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septembre 30, 2007

Murgh Jalfrasie ou Poulet aux légumes à l'indienne

Nous sommes samedi soir, et comme Rebecca Bloomwood, j'ai eu envie de préparer un curry. Je n'ai pas fait brûler mes épices après 3 essais. Je n'ai pas trop épicé en lançant toutes mes épices à la fois dans le mélange. Je n'ai pas empoisonné ma coloc Suze. Je n'ai pas terminé la soirée en larmes! J'ai suivi une recette du Bombay Palace.

Murgh Jalfrasie ou Poulet aux tomates à l'indienne inspiré des Confessions d'une accro du shopping

1 kg de cuisses de poulet désossées, coupées en lanières
2 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de beurre
1 c. à thé de graines de cumin
1 gros blanc de poireau (ou 3 petits), en rondelles
2 grosses tomates, pelées et épépinées
2 poivrons verts, en fines lanières (je n'en avais pas)

Masala sec

1/2 c. à thé de paprika
1/2 c. à thé de piment d'Espelette
1/2 c. à thé de curcuma

3 gousses d'ail, écrasées
Gros comme une noix de Grenoble de gingembre frais, râpé
2 c. à soupe de vinaigre de cidre
2 c. à soupe de purée de tomate
60 ml (1/4 tasse) de bouillon de poulet
Sel et poivre, au goût
Pluches de coriandre, hachées

Dans une grande casserole, faire chauffer l'huile d'olive et le beurre. Ajouter les graines de cumin et cuire durant 30 secondes.

Ajouter le poulet. Lorsque le poulet est blanc, ajouter les poireaux, les poivrons et les tomates. Faire cuire jusqu'à ce que le liquide ait réduit de moitié.

Ajouter le masala sec, l'ail, le gingembre, le vinaigre, la purée de tomate et le bouillon de poulet. Cuire à feu modéré- vif jusqu'à ce que la sauce ait réduit. Saler et poivrer. Servir sur du riz basmati Tilda.

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Publié à 04:10 AM | Commentaires (14)

septembre 28, 2007

Potimarron et poireaux en potage pour faire végétarien

La semaine dernière, j'ai fait cuire mon potimarron au four. Cette semaine, j'ai envie d'y goûter. Halloween s'en vient.

Pour mes amis de la ferme, on peut faire la même chose avec la splendide courge Sweet Mama que Stephen a glissé dans notre dernier panier! Ne la gardez pas pour décorer les escaliers le 31 octobre, elle mérite beaucoup mieux.

Vous vous souviendrez que j'ai aromatisé le potimarron. Maintenant, dans ce potage, il n'y a plus rien à faire. Sinon, je vous invite à l'assaisonner, le goût des courges n'est pas si relevé que ça!

Potimarron et poireaux en potage pour faire végétarien

Chair d'un potimarron déjà cuite au four et assaisonnée
1 poireau
1 gousse d'ail, écrasée
750 ml de bouillon de légumes
Huile d'olive

Dans une casserole, chauffer l'huile. Ajouter le poireau que vous aurez mis en rondelles. Faire tomber pendant quelques minutes. Ajouter l'ail et les morceaux de potimarron. Faire cuire ensemble pendant quelques minutes, le temps que le poireau soit tendre et que le potimarron soit chaud.

Ajouter le bouillon. Porter à ébullition. Laisser mijoter pendant 10 minutes. Goûter et rectifier l'assaisonnement, si besoin. Passer au mélangeur. Allonger si besoin avec du bouillon. Servir avec des grissines.

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Puisque c'est Halloween bientôt, j'ai bien envie de faire mes grissines maison et de leur donner une texture inquiétante, un peu comme Giacometti l'a fait avec ses sculptures. Vous avez remarqué les graines de citrouille en garniture ? J'aime beaucoup leur goût. Et quelle couleur ! shalloween.16083.gif

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© Tarzile.com, 2007

Publié à 01:47 AM | Commentaires (11)

septembre 27, 2007

Des tacos assaisonnés maison

Vous aimez les tacos parce que les enfants les aiment. Ils sont faciles à préparer. Vingt minutes suffisent souvent. C'est plus rapide que de commander de la pizza ou d'en faire cuire une surgelée au four!

J'aime les tacos mais..., parce qu'il y a un mais. Les coquilles rigides me semblent assez grasses. Et le sachet d'assaisonnement contient du sel. Un peu trop à mon goût. Bien sur, nos papilles aiment le sel. Nos artères, un peu moins.

Mon défi? Assaisonner la viande pour qu'elle soit bonne et pour que je puisse me passer des assaisonnements tout fait.


Des tacos assaisonnés maison

450 g de boeuf haché ou de porc haché
1/2 c. à thé (café) d'origan séché
1/4 c. à thé (café) de cumin en poudre
1 c. à thé de sel
Quelques tours de moulin à poivre
1 ou 2 pincées de sel d'ail
1 ou 2 pincées de sel d'oignon
1 pincée de piment d'Espelette

Dans une poêle, faire chauffer un peu d'huile de canola (colza). Faire revenir la viande. Lorsque la viande a perdu sa couleur rosée, ajouter les assaisonnements. Faire cuire jusqu'à ce que la viande soit parfaitement cuite.

