basique ? Alors, les glaces aux bleuets des Andes, ça vous dit quelque chose ? Au fromage de chèvre ou aux carambars ? Il y avait même des yogourts glacés au citron et au gingembre. Pas mal.

Pour terminer, selon Robert Beauchemin, le maïs, la fève de tonka et la betterave étaient les ingrédients fétiches.

En guise de conclusion, j'ai envie de paraphraser Coco Chanel : La mode se démode, le style jamais. Je dois réfléchir à son application en cuisine maintenant.

Sur ces mots éclairants, je vous rappelle que Pâques est à nos portes. Les Québécois ont besoin de ce rappel. Nous croulons sous la neige, tout comme nos toits.

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Publié à 08:32 AM | Commentaires (7)

mars 15, 2008

Dégustation de chocolats pour Pâques

Dans le dernier À bon verre, bonne table, on suggérait de faire une dégustation d'huiles d'olive variées au moment de l'apéro. On trempe des morceaux de pain dans un peu d'huile, on goûte et on détermine son type d'huile. J'ai tout de suite été charmée par le côté ludique de l'idée.

C'est en écoutant l'émission Le moment de vérité que la lumière a jailli. Une épreuve consistait à goûter 8 chocolats différents, et à les identifier. Pas facile, cette épreuve.

Je me suis dit qu'il serait chouette de faire la même chose lors du brunch de Pâques. Au lieu de se casser la tête à trouver un dessert original, pourquoi ne pas offrir 3 ou 4 chocolats ayant divers degrés de cocoation. Je laisserai les inviter déguster et déterminer s'ils sont Barry chocolat au lait à 38%, Saint-Domingue à 70% ou Valrhona semi-amer.

On mange peu. On déguste. On commente. On échange.

L'idée me séduit vraiment.

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mars 13, 2008

Une mosaïque pascale pour Guylaine

Je sors d'un coma neigeux. L'école de Puce a fermé ses portes pour cause de neige. Vous ne me croyez pas, il fait un soleil radieux. Mais il y a le toit. Le toit plat. La neige trop lourde pour le toit. Le plafond du pavillon des finissants craquait. Mardi soir, le verdict est tombé. Fermeture pour cause de neige. Deux jours, peut-être trois. La danse prévue pour vendredi ? Remise aussi.

Je suis tellement dans la neige que j'ai oublié que le congé pascal sera là dans 7 jours.

Et la chasse aux oeufs de Pâques. À l'intérieur, certainement. Les poules ne pondent jamais dans les bancs de neige.

Mais il y a le soleil. Et les possibilités de photos. J'ai fait des clichés ce matin et j'ai pensé à Guylaine. Guylaine qui aime les mosaïques. Elle en fait de magnifiques, d'ailleurs.

Pour moi, cette mosaïque sert à rappeler qu'il ne reste que quelques jours avant les festivités pascales. Le décompte est lancé.

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mars 11, 2008

Laitue romaine et roquette en salade

« Maman, fais-moi la salade que j’aimais quand j’étais petite. » Ne pas avoir l’air perdu. Surtout, ne pas avoir l’air perdu. « Mummm, tu parles de quelle salade, ma belle ? » Gagner du temps en ayant l’air vaguement concentré.

« Ben, celle avec la laitue romaine. » On avance, là. « La laitue romaine (pause stratégique et intéressée) ». « C’est ça ! Tu mettais de l’ail, je pense. » « De l’ail. Et du jus de citron ?!» Adopter une intonation que je situerais à mi-chemin entre l’interrogation et l’exclamation. Je sais, ça prend un peu de pratique. Mais on arrive rapidement à jeter de la poudre aux yeux. « C’est ça, c’est elle que j’aimais. Tu t’en souviens ! » Si je m’en souviens, allons donc. Soupir de soulagement.

Laitue romaine et roquette en salade

1 laitue romaine
2 grosses poignées de roquette, ou plus
1 gousse d'ail, écrasée
Le jus d'un demi-citron Meyer
2 c. à soupe d'huile d'olive
Fleur de sel

Déposer les verdures dans un saladier. Dans un pot de verre, mélanger l'ail, le citron et une pincée de fleur de sel.

Verser sur la salade. Ajouter l'huile d'olive. Touiller. Servir.

N'oubliez pas le défi 5/30. Cette salade peut aider à y arriver.

