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août 31, 2007

Une sOcca pour Ô délices

Marie-Laure nous a invités à délaisser le blé et le lait, le temps de ce challenge À vos casseroles. Je n'allais pas rater ce rendez-vous.

J'ai pensé à faire des muffins puis je me suis souvenu. J'ai vu trois recettes de socca depuis le début de l'été. J'y ai vu un signe.

Je ne peux pas vous raconter grand chose au sujet de cette crêpe, je n'y avais jamais goûté avant aujourd'hui. On dit que c'est le plat du pauvre. Le plat du pauvre ? Ben là, dirait Pinard !

J'ai fait cette crêpe jeudi soir, pour accompagner une ratatouille en cours de cuisson. J'avais pensé faire des pâtes mais puisque j'avais de la farine de pois chiches, j'ai choisi le chemin le plus long. Je ne l'ai pas regretté.

Je vous conseille de ne pas avoir peur d'assaisonner. Au début, j'étais craintive et par conséquent, la socca ne goûtait pas grand chose. Mon opinion a changé grâce au piment d'Espelette. Encore lui.

Une sOcca pour Ô Délices

125 g de farine de pois chiches
1 oeuf
1 / 2 c. à soupe d'huile d'olive
1 tasse (250 ml) d'eau
Sel et piment d'Espelette

Mettre la farine dans un bol. Ajouter l'oeuf et l'huile d'olive. Saler. Ajouter progressivement l'eau en fouettant pour obtenir une pâte à crêpe lisse. Il est possible que vous ayez trop d'eau ou, au contraire, qu'il vous en manque. À vous de voir. Laisser reposer le mélange pendant 30 minutes.

Faire cuire dans une poêle huilée pendant quelques minutes d'un côté. Tourner puis faites cuire pendant 2 minutes. Saupoudrer de quelques grains de piment d'Espelette.

La socca est au mieux au sortir de la poêle. Avec un peu de piment, c'est exquis. J'imagine que ce doit être vraiment bien avec du cumin.

J'ai acheté ma farine chez Adonis. Vraiment moins cher que dans un magasin d'alimentation naturelle qui pratiquait des prix qui frôlaient l'hérésie.

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août 30, 2007

Poulet aux tomates parce que c'est la rentrée

Hier, ma Puce retournait à l'école. La rentrée. Le réveil-matin. Les petits-déj obligés. Le coucher avant minuit. Les repas complets pris à heure fixe.

Pour inaugurer l'année, il a fallu que je vide mon panier de tomates, enfin bien garni.

Dans Saveurs provençales, j'ai trouvé une recette de poulet à la tomate. Pas vraiment pour les mercredis pressés, puisqu'il faut plus de 30 minutes pour le réaliser. Simple tout de même, vous verrez.

Poulet aux tomates parce que c'est la rentrée

Huile d'olive
4 cuisses de poulet
1 oignon, tranché
3 gousses d'ail
4 tomates bien mûres, pelées et épépinées
thym, laurier, persil
Sel, poivre
200 ml de vin blanc

Dans une cocotte, faire dorer le poulet dans l'huile d'olive. Réserver.

Dans la même cocotte, verser de l'huile si nécessaire et faire dorer l'oignon. Ajouter les tomates, l'ail, les aromates, le sel et le poivre. Cuire à feu vif pendant 5 minutes. Ajouter le vin et le poulet. Couvrir et cuire jusqu'à ce que le poulet soit tendre.

Au moment de servir, si la sauce est trop liquide, retirer le poulet et chauffer la sauce à feu vif. Servir sur des pâtes ou sur du riz.

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août 27, 2007

Comment conserver la bette à carde ?

Voilà une question que les membres d'une ferme ASC doivent se poser à un moment ou à un autre de l'été puisque ce légume est souvent cultivé par les fermiers qui offrent des légumes du patrimoine.

Une lectrice m'a posé la question. Moi aussi, j'ai reçu beaucoup de bette à carde. Je serai contente d'en avoir quelques sacs sous la main, lorsque la bise sera venue.

La bette à carde : comme l'épinard ?