Farcir des coquilles à tacos (que vous aurez fait chauffer selon les instructions du fabricant) avec ce mélange. Garnir avec des tomates fraîches, de la laitue, de la guacamole, de la crème sûre (crème aigre) ou du fromage cheddar râpé.

Je sais, les Mexicains doivent ricaner en voyant comment nous avons récupérer ce plat. Ils doivent aussi se marrer puisque nous sommes probablement les seuls à utiliser de la viande de boeuf pour préparer ce plat. C'est une autre culture, comme le dit si bien Astérix...

Verdict ? C'est foule bon ! Plus besoin d'épices en poudre.

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© Tarzile.com, 2007

Publié à 05:29 AM | Commentaires (8)

septembre 24, 2007

Pour cuisiner les graines de citrouille avec le magazine À bon vin, bonne table

... il faut d'abord en avoir sous la main. À cause des allergies alimentaires dans mon entourage, j'achète peu de graines ou de noix. Mais le dernier À bon vin, bonne table m'a conquise.

On y retrouve des recettes simples qui mettent en vedette la graine de citrouille. Ces petites graines qui rappellent la pistache par leur couleur et qui ont bon goût, ce que j'ignorais.

J'ai ramé un peu pour en trouver. Chez mon fournisseur habituel, Aliments Papillon, on offrait des graines non décortiquées. Je n'ai pas allumé. Je me suis dit que ça devait être facile. Non. C'est toute une tâche de décortiquer ces graines sans les briser. (Je remercie les gens qui le font pour nous, où qu'ils se trouvent sur la planète.)

J'ai renoncé, n'ayant pas deux heures à consacrer à la zénitude de cette occupation. J'en ai trouvé en vrac, dans un supermarché près de chez moi. (Elles viennent probablement de Chine !) Je sais que la Meunerie Milanaise en offre. Mais ce produit ne s'est pas rendu dans mon patelin.

On dit que les graines de citrouille sont fragiles en raison de leur teneur en gras insaturés et polyinsaturés. Mieux vaut les acheter dans un endroit où il y a un taux de roulement rapide des stocks. Je sais, ce n'est pas évident. Je me vois demandant à Monsieur IGA : Dites-donc mon brave, votre taux de rotation des stocks s'élève à combien déjà ...? Il vaut donc mieux les conserver au frigo pour éviter qu'elles ne rancissent.

Tout cela pour dire que maintenant que j'ai des graines de citrouille d'un si beau vert, je pourrai préparer les magnifiques recettes du magazine À bon vin, bonne table qui m'avait été recommandé par Ninnie de Mitaine écarlate et par Miss Diane. Mesdames, vous aviez raison, c'est une pure merveille, ce magazine. Pourquoi un blog, Tarzile ? Pour les échanges, avant tout pour les échanges.

Publié par la LCBO, équivalent ontarien de la SAQ, il l'est dans les deux langues officielles du Canada. Merci monsieur Trudeau ! Il en coûte 25 $ par année pour recevoir cette bible. C'est donné.

Vous postez un chèque de 25$, tiré au nom de LCBO ainsi que vos nom et adresse à l'adresse qui suit :

LCBO
Services en français
55, boul. Lake Shore Est
Toronto ON M5E 1A4

Cette somme sert à défrayer les frais de poste uniquement. Si vous passez en Ontario, arrêtez dans une LCBO et le magazine est gratuit! (Merci Mélanie!)

Le service est d'une rapidité affolante. Et le magazine, une pure merveille. Cheers!

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Publié à 09:08 AM | Commentaires (5)

septembre 23, 2007

Pour prolonger la saison du potimarron...ou comment conserver le potimarron ?

J'aime les courges d'hiver, comme les appelle mon fermier. Je sais que viendra inévitablement le jour où il n'y aura plus de ces magnifiques courges sur le marché.

J'en ai fait l'expérience au printemps dernier. J'ai eu besoin de potimarron pour réaliser certains plats et voilà que j'ai dû me contenter de citrouille en boîte. Elle n'est pas vilaine, cette purée. Même qu'elle est très bonne. Mais rien à voir avec les délicieux potimarrons que l'on retrouve sur le marché ces jours-ci. Et en plus, au début juin, ce produit a été délisté pour la période estivale. Il n'était plus en épicerie. Comme si nous boudions la citrouille durant les mois d'été.

Donc, pour être certaine de pouvoir savourer mes plats préférés cet hiver, je fais de la purée cet automne.

Comment ? Facile. Je coupe le potimarron en quartiers. Je ne le pèle pas ! Je le dépose sur une tôle à biscuits et j'enfourne dans un four préchauffé à 180 °C (350 °F), après avoir assaisonné avec de la sauge, du romarin, du piment d'Espelette dans un peu d'huile d'olive.