Pour ma part, c'est le 30 qui pose problème. Pas le 5.

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mars 08, 2008

Pâte à kale pour éclairs au chocolat

Nous sommes allés à la boulangerie Première Moisson cette semaine. Avec Puce, nous avons salivé devant le comptoir des pâtisseries. Les éclairs au chocolat étaient particulièrement attirants.

Puce m'a fait remarquer toute la difficulté, pour les personnes allergiques, de devoir regarder cet étalage sans jamais pouvoir y goûter. "J'aimerais pouvoir vivre comme les autres, ne serait-ce que 24 heures. Pouvoir entrer dans une boutique et choisir n'importe quoi. Sans lire les étiquettes. Sans demander comment c'est fait. C'est un combat de tous les instants."

Elle a raison. Ce handicap exige beaucoup de renoncement. Les dangers sont réels.

De retour à la maison, en feuilletant le livre Crèmes et châtiments, elle me demande de préparer des éclairs au chocolat. Ce que je n'ai jamais fait. Si je n'en ai jamais fait, c'est que ça ne m'inspire pas beaucoup. Mais comment refuser une telle requête ? Confrontée quotidiennement à cet état, je comprends.

Je comprends que dans un monde où tout est permis, où les gens s'offrent tout ce qu'ils désirent ici et maintenant, l'imposition d'une telle discipline est héroïque.

Alors, j'ai ouvert tous mes livres de recettes pour comprendre que ces douceurs qui ont fait les beaux jours de l'heure du thé ne sont pas difficiles à réaliser.

La seule chose qui m'a laissée perplexe, ce sont les différences dans les temps de cuisson. 45 minutes, 20 minutes + 10 minutes dans un four éteint, 35 minutes, 40 minutes.

Que dire de la chaleur du four. 400 degrés, 375 degrés, 350 degrés. 425 degrés puis 350 degrés. Ne pas ouvrir la porte du four pendant les 20 premières minutes de cuisson. Ouvrir la porte après 15 minutes pour faire baisser la chaleur.

Avouez que c'est suffisant pour reculer. J'ai tout de même tenté l'expérience. Une expérience réussie. Et une fille contente de pouvoir déguster un dessert qui lui a fait envie. Les gens qui souffrent d'allergies comprendront certainement.

Pâte à kale pour éclairs au chocolat

6 éclairs

Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).

70 g (1/2 tasse) de farine
1 c. à thé (café) de sucre granulé
1 pincée de sel

56 g (1/4 tasse) de beurre
125 ml (1/2 tasse) d'eau

2 oeufs

Tamiser la farine, le sucre et le sel. Réserver.

Dans une casserole, porter l'eau à ébullition. Ajouter le beurre. Lorsque le beurre est fondu, ajouter le mélange de farine en entier.

Laisser la casserole sur le feu. Mélanger vigoureusement avec une cuillère de bois jusqu'à ce que le mélange se décolle des bords et forme une boule. Retirer du feu. Laisser tiédir, pendant 6 minutes environ.

Ajouter les oeufs qui n'ont pas été battus auparavant, sur ce point, tous les auteurs s'entendent, un à un en brassant bien après chaque addition. La pâte est prête lorsqu'elle est lisse et veloutée. Certains disent qu'il est bon de brasser jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans la pâte ressorte sans que celle-ci n'y attache. Je n'ai pas eu cette patience!

Verser la pâte dans une poche à douille ou dans un Ziploc dont le bout a été coupé en biseau.

Former des rectangles de pâte sur une tôle à biscuits tapissée de papier sulfurisé (parchemin).

Comme on le souligne dans un livre que j'ai consulté, placer les portions assez loin les unes des autres pour qu'elles puissent gonfler sans collision. J'ai trouvé la formule si charmante que je n'ai pas pu résister à la reprendre ici.

Glisser au four. Faire cuire pendant 45 minutes. Éteindre le four et y laisser les pâtes jusqu'à ce que l'intérieur ne soit plus humide. Si vous utilisez un four à convection, faites cuire pendant 30 minutes. Éteindre le four et laisser reposer les pâtes pendant 6 minutes, ou jusqu'à ce que l'intérieur ne contienne plus d'humidité.