En Italie, on traite la bette à carde comme l'épinard. Est-ce la même chose pour la congélation ? Un coup d'oeil au site du Ministère de l'agriculture du Québec m'indique que j'ai raison. Les deux légumes doivent être blanchis avant congélation. Cet hiver, je pourrai farcir des manicottis avec des bettes qui proviennent d'ici.

Comment faire ?

Séparer la feuille de la carde. Couper les feuilles en morceaux. Plonger dans une marmite d'eau bouillante salée. Blanchir durant 3 minutes. Sortir de l'eau. Plonger immédiatement dans un bain d'eau glacée pour stopper la cuisson (Merci Hugo). Égoutter parfaitement. Assécher. Glisser dans des sacs à congélation. Retirer l'air. Congeler.

Je sépare les cardes des feuilles au moment de la congélation. Comme ces deux parties n'ont pas les mêmes caractéristiques, je veux pouvoir y accéder de façon séparée.

Voilà!

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août 25, 2007

Confiture aux figues et à la vanille - suite et fin

Ma confiture a macéré au frais pendant toute une nuit. Quelques minutes et elle sera terminée.

Verser le mélange dans une casserole. Porter à ébullition. Chauffer à feu vif pendant 5 à 10 minutes en brassant de temps à autre. J'ai chauffé pendant 7 minutes. Écumer si nécessaire.

Retirer du feu pour enlever les gousses de vanille de la confiture. Redonner un bouillon. Vérifier la nappe, en vous assurant notamment que le mélange a atteint 105 °C.

Empoter à chaud en prenant soin d'ajouter un morceau de gousse de vanille dans chaque pot. J'avais des pots de 250 ml. J'ai fait bouillir pendant 5 minutes en suivant la méthode VLC. Me voilà propriétaire de 4 pots de confiture.

Ce matin, mon Chéri n'a pas pu résister à l'envie de goûter à ma confiture même si elle n'a pas reposé pendant 24 heures. Elle a une belle texture. Lui qui est capricieux - sa maman dit qu'il est spérécatifique - il a adoré.

Ce sera un bel ajout dans les paniers de Noël. Don't forget. It is never too soon to think about Christmas.

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août 24, 2007

Confiture aux figues et à la vanille d'après Christine Ferber

Elle ne porte pas le titre de Fée des confitures pour rien. Elle bonifie les fruits les plus humbles en les associant avec des aromates inusités ou avec d'autres fruits pour concocter un sublime feu d'artifice. Je parle de Christine Ferber.

Sa technique s'oppose à tout ce que j'ai appris auprès de ma mère et de ma grand-mère. Petites quantités, pas de pectine commerciale, production étalée sur plusieurs heures, voire plusieurs jours. J'ai découvert l'art du vrai en lisant son livre.

Lorsque j'ai vu des figues grecques au marché Jean-Talon, impossible de résister. J'avais la recette de Christine en tête. Il fallait que je m'exécute.

Confiture aux figues et à la vanille d'après Christine Ferber

1 kg de figues, lavées, essuyées et parées
800 g de sucre blanc granulé
le jus d'un petit citron bio congelé et décongelé
2 gousses de vanille, ouvertes

Couper les figues en lamelles. Mélanger les fruits, le sucre, le jus du citron, les gousses. On peut laisser l'écorce du citron. Couvrir d'un papier sulfurisé et laisser reposer au comptoir pendant une heure.

Pourquoi un citron congelé et décongelé ? Pourquoi l'écorce du citron ? Je tiens ce secret de Véro qui le tient de Francis Miot.

Je le cite : Le citron. Il est indispensable ! Un quartier de citron, congelé puis décongelé, ajouté directement lors de la cuisson empêche le sucre de se cristalliser et permet à la confiture de bien se figer.

Tout cela pour dire que j'ai ajouté du citron. Maintenant, je cherche des pots que je laverai à l'eau chaude. On se revoit plus tard pour la suite des choses.

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Envie d'autres recettes de confitures à base de figues ? Je vous invite à découvrir celle de Philippe Mollé, à base de figues, de pêches, de thé vert et de lavande. Ou les figues compotées au Porto de Mercotte.