Après 60 minutes, je vérifie la cuisson et je sors du four si la chair est tendre. Je gratte l'intérieur du potimarron. Je dépose la chair dans le robot culinaire. Je pulse en versant un peu d'eau, si besoin. Je congèle 250 ml (1 tasse) de purée dans des sacs Ziploc.

Cet hiver, à moi les tartes, les biscuits, les veloutés, les gâteaux, etc...

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Publié à 05:32 AM | Commentaires (12)

septembre 21, 2007

Saumon fumé, hummus et avocat en sandwich

Travailler à domicile, c'est chouette. Pour moi, le seul bémol, c'est l'heure du lunch. Aucune motivation à sortir ou à me préparer un repas attrayant. Et bien entendu, je n'ai pas préparé mon lunch la veille. Un midi, mon estomac criait famine pendant que je m'entêtais à terminer un texte. Je me suis extirpée de mon fauteuil à contrecoeur lorsque cette recette m'est revenue à la mémoire.

Je l'ai adaptée d'un livre que j'ai trouvé chez Winners, en solde. Son titre : Smoked salmon - Delicious innovative recipes par le chef Max Hansen.

Il vous faut un peu d'hummus. Bien sur, si vous n'en avez pas, vous prendrez de la mayo. Plus gras, mais aussi bon.

Je ne fais pas de publicité. Mais lorsque j'aime un produit, je le dis. Le pain que j'aime ? Première Moisson ou Le Pain Doré. Le saumon ? La fée des grèves. Je n'ai pas de mérite. Il fond dans la bouche, ce saumon.

Saumon fumé, hummus et avocat en sandwich

2 tranches d'un excellent pain, grillées
2 c. à soupe d'hummus
Quelques tranches de saumon fumé
Trois tranches de tomate
Le quart d'un avocat, en tranches fines
Une giclée de jus de citron
Quelques feuilles de roquette (arugula ou rucola)

Tartiner les deux tranches de pain avec l'hummus. Y déposer les tomates et le saumon fumé. Asperger le saumon avec quelques gouttes de jus de citron. Déposer la roquette sur l'autre tranche; sur la roquette, les tranches d'avocat qui auront aussi été aspergées d'une giglée de jus de citron. Refermer le sandwich. Déguster.

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Bon après-midi.

Publié à 09:10 AM | Commentaires (10)

septembre 20, 2007

Pasta alla Norma d'après Jamie Oliver

J'admire Jamie Oliver. J'aime sa créativité, sa simplicité et son audace. Il trouvera toujours le moyen d'ajouter l'ingrédient qui transfigure un plat simple et archi connu. Est-ce ce qu'on appelle le génie ?

J'aime aussi son style très personnel. Il écrit comme on parle. Un glug par ci, un swig par là. Ce langage imagé qui peut désarçonner le débutant nous ramène à l'essentiel : vas-y à l'oeil, goûte et pose ton propre jugement. C'est toi qui va manger, c'est donc toi qui sait !

J'avais un reste d'aubergines grillées de la charlotte aux aubergines. Fallait les utiliser. J'ai pensé aux pâtes à la Norma, un classique de la cuisine italienne. J'ai ouvert le livre de Jamie et j'ai découvert ses secrets.

Le résultat ? Mon Chéri a goûté et a dit que le goût complexe était digne du resto italien qu'on fréquente de temps à autre. Puce, qui n'aime pas les aubergines, a goûté pour affirmer que c'était foule bon. Autopromotion!

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Pasta alla Norma d'après Jamie Oliver

2 portions gourmandes

Huile d'olive
1 aubergine, coupée en rondelles et grillée
2 gousses d'ail, écrasées
1 pincée d'origan séché
1 pincée de piment d'Espelette
6 tomates italiennes pelées, épépinées et écrasées ( ce qui, au final, donnera environ 250 ml ou 1 tasse)
1/2 c. à thé (café) de vinaigre de cidre de pommes (Jamie suggérait un vinaigre aux herbes, ce que je n'ai pas)
Feuilles de basilic
Quelques feuilles de roquette (facultatif, mais bin bon. Vous aurez reconnu l'expression fétiche de Pinard.)
Parmigiano reggiano
Linguines

Dans une grande poêle, verser un peu d'huile d'olive. Ajouter les tranches d'aubergine et les saupoudrer d'origan et de piment d'Espelette. Ajouter l'ail et la moitié du basilic. Chauffer. Ajouter le vinaigre et les tomates. Chauffer durant dix minutes environ. Saler et poivrer.

Faire cuire les linguines. Égoutter et ajouter à la sauce. Bien mélanger. Ajouter le reste du basilic et la roquette. Rectifier l'assaisonnement.

Servir dans des assiettes creuses chaudes. Râper du parmigiano sur les pâtes. Enjoy!

J'avais une aubergine blanche. Bien entendu, une aubergine pourpre fera meilleur contraste sur la photo.

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© Tarzile.com, 2007

Publié à 11:52 AM | Commentaires (11)

septembre 17, 2007

À notre chère Tarzile!

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Et zou! Un gâteau quatre-quarts citronné... en deux temps, trois mouvements,

Puce et ton Chéri.
xxx

P.S. À noter que le démoulage a été difficile.