Sortir du four. Déposer sur une grille. Certains suggèrent de pratiquer une incision sur un côté pour que la vapeur puisse s'échapper. Je l'ai fait et aucune vapeur n'était emprisonnée, probablement à cause du repos dans le four.

Farcir avec une crème pâtissière au chocolat au lait.

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mars 05, 2008

Muffins citronnés aux bleuets

Je ne sais plus d'où vient cette recette. Tout ce que j'ai, c'est qu'elle est là, sur une découpure d'un magazine. Probablement Coup de Pouce ou Châtelaine. Le papier jauni est taché, ce qui est un excellent signe.

Le signe qu'on l'a utilisée à maintes reprises. D'ailleurs, faudrait peut-être se méfier des livres de cuisine qui ne sont pas tachés. Ils n'ont pas beaucoup vécu. Peut-être ont-ils été oubliés sur une étagère ou dans le fond d'un tiroir aux côtés d'élastiques et de bouchons de liège dont on ne sait que faire et d'une bobine de fil blanc piquée d'une aiguille. Ils n'ont pas traînés sur des comptoirs farineux. Des mains souillées d'un mélange d'oeuf et de farine ne les ont pas manipulés. Ils n'ont pas été victimes de splash rocambolesques de lait ou d'huile. Comme la bande-annonce de l'émission de Pinard. Il éclabousse, il salit, il fait des miettes.

J'ai donc refait cette recette que j'ai cuisinée il y a quelques années. Je me rappelle. C'était ma recette fétiche. J'achetais des tonnes de bleuets en août et je cuisinais des douzaines de muffins. Je les congelais et j'avais des provisions jusqu'à Noël.

Pourquoi du citron ?

Je me suis posé la question. J'ai éliminé cet ingrédient sans trop savoir pourquoi. Puis un jour, assise dans le train qui me conduisait en ville, je me suis demandé pourquoi mes muffins aux bleuets surgelés étaient bleus comme des Schtroumph.

J'ai trouvé la réponse dans le livre de Christina Blais. Le jus de citron. Ou plutôt, les anthocyanes. Quand les anthocyanes côtoient des ingrédients alcalins, comme le bicarbonate de soude, la levure chimique, les oeufs ou le lait, elles sont dynamisées et deviennent bleues comme des Schtroumph.

La solution ? Ne plus éliminer le jus de citron. Ou encore, remplacer le lait par du babeurre ou comme ici, ajouter du citron et du babeurre. Aussi, au lieu de mêler les bleuets dans la pâte, les déposer au centre du muffin, comme dans cette recette.

Muffins citronnés aux bleuets

12 muffins

2 tasses (280 g) de farine non blanchie
1 c. à soupe + 1 c. à thé (café) de levure chimique
1/2 c. à thé (café) de sel


1 1/2 tasse de bleuets surgelés
2 c. à soupe de sucre granulé
Le zeste d'un citron

1/2 tasse (125 ml) d'huile de canola (colza)
1/2 tasse (95 g) de cassonade
2 oeufs, à la température de la pièce
1 tasse (250 ml) de babeurre
Le jus du citron

Préchauffer le four à 400 F (200 C).

Dans un bol, mélanger la farine avec la levure et le sel. Réserver.

Dans un petit bol, mélanger 1 tasse de bleuets ace le sucre et le zeste du citron. Vous voulez savoir comment brosser les citrons ? Je vous suggère la méthode ancestrale VLC. Je soupçonne que Barbatruc a marqué son enfance.

Dans un grand bol, battre la cassonade et l'huile de canola jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajouter les oeufs un à un en battant bien après chaque addition. Ajouter le babeurre et battre un peu. Ajouter les bleuets qui restent ainsi que le jus du citron puis incorporer en mélangeant avec une cuillère de bois.

Ajouter la farine au mélange d'oeufs. Mélanger avec la cuillère de bois sans vous acharner.

Déposer la moitié de la pâte dans les 12 moules à muffins. Sur cette pâte, vous déposez 1 c. à soupe du mélange de bleuets. Sur les bleuets, le reste de la pâte. Glisser au four. Cuire pendant 18 à 20 minutes, ou jusqu'à ce qu'un pic inséré dans le muffin ressorte propre.

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Maintenant, voulez-vous voir l'intérieur ? Est-ce bleu partout ? Ou rien qu'un peu ? Voilà le résultat.

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Avouez que cette expérience vous réconcilit avec les cours de chimie du prof Benoît.