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août 23, 2007

Docu-réalité : Tout sur la gourgane dont le nom de code est fève des marais

Brigitte voulait tout savoir au sujet de la gourgane. Avant son bain blanchissant, après, et tutti quanti. Voici donc un billet inspiré des documentaires éclairés dont la voix hors-champ a frappé à jamais nos jeunes cerveaux malléables.

La gourgane vit dans une cosse. À ne pas congeler en entier. La cosse aurait mauvaise mine en février. Essayez et vous verrez.


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On ouvre la gourgane. Quoi ? Elle se camoufle encore dans un linceul tout blanc ? Les fèves qui poussent au Lac seraient-elles plus frileuses que les autres ? Ne vous laissez pas berner, c'est une légende.

On détache la fève de la cosse. On la plonge dans un bain d'eau bouillante salée. Avec son manteau blanc.


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Après trois minutes, fini le bain. Hop, dans l'eau glacée. Pas besoin d'être aussi glacée que l'eau du célèbre Lac tout de même.

On prend une gourgane dans sa main. Son enveloppe blanche a cuit et est beaucoup plus facile à enlever. Un petit couteau bien pointu fera le travail. Quelle couleur elle a, cette gourgane.


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Voilà la récolte prête à être conservée.


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Publié à 08:21 AM | Commentaires (17)

août 21, 2007

Les haricots sont arrivés chez Birri - le temps de la congélation est là!

Vous fréquentez le marché Jean-Talon ? Vous connaissez le kiosque de Birri. Non ? Mais si, le kiosque où on offre la plus grande variété de piments à Montréal, des tresses d'ail et des poivrons. En plus du reste, bien entendu. Bon, ça vous dit quelque chose. Les employés de Birri portent l'uniforme, une salopette verte. On y rencontre un mordu de moto qui ne se fait pas prier pour parler de sa passion. D'accord, d'accord, vous savez de quel kiosque je parle.

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Nous y étions dimanche dernier. Mes piments jaunes, des piments italiens disent certains, ne sont pas encore prêts, ils devraient être disponibles dans deux semaines. Comme les tomates Romanella. Mais il y a des haricots, plusieurs sortes de haricots. Je préfère les blancs. Question de goût.

Chez Birri, on vide le sac devant vous. Pour que vous sachiez ce que vous achetez. C'est important car dans le sac, les haricots collés les uns aux autres développent de l'humidité, ce qui risque de faire pourrir. Ce n'est pas une légende urbaine, j'en ai fait l'expérience.

Ceux que j'ai choisi étaient encore verts. Risqué ? Non, ils continuent de mûrir chez moi, bien étendus sur le plancher de mon salon.

À chaque jour, je fais le tri et j'écosse ceux dont la cosse est bien jaune. Cette photo montre bien l'évolution du haricot. La gousse verte renferme des haricots verts. Ceux-ci ne mûriront pas dans le congélo. S'ils sont ensachés ainsi, ils goûteront le vert. La gousse jaune pâle est prête. Regardez-moi ces haricots. Parfaits. La gousse qui a commencé à sécher renferme des haricots qui perdent leur humidité. On laisse sécher et les haricots seront comme ceux qu'on achète en sac. Je n'attends pas que les haricots aient atteint ce stade pour les congeler.

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Comment conserver les haricots blancs ?

On congèle les haricots (pas la gousse) sans avoir besoin de les blanchir. De cette manière, au besoin, on peut obtenir des haricots pour une soupe sans avoir besoin de les faire tremper. De qui me vient ce truc ? Du grand Pinard et de Josée di Stasio, bien entendu.

On peut aussi les laisser sécher dans leur cosse. Dans ce cas, ils se conservent dans un pot de verre, à la température ambiante. Pas besoin de congélation. Mais il faut les réhydrater avant de les utiliser.

Aujourd'hui, j'ensache l'été.

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août 20, 2007

Comment congeler les gourganes ou fèves des marais

Ces fèves gourganes, on les aime et on veut en déguster cet hiver aussi. Des gourganes d'ici, pas celles qui viendraient du bout du monde. Question de respecter l'environnement. Alors, on les congèle comment, ces gourganes ?