Publié à 07:29 PM | Commentaires (46)

septembre 16, 2007

Les pommettes de la ferme du Zéphyr

Mon fermier a déménagé sa ferme sur un terrain adossé à l'arboretum Morgan. Sur ce terrain, il y a des pommiers plantés là par monsieur Morgan (les magasins La Baie) dans les années 50. Ces pommiers ont été laissés à l'abandon et Stephen a l'intention de les revitaliser.

N'est-ce pas touchant de voir un fermier poursuivre un rêve amorcé il y a plus de 50 ans ? Moi, ça me touche ! Dire que j'en profite aussi ! Pincez-moi !

Cette semaine, dans mon panier, il y avait ces minuscules pommes. N'y croquez pas, elles sont sûres. Elles feront, semble-t-il, une délicieuse gelée. Je la ferai cette semaine. Si vous connaissez une recette, laissez-moi un hyperlien ou un mot. C'est une première pour moi.

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Aujourd'hui, c'est la journée Tomates. D'après mon Chéri, maître des opérations, les Romanella n'ont jamais été aussi sucrées. Même l'eau de végétation est délicieuse. C'est rare.

La saison des tomates bat son plein. Il y en a beaucoup sur les marchés et elles sont vraiment belles. Un conseil. Achetez vos couvercles Mason avant. Déjà, il y a pénurie de couvercles wide mouth ou 86 mm. J'ai trouvé les miens au Canadian Tire de Vaudreuil-Dorion, après une épopée digne d'Homère. Je vous laisse. Le Chef des tomates réclame mon aide.

Bon dimanche.

Publié à 10:53 AM | Commentaires (9)

septembre 15, 2007

Les écureuils qui aimaient trop les tomates...

On le saura. L'été 2007 n'a pas été le meilleur pour les tomates. Trop froid puis trop chaud. Trop pluvieux puis trop sec. Pas assez de soleil. Mais qui a parlé des écureuils?

Cet été, les écureuils de toute provenance ont découvert mon potager. Ils se sont régalés et se régalent encore de mes tomates. Chaque matin, je ramasse des tomates dans lesquelles ces malotrus ont pris une bonne mordée ou deux. Jusqu'à ce matin, ils avaient un faible pour les tomates rouges. Cette nuit, ils se sont attaqués aux Green Zebra et aux Jaune Flamme. Stop!!

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Je ne vais pas asperger mes tomates de piment. Le vent très fort qui souffle souvent sur mon coin de pays aura tôt fait de le disperser.

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Mon Chéri me dit que ses clients entourent leurs tomates avec la célèbre broche pour cage à poules ! Je pourrais aussi cadenasser mes plants, une fois lancée. Avant d'emprisonner mes plants de tomates, je cherche une solution de rechange.

J'ai besoin de vos lumières. Vous avez vécu une pareille attaque ? Vous avez trouvé la solution miracle ?

Toutes les suggestions seront étudiées avec sérieux. Y compris la recette d'écureuils au vin rouge et aux tomates! Mais sont-ce vraiment des écureuils ? Regardez la mordée et dites-moi ce que vous en pensez.

Publié à 05:39 AM | Commentaires (17)

septembre 14, 2007

Potage anticancer : pourquoi cette déclaration ?

Let your food be your medecine disait Hippocrate, le père de la médecine. Le velouté de betteraves au chocolat noir et au vin rouge en verrine dont je publiais la recette ici a suscité un questionnement. Pourquoi l'épithète anticancer ? Voilà une question très pertinente.

Laissez-moi vous parler d'une vague de fond en Amérique, puisque c'est le continent sur lequel je vis.

Il y a quelques années, Andrew Weil, médecin diplômé de Harvard, a fait connaître les résultats de recherches menées un peu partout. Il a colligé les résultats et mis en lumière des aliments qui auraient des propriétés anticancérigènes, dont le thé vert, le chou et le chocolat noir.

Au Québec, le Dr Richard Béliveau a poussé l'investigation. Il a publié le livre Les aliments contre le cancer. Je ne résumerai pas ce livre qui mérite une lecture attentive. Je me contenterai de citer quelques extraits des écrits du Dr Béliveau, qui est notamment directeur du Laboratoire de médecine moléculaire au service d'hémato-oncologie du Centre de cancérologie Charles-Bruneau de l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal.

Pourquoi l'auteur du velouté l'a-t-il (elle) ainsi nommé ? Parce qu'il contient des ingrédients ayant démontré des propriétés anticancer.

Lesquelles, me demanderez-vous ? La betterave. Elle contient notamment du diindolylméthane (DIM) qui pourrait freiner la croissance de cancers du pancréas, du colon, de la vessie et des ovaires. Un profil plus complet est disponible sur le site Passeport santé.