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mars 04, 2008

Cretons au porc en prévision de Pâques

La semaine passée, mon Chéri a rapporté des cretons achetés dans un commerce. Dire que ce geste anodin ne m'a pas touchée serait mensonger. Et on ne ment pas pendant le Carême.

J'étais irritée sans trop savoir pourquoi. Lorsque j'ai lu les ingrédients, j'ai sursauté. Du glutamate monosodique ! Plusieurs personnes y sont allergiques, dont mon Chéri lui-même qui fait de l'urticaire galopant lorsqu'il en consomme.

On ajoute cette poudre pour dynamiser la saveur des aliments. Ce que je n'apprécie pas particulièrement. J'aime le vrai goût des aliments. Pour ceux que ça intéresse, Andrew Weil a traité de cet additif dans un billet.

Cette semaine, piquée au vif, je me suis mise au travail et j'ai préparé ma recette de cretons. Une recette que j'avais préparée il y a plusieurs mois.

Pour les assaisonner, pas de GMS. Certains optent pour le mélange clou/cannelle/muscade. Il y a même des sachets d'épices intitulés épices pour cretons. Si vous voulez être certain de toujours obtenir le même goût.

J'ai longtemps cherché mon assaisonnement idéal. Pour ma part, j'ai eu un ras-de-bol des goûts préfabriqués. Je me suis rappelé ma grand-mère et son magnifique potager. Les fines herbes ! (Encore un peu et j'écrivais Eurêka, sans modestie aucune. Autre mauvais point durant le Carême.)

Des fines herbes fraîches ? Du romarin. Ou de la sauge. Ou du thym. Révélation. Les papilles sont moins agressées. Elles sont étonnées par des saveurs inattendues, des saveurs qui réveillent les papilles. Nous pouvons vraiment goûter. Sur du bon pain croûté, c'est exquis. J'ai un plant de romarin qui a survécu à l'hiver. Je me suis servie.

Voici donc cette recette qui trônait sur la table de la semaine de relâche et qui sera invitée au brunch de Pâques.

Cretons au porc en prévision de Pâques

Huile de canola (colza)
1/4 tasse (80 ml) d'oignon haché très finement
450 g de porc haché
1 tasse (250 ml) de lait bio 2%
1/2 tasse (125 ml) de chapelure
2 gousses d'ail
1 c. à thé (café) de sel
Poivre au goût
Quelques brins de romarin ou de thym, hachés finement

Faire revenir les oignons dans l'huile de canola. Qu'ils ramollissent sans prendre couleur. Ajouter le porc. Revenir jusqu'à ce que la viande ne soit plus rosée. Ajouter le lait, la chapelure, l'ail, le sel, le poivre et les herbes. Bien mélanger. Remuer souvent.

Cuire à feu doux jusqu'à ce que le mélange soit bien cuit. Entre 40 et 45 minutes. Ne cuisez pas trop. Les cretons trop secs se tartinent mal. Auparavant, je passais au bras mélangeur jusqu'à ce que la texture soit granuleuse, sans être trop fine.

Aujourd'hui, je ne l'ai pas fait et vraiment, je n'ai pas vu une énorme différence. Ça n'a pas d'importance, dirait Pinard. C'est ce que ma fille m'a dit aussi ! Elle a ajouté qu'ils étaient meilleurs que ceux du commerce. Soulagée j'étais.

Conserver au frigo, mais pas jusqu'à Pâques. Il faudra en refaire.

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PS. Faites comme Suzanne et goûtez avec de la confiture !

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mars 02, 2008

Mosaïque toute rose pour se rappeler des douceurs de février

Et pour se rappeler que ce fut le mois de février le plus neigeux après le mois de février 1971. Oui, l'année de la tempête du siècle. Si vous vous souvenez de cette tempête, vous êtes probablement un Baby-boomer.

Vous portiez des bottes en caoutchouc qui fermaient grâce à une strappe. Les pieds vous gelaient lorsque vous aviez passé plus de 15 minutes dehors. Après cette tempête, vos bottes se remplissaient de neige dès que vous posiez le pied dehors.