On m'a posé la question il y a quelques jours. Avant de répondre, je voulais avoir des gourganes sous la main. Ça fait plus sérieux. Maintenant que c'est fait, je suis plus à l'aise.

Faut-il blanchir ?

La première question est quasi existentielle : Blanchir ou ne pas blanchir. Encore une fois, deux écoles de pensée s'affrontent. Il y a ceux qui congèlent les fèves sans autre forme de procès. Ils prélèvent les fèves et les déposent dans un Ziploc, j'imagine qu'ils compostent la gousse.

Cette méthode expéditive m'amène à me questionner. Comment enlèvent-ils l'enveloppe blanche qui protège la fève lorsqu'ils décongèlent le légume ? De quoi a l'air la couleur ? Le goût ? Je n'ai pas trouvé de réponse à ces questions.

Pourquoi blanchir ?

Sous-question. Pourquoi blanchir ? N'est-ce pas du temps perdu ? La congélation n'est-elle pas suffisante ? Il semble que non.

Les légumes contiennent des enzymes et des bactéries. La congélation ralentit leur action, elle ne la détruit pas. Autrement, pourquoi Walt Disney se serait-il fait congeler ? (Quel argument me direz-vous).

En exposant les légumes à l'eau bouillante pendant quelques minutes, on désactive les enzymes et on élimine les bactéries. Pour cela, il faut respecter le temps de blanchiment nécessaire.

Durée du blanchiment

Une déclaration sensée, sauf qu'il n'est fait mention nulle part de la gourgane dans ces précieuses chartes. Puisque les pois sont blanchis durant 90 secondes selon le magazine Coup de Pouce, j'ai décidé de blanchir durant 3 minutes, vu la taille de la gourgane par rapport à celle du pois.

De source sure

Après avoir cherché encore et encore, j'ai validé mon estimation. Le Ministère de l'agriculture qui recommande de blanchir, n'établit pas la précieuse charte. Il stipule plutôt une fourchette, soit entre deux et quatre minutes. J'ai retenu trois, j'imagine que ce sera bien.

Marche à suivre

Et cette gourgane ? Je l'ai blanchie. Je l'ai plongée dans un bain d'eau glacée pour stopper la cuisson. Je l'ai pelée, c'est le plus fastidieux, il faut en convenir. Je l'ai déposée sur une tôle à biscuits recouverte de papier sulfurisé. J'ai glissé au congélo pendant quelques heures. Puis, j'ai déposé les gourganes dans un Ziploc. J'ai pris soin de retirer le surplus d'air du sac au moyen d'une paille. C'est inélégant mais efficace.

Cet hiver, j'aurai des gourganes fraîches. Elles illumineront la minestrone.


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août 19, 2007

Fleurs d'août

Le mois d'août n'est pas le mois le plus fleuri chez moi. Quel mois pourrait se comparer au feu d'artifice que nous donnent les mois de mai et de juin ?

Malgré la maturité dans laquelle se drape le mois d'août, il me réserve souvent d'agréables surprises.

La campanule des Carpates est une plante qui s'étend. L'an dernier, j'ai mis deux plants en terre. Cette année, ces deux plants se sont étendus. Pourquoi je retrouve une campanule pervenche alors que j'ai acheté deux plants de couleur blanche ? Mystère.


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L'hydrangée sur tige est toujours plus beau. Et ce n'est pas terminé. En septembre, il rosira. Pour le moment, il se contente d'embaumer et d'attirer les guêpes en son sein.


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J'ai aussi des spirées. Elles se couvrent de fleurs roses en juillet. Généreuses, elles fleurissent encore en août. Un peu moins, mais j'aime leur couleur.

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L'an dernier, j'ai oublié des cormes de glaïeuls dans le sol. Ce qu'il ne faut jamais faire, on s'entend. Plantés près de la maison, ils ont survécu à l'hiver et ont fleuri cette année alors que je les avais complètement chassé de mon esprit. Que puis-je cuisiner avec les glaïeuls ?