Le chocolat noir à 70%. Quelle belle nouvelle, tout de même. Il contient des polyphénols qui pourraient retarder de manière significative le développement de certains cancers provoqués par des substances cancérigènes. Bon à savoir. Des études ont prouvé que le lait empêche l'absorption des polyphénols du chocolat noir. Il est préférable de consommer le chocolat noir sans boire de lait. (p. 119)

Le vin rouge, autre bonne nouvelle. Il contient une molécule, le resvératol, qui prévient l'apparition de cellules cancéreuses et empêche les cellules cancéreuses déjà présentes d'atteindre un stade mature. (p. 116) Le Dr Béliveau suggère d'en prendre un verre par jour.

Le gingembre. Par l'action anti-inflammatoire du gingérol, il pourrait jouer un rôle protecteur important dans la prévention de plusieurs cancers. (p. 91)

Pour ce qui est des graines d'anis, je n'ai trouvé aucune déclaration ou résultat de recherche. Peut-être est-ce à cause du lien entre le fenouil qu'elles sont ajoutées dans ce potage. De toute manière, c'est bon, de l'anis.

C'est sans doute pour toutes ces raisons que ce potage a été désigné sous le nom de potage anticancer.

Je me souviens d'une déclaration de Daniel Pinard lorsque ces livres de recettes ont été publié. Il a exhorté les gens à manger plus de fruits et de légumes variés au quotidien. N'est-ce pas une prescription attrayante ?

Pour ma part, je ferai sans doute de la sauce tomate ce week-end. Un concentré de lycopène, pour peu qu'elle soit cuite. (p. 109)

Bon week-end!

Je vous invite à consulter les deux livres signés par Richard Béliveau : Les aliments contre le cancer et Cuisiner avec les aliments contre le cancer.


Publié à 09:51 AM | Commentaires (8)

Velouté de betteraves au chocolat noir et au vin rouge en verrine

Recette mieux connue sous le nom de Potage anticancer. Cette recette, je l'ai glanée chez Lucie qui l'avait découverte sur le site de cyberpresse en 2006.

Elle est tirée d'un article paru dans le Soleil et signé par la journaliste Louise Lemieux. J'ignore de quel livre est tirée cette recette et qui est son auteur. Est-ce Louise Rivard ou Jean Soulard ? Je l'ignore et j'en suis désolée. Si quelqu'un le sait, je le prie d'éclairer ma lanterne. Il faut rendre à César ce qui est à César!

Si vous aimez l'exactitude, je crois bien que je vais vous décevoir. Tout dans cette recette fait appel à votre sens de l'improvisation. Que l'arbitre Ponton ne me pénalise pas pour cabotinage ou pire, pour décrochage!

Alors, si l'impro ne vous effraie pas, suivez-moi.

Velouté de betteraves au chocolat noir et au vin rouge en verrine

1 portion

4 mini betteraves, pelées et tranchées
Assez d'eau pour couvrir les betteraves
10 g de pistoles de chocolat noir, en morceaux
1 petit gloug de vin rouge, au goût
1 pincée de gingembre frais râpé
5 ou 6 grains d'anis, pour faire sympa

Déposer les betteraves dans une casserole et recouvrir avec l'eau. Couvrir et porter à ébullition. Faire mijoter à feu doux jusqu'à ce que les betteraves soient cuites, ce qui peut prendre 30 minutes. Quel légume rebelle tout de même!

Ne pas égoutter. Ajouter le chocolat et brasser pour qu'il fonde. Ajouter le vin et le gingembre. Brasser encore. Ajouter les grains d'anis. Réduire en purée et déguster froid.

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Alors ? Le chocolat et le vin neutralisent le goût de la betterave. Une entrée d'un chic fou et santé qui ferait un excellent dessert aussi. Que voulez-vous de plus ?

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© Tarzile.com, 2007


Publié à 05:15 AM | Commentaires (19)

septembre 13, 2007

Betterave en marinade à la chinoise

La betterave. Pour Nathalie de Ligne et papilles, je veux bien. Mais à ma manière. Cru si possible, comme Bergeou me l'a enseigné. On verra si j'ai le même coup de foudre que l'an dernier. J'ai tiré cette recette du livre de Gabrielle Keng-Peralta, Les baguettes magiques d'une Chinoise de Lyon.

Mon verdict ? Ça goûte la betterave, mais c'est bon. Aussi, c'est peut-être un peu gras. C'est à cause de mon huile de sésame, je le sais.

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Betterave en marinade à la chinoise

3 c. à s. de sauce soja
2 c. à s. de vinaigre de cidre de pommes
2 c. à s. de sucre granulé
1 c. à s. d'huile de canola
2 c. à s. d'huile de sésame
Sel
3 petites betteraves grelot, pelées
Poivre

Préparer la vinaigrette. Réserver. Trancher les betteraves en fines rondelles. Les déposer dans la vinaigrette. Mariner pendant 10 minutes. Poivrer avant de servir.

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Publié à 05:41 AM | Commentaires (15)

septembre 11, 2007

Comment entreposer l'ail ?

J'ai toujours acheté une ou deux tresses d'ail à l'automne. Enceinte, mon odorat s'est soudainement développé. Le parfum de l'ail suspendu dans la cuisine m'était devenu intolérable.