Vous avez accueilli l'invention du Ski-doo avec allégresse. Pourquoi? Grâce au Ski-doo, on a inventé les fabuleuses bottes de Ski-doo et les habits du même nom. Les bottes avaient quelque chose de lunaire, probablement inspirées par la conquête spatiale et tenaient plus au chaud que les bottes non doublées. Me voilà bien loin, à me remémorer l'odeur d'humidité qui envahissait le corridor de l'école lorsque nous revenions de la récré.

Tout cela pour dire que nous avons tant de neige cette année que nous ne savons plus où la déposer. À Québec, on la fait fondre, faute d'espace dans les parcs à neige.

Toute cette blancheur m'a sans doute inspirée. J'ai mis du rose partout en février. Voyez plutôt.

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Sur la mosaïque, il y a

Figues rougissantes à l'eau de rose

Madeleines au sucre d'érable aromatisées à la fève de tonka pour Ani

Oranges sanguines, oignon rouge et basilic en entrée

Mangue, Ôrange sanguine et autres petits fruits en salade

Gâteau style fudge au chocolat Poulain et aux canneberges macérées dans le Porto

Petits gâteaux au chocolat au coeur fondant

Si une bonne fée apparaissait là, en brandissant une baguette magique, je lui demanderais que le temps des Sucres soit fructueux. Ce qui sous-entend qu'il ne neige plus, que la neige fonde et que les nuits soient froides. Et les journées chaudes. S'il-vous-plaît. Plus de neige.

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Publié à 10:32 AM | Commentaires (11)

Gâteau au chocolat du restaurant le Cluny

Depuis que le chef du Cluny a donné cette recette à la di Stasio, elle est devenue notre recette fétiche. Anniversaires de naissance et autres moments privilégiés, je prends le temps qu'il faut pour la réaliser. Je prépare aussi ce gâteau qui est servi aux fêtes d'anniversaire des amies de Puce.

La recette compte 4 étapes faciles. Il suffit d'être attentif. Au besoin, je demande le silence absolu dans la cuisine!

Parce que je le prépare pour des jeunes, j'utilise des pistoles de chocolat au lait. J'ai mis la main sur du Lacté Suisse 38%. J'ai aussi utilisé du cacao Barry. Pour un gâteau d'anniversaire qu'on cuisine trois ou quatre fois par année, ça vaut la peine d'être spéracatifique. Si on trouve les ingrédients, bien entendu!

Pour ajouter à la cochonceté du dessert, faites-y couler une ganache au chocolat.

Gâteau au chocolat du restaurant le Cluny

12 ou 16 portions

180 g + 60 g de pistoles de chocolat au lait, hachées grossièrement
110 g (1/2 tasse) de beurre doux
250 ml (1 tasse) d’eau bouillante

3 œufs, température pièce
400 g (2 tasses) de sucre
10 ml (2 c. à thé) de vanille

125 g (1/2 tasse) de crème sure (crème aigre)
5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude

280 g (2 tasses) de farine
60 g (1/2 tasse) de poudre de cacao
7 ml (1 ½ c. à thé) de poudre à pâte
2 ml (½ c. à thé) de sel

Préchauffer le four à 350 °F (180°C).

Beurrer généreusement un moule à cheminée et le fariner. J'utilise un moule à gâteau des anges Wilton que je n'ai jamais beurré ou fariné, c'était parfaitement déconseillé sous peine de déclencher de violents cataclysmes, et le résultat est parfait.

Au bain-marie, fondre 180 g (6 on) de chocolat avec le beurre. Ajouter l’eau bouillante. Réserver.

Dans un grand saladier, battre ensemble les œufs, le sucre et la vanille. Réserver.

Dans un autre bol, battre ensemble la crème sure et le bicarbonate. Réserver.

Dans un grand saladier, mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

Au mélange de chocolat, ajouter le mélange d'oeufs et sucre. Mélanger avec une cuillère jusqu'à homogénéité.

Verser le mélange chocolaté sur les ingrédients secs. Incorporer à la cuillère. Fouetter ensuite jusqu'à ce que les ingrédients secs soient complètement incorporés.

Incorporer la crème sure et le reste du chocolat haché.

Verser le mélange dans le moule.

Cuire environ 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un pic en ressorte propre.

Démouler le gâteau sur une grille, le laisser refroidir.

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Je serai plus ou moins absente cette semaine. C'est la relâche et ce sera bienvenu. Bonne relâche à tous.

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Publié à 10:31 AM | Commentaires (20)