J'ai caché la tresse dans la chambre froide où, sous l'effet de l'humidité, elle a moisi. Ce qui ne m'empêche pas de faire des provisions à chaque automne, mon odorat ayant repris son niveau normal depuis.

Dans les marchés, les fermiers nous offrent des bulbes d'ail à bon prix. Mon fermier m'offre d'acheter l'ail à la livre (pound ou au poids) pour en faire provision. J'aime l'idée puisque durant l'hiver, on trouve de l'ail bio en provenance de Chine. N'y a-t-il pas quelque chose d'incongru dans cette dernière phrase. Si je demandais son avis à Jean Lemire ou à Pinard, que diraient-ils ?

Mon fermier a glissé des instructions dans mon panier la semaine dernière. J'y ai appris des choses intéressantes que je tiens à noter dans mon blogue. Un blogue, c'est aussi et avant tout un pense-bête.

Voici ces précieux conseils :

L'ail aime être au sec;

L'ail n'aime pas se faire bronzer directement sous les rayons du soleil;

L'ail aime que la température soit constante;

La température de la pièce lui convient tout à fait, il n'a pas besoin de se cacher dans le tiroir à légumes du frigo;

On le range dans un sac de papier brun ou dans un pot en terre cuite. Ce sac sera déposé dans le garde-manger, pas aux côtés de la plaque de cuisson (Oups, ce que je faisais sans savoir).

Bon magasinage au marché ! Pour des prix abordables, au marché de DDO, on solde souvent l'ail la semaine qui précède la fermeture, soit celle du 31 octobre.

Le samedi, au marché en plein air de Saint-Anne de Bellevue, la ferme du Tourse-Sol offre de l'ail dans son kiosque. À NDG, Stephen Homer de la ferme du Zéphyr en offre aussi. Avec ces achats, vous serez à l'abri des attaques des vampires qui ne manqueront pas de sillonner les rues le 31 octobre.


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septembre 10, 2007

Le temps du cannage et des ustensiles essentiels

Dans La Presse du week-end, Jean Lemire nous exhortait à faire des provisions des légumes d'ici en prévision de la morte saison. Pourquoi ? Parce que ces légumes n'ont pas fait le tour de la planète, que leur transport n'a pas brûlé une quantité indécente de pétrole et parce ce qu'ils sont bons.

J'espère que vous n'êtes pas exaspérés de relire les mêmes phrases au sujet des légumes d'ici et de l'achat local. Que voulez-vous. Une formation en finance et en économie, ça laisse des traces. Je vous suggère de vous y faire parce que Daniel Pinard arrive avec son émission et il tapera sur le même clou. Semaine après semaine.

Je ne suis pas mécontente de partager la philosophie de Jean Lemire et de Daniel Pinard et de Vincent le canneux. Je suis en excellente compagnie. Je viens aussi de voir le documentaire de Al Gore, An Inconvenient Truth. Je dis documentaire, c'est plutôt un film d'horreur.

Voilà un bien long préambule pour vous parler d'un petit instrument fort pratique au moment du cannage. Lorsque vous utilisez des pots Mason, vous faites bouillir les couvercles pour ramollir le joint de caoutchouc. Ces rondelles, elles reposent dans l'eau bouillante. Vous voulez les saisir sans vous ébouillanter. Vous utilisez un bâton de plastique au bout duquel on a collé un aimant. Voici l'objet en question, en plein travail.

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Alors, J., j'ai répondu à votre question ?

Bon cannage!

Truc VLC (ou encore, méthode du roi du cannage, si vous avez écouté Radio-Can)

Notre Vincent national verse l'eau bouillante dans un bol de faïence contenant les couvercles, car dans un récipient ferreux, et de surcroît sur le métallique élément d'une cuisinière, les petits couvercles auraient fâcheuse tendance à demeurer obstinément attachés au fond, le magnétisme de la baguette magique s'y conduisant jusqu'au fond à travers eux.

Bon cannage ! (bis)


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septembre 09, 2007

Ce sont les hydrangées qui annoncent la fin de l'été

Quand les hydrangées rosissent, je sais que la fin de l'été est proche.

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Quand les hydrangées Anabelle passent du blanc au vert, je sais que l'été tirera bientôt sa révérence.


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Quand les guêpes s'énervent et tournent autour des dernières fleurs, c'est devenu évident. L'été achève. Même si le thermomètre indique plus de 30 °C. Même s'il y aura tournoi de tennis ce week-end. Même si on trouve encore des fraises du Québec au marché.

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Ce sont les hydrangées qui sonnent la fin de la récréation. Qui l'eut cru.


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© Tarzile.com, 2007

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septembre 08, 2007

Physalis franchetti en pleine terre

L'an dernier, je l'ai plantée dans un bac. Prudente, car cette plante a fort mauvaise réputation. Elle pourrait envahir tout le village si je ne fais pas attention. Cette année, je me suis lancée. Tant pis pour le village. Ce sera en pleine terre, rien de moins.

Elle a fait la guerre aux framboisiers. Elle s'étend doucement, ce qui me ravit. Mais elle a une faiblesse, cette physalis. Elle est sensible à certains insectes ravageurs qui ont grignoté presque toutes ses feuilles. Ce qui ne l'a pas empêché de profiter.

Et qu'elle est jolie, cette lanterne toute orange. Elle illumine la terrasse. C'est tout ce que je lui demande. Et comme elle en a la couleur, elle annonce Halloween.

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Compote de pommes au jus de canneberges de Philippe Mollé

Hier, à la ferme, on m'a donné des pommes cueillies sur des pommiers plantés par un certain monsieur Morgan dans les années 50. Le verger a été laissé à l'abandon.

Cette année, Stephen a repris en main le verger qui jouxte sa ferme. Il se donne quelques années pour que les arbres soient productifs.

On m'a bien expliqué que ces pommes ne sont pas à croquer. Elles feront une excellente compote ou une gelée mémorable.

Quel beau hasard. Justement, j'avais noté une recette de compote que Philippe Mollé avait publié dans le Elle Québec.

Après avoir coupé les pommes, j'ai constaté qu'elles ne conviennent pas pour la compote. J'ai toutefois des Paula Red qui pourraient convenir. Je les ai utilisées mais ce n'est pas parfait. Elles ne compotent pas parfaitement et au moulin à légumes, elles sont rebelles. Il faudrait que je les passe au robot culinaire. Ce que je n'ai pas envie de faire, compte tenu de la semaine éprouvante que je viens de passer. Cependant, même si la texture n'est pas parfaite, le goût, lui est superbe. On sent une petite pointe de beurre et franchement, c'est très agréable. À refaire avec des pommes mieux adaptées à la cuisson et ce sera divin, je le sais.


Compote de pommes au jus de canneberges de Philippe Mollé

1,5 kg net, de pommes Cortland, écoeurées
125 ml (1/2 tasse) de sirop d'érable
45 ml (3 c. à soupe) de jus de canneberges
30 ml (2 c. à soupe) de beurre
Quelques brins de romarin

Déposer tous les ingrédients dans une casserole. Faire tomber pendant 20 minutes. Mettre en purée avec un moulin à légumes. Conserver au réfrigérateur ou congeler.

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septembre 07, 2007

Conversion Farenheit - Celsius : pour en finir avec la recherche

J'ai appris à cuisiner avec une balance électronique qui détermine le poids en grammes. J'ai acheté des thermosondes qui parlent le Celsius.

Malgré le fait que le système métrique ait été adopté partout sur la planète, il y a un groupe d'irréductibles qui résistent encore et toujours à l'envahisseur. Ces irréductibles fabriquent des fours qu'ils vendent un peu partout. J'en ai un.

Lorsque je lis des recettes et que je dois établir la correspondance, ce n'est pas toujours simple pour les températures moins usuelles. Je cherchais un peu partout et souvent, selon la source, les degrés variaient. Parfois de 25 ou 30 unités, ce qui est important, entre autre, pour la pâtisserie.

Pour mettre fin à cette incertitude qui empoisonne la vie, j'ai épluché dese livres de cuisine. J'ai contre-vérifié avec de savantes formules. Voici une table d'équivalence.

250 °F = 120 °C
275 °F = 135 °C
300 °F = 150 °C
325 °F = 160 °C
350 °F = 180 °C
375 °F = 190 °C
400 °F = 200 °C
425 °F = 210 °C
450 °F = 230 °C

Je vous quitte. J'ai oublié de ramasser mon panier de légumes hier. La fermière m'attend!

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septembre 02, 2007

Osso bucco d'après le roman Mangez-moi d'Agnès Desarthe

Vous avez déjà ouvert un roman à la page où on décrivait une recette pour la réaliser, par simple curiosité ? La vie est courte, faites donc une folie !

Pour ce qui est de Mangez-moi, c'est Julie qui m'a fait connaître cette auteure et ce bouquin. Quand une amie qui a des lettres me fait une recommandation, j'y vais sans poser de question. Ce qui change de l'ordinaire, mon entourage vous le confirmera.

J'ai aimé. Ce qui m'a séduite, ce sont les recettes qu'Agnès effleure au fil de la quête de Myriam, le personnage principal qui exploite un restaurant.

Pour que l'on sache où on va, voici les extraits pertinents du roman :

"Je retire la viande que je réserve dans un plat en terre pour jeter au fond de la marmite l'échalote hachée, l'ail en morceaux, le romarin et un bouquet de branches de persil plat. Je baisse le feu et je diminue la puissance de la hotte." (p. 85)

(...) " Il est temps que je déglace au vin blanc. J'offre à Vincent mon côté pile et je verse une demi-bouteille de muscadet. Je remue, réjouie par l'effluve délicieux. Une fois les morceaux de veau déposés dans la sauce rousse, je flambe au cognac. " (p. 86)

(...) "Je me concentre donc sur la sauce tomate et la préparation de la cremolata, un mélange de zeste de citron, de basilic, d'huile d'olive et de parmesan que j'ajouterai au moment de servir. " (p. 87)

(...) "Je couvre la viande sur laquelle j'ai versé le coulis de tomates et je m'assieds pour trinquer avec lui. (P. 87)

Vous comprenez qu'après avoir lu ces lignes et les avoir soulignées, il fallait que je fasse cet osso bucco.

Osso bucco d'après le roman Mangez-moi d'Agnès Desarthe

Huile d'olive
4 jarrets de veau
2 grosses échalotes, coupées en gros dés
2 gousses d'ail, écrasées
Quelques aiguilles de romarin
4 branches de persil plat
325 ml de Muscadet La Sablette
Cognac
1 boîte (398 ml ou 14 on) de tomates Aurora Pezzetoni
Sel et poivre au goût

Dans une cocotte, chauffer l'huile. Dorer les jarrets de veau à feu vif. Réserver.

Essuyer la cocotte. Verser de l'huile. Jeter les échalotes, l'ail, le romarin et le persil. Réduire le feu. Verser le vin et déglacer (ce n'est pas roux).

Ajouter les jarrets de veau. Verser un peu de cognac et faire flamber (je n'ai pas fait car je n'ai pas de cognac à la maison).

Verser les tomates sur le veau. Saler et poivrer. Glisser au four préchauffé à 325 °F (175 °C). Retourner les jarrets à toutes les 30 minutes. Si le liquide réduit trop, rajouter un peu de vin ou d'eau. Le plat est prêt lorsque la viande est très tendre.

Pendant que l'osso bucco distille ses arômes dans la maison, je prépare la gremolata.

Prélever le zeste d'un citron. Le hacher à l'aide d'une mezza lune avec une grosse poignée de basilic. Râper un cube de parmesan d'une quinzaine de grammes sur les fines herbes. Déposer ce mélange dans un bol et l'humidifier avec assez d'huile d'olive. J'ai fait l'erreur de hacher le basilic trop tôt. Cette herbe s'est oxydée, vous vous en doutez bien. La prochaine fois, je hacherai le basilic au moment de servir seulement.

J'ai beaucoup aimé. Est-ce à cause du muscadet que je n'ai jamais utiliser dans ce plat ou de la qualité exceptionnelle de la viande ? Je n'ai pas de photo. Hier, un vortex qui s'est matérialisé à l'heure du repas qui m'a empêchée de me concentrer.

Si vous faites flamber, donnez de vos nouvelles. Voilà un bon plat pour célébrer la Fête du Travail.

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© Tarzile.com, 2007

Publié à 07:21 AM | Commentaires (21)

septembre 01, 2007

À la mémoire de notre ami Robert

J'utilise peu ce blog pour parler de notre vie privée. Je ferai exception aujourd'hui. C. et A. me pardonneront certainement. Notre ami Robert est décédé cette semaine. Il a combattu un cancer avec tellement de courage et de dignité.

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Robert était une force de la nature, un roc, un pilier. Lorsqu'il faisait quelque chose, il y mettait tout son coeur. Un jour que Claire lui faisait remarquer que les policiers (dont il faisait partie) ne pratiquaient que le jogging, il a été piqué au vif. Bye bye jogging. Il s'est lancé dans le ski, le vélo et le patin à roues alignées. Je dois en oublier.

Le vélo ? Il a traversé le Canada en vélo. Le ski ? Il était patrouilleur dans un centre des Laurentides et a skié sur toutes les montagnes de la Terre.

Robert aimait tant le ski. À cette période de l'année, il n'en pouvait plus d'attendre la neige. Il installait des roulettes sous ses skis et arpentait la piste cyclable. Impossible de le manquer.

Durant le grand verglas, il a passé des nuits entières dehors, au milieu de la rue plongée dans l'obscurité totale. Les bras croisés, il ouvrait l'oeil. Nous avons laissé notre maison la tête en paix. Nous savions qu'elle était en sécurité sous sa surveillance.

On peut croire qu'un policier est une personne sérieuse, qui ne fait pas de vague. Robert est devenu sérieux après une jeunesse assez bruyante. Son meilleur mauvais coup ? Faire conduire le gérant d'un grand magasin aux urgences psychiatriques, en ambulance, en pleine nuit, bien attaché dans une camisole de force. La même nuit où il déclare avoir frappé sur un pont de métal à grands coups de masse. Pour voir quel bruit ça ferait. Et ça en faisait, du bruit!

Des vagues, il en faisait, Robert. Assez pour se faire interdire l'accès au bureau des officiels de la ligue de soccer. Il dérangeait, Robert. Mais il aimait tant les jeunes et le sport qu'il ne craignait pas de brasser la cage pour que les règlements soient appliqués.

Fort en gueule? Il ne craignait pas d'affronter publiquement ceux qui bidouillaient les faits. Même si cette personne était un célèbre chroniqueur automobile.

Robert, ton départ prématuré nous laisse tant de questions et si peu de réponses. Je me permets de supposer. Disons que Dieu vient d'ouvrir un centre de ski. Et qu'il ait eu besoin du meilleur patrouilleur. Il t'a recruté, c'est certain, c'est toi le meilleur !

PS. Dis-moi qu'il neige là où tu es!

À+


Publié à 05:03 AM | Commentaires (22)