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Après ce tour de jardin, qui aura envie de répéter les vers de Jacques Brel : Je vous ai apporté des bonbons / Parce que les fleurs c'est périssable / Puis les bonbons c'est tellement bon...

PS. Merci à Rachoupinet qui nous a donné l'adresse du site qui contient de superbes font qui donnent un peu de pizzaz à mes photos. Merci à toi, Rachoupinet !


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Publié à 09:55 AM | Commentaires (10)

août 17, 2007

Que faire avec ce panier de tomates ?

La saison des tomates a été désastreuse pour plusieurs. Ici, mon fermier se plaint que les tomates ont des craques. Il préférerait nous offrir des tomates parfaites. Regardez-moi ces Red Zebra et dites-moi qu'elles sont ordinaires et que vous lèveriez le nez dessus. Tu vois, Stephen, tu t'en fais pour rien.


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Je cuisinerai donc des tomates au cours des prochains jours. En attendant, je vous invite à revoir certains billets.

Envie de confire des tomates ? Elles seront sublimes sur la pizza du vendredi soir.

Par cette belle journée, pas envie de fourneau ? Les tomates au thym citron feront une entrée toute en fraîcheur.

Dans le panier, il y a aussi un sac de roquette. Pâtes tomates et roquette, ça pourrait aller.

Une salsa tomates et pêches. Il y a encore des pêches odorantes au marché.

Ou encore, une gaspacho. Écrit-on plutôt gazpacho ?

Devant cette existentielle question qui remplace bien les traditionnelles Qui suis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ?, je vous souhaite une bonne journée.

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Publié à 11:46 AM | Commentaires (17)

Un anniversaire de Puce à La Ronde

Chez nous, le mois d'août est synonyme d'anniversaires et de fêtes. Pas de rentrée scolaire. Tout a été réglé en juillet. Pour nous laisser profiter du mois le plus hot de l'année.

En août, il y a l'anniversaire de Puce. ET de trois de ses amies. Vous imaginez bien qu'il est question de fêtes, de cadeaux, de thèmes, etc. Nous commençons à penser à Halloween tout doucement aussi, nous en avons le temps.

Hier, nous avons fait notre sortie annuelle à la Ronde, parc d'attractions mythique. Puce a invité une copine qui n'a pas froid aux yeux pour pouvoir profiter de tout ce que ce parc offre en matière de frissons et d'émotions fortes.

Depuis que la société Six Flags a racheté le parc, les prix ont grimpé. Mais on nous offre aussi des nouveautés et le parc est impeccable.

Nous nous sommes pointé vers 15h15. Heure à laquelle les jeunes familles tirent leur révérence. Ce qui ne s'est pas produit. Il y avait foule hier. Premier manège, le Tour de ville. Les filles n'ont pas attendu trop longtemps. Bon. Deuxième manège, les tasses magiques. Attente très raisonnable.


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Au boomerang, ça s'est gâté. L'attente a duré plus d'une heure. Mon Chéri n'est pas le type qui aime attendre. Après 45 minutes, il m'annonce qu'il profitera de la Passe Flash. Quoi ?

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Pour plusieurs dollars de plus, on vous donne une pagette. Sur la pagette défilent les manèges qui participent ainsi que l'heure à laquelle on peut se présenter afin de ne pas attendre. Temps d'attente réduit de 75 %. On réserve sa place et à l'heure dite, une sonnerie vous invite à vous rendre au manège choisi. Comment résister à un anniversaire rempli de manèges excitants, beaucoup de manèges ? Par le passé, lorsque nous ne pouvions pas faire tout ce qui était prévu, nous y retournions. Cette année, nous avons choisi la technologie et le temps. Hop, la passe flash. Si c'était à refaire ? Nous le referions.

Les filles réservent le Grand manitou, une sorte de panier qui oscille de manière inquiétante. À la sortie de ce panier, elles se sont précipitées dans le Super manège. Nous percevons leurs cris parmi celui des autres. Vraiment. Disons qu'après deux attractions aussi hot, les filles ont besoin d'un répit. Souper (les prix des repas aussi ont grimpé).

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Après le repas, que veulent faire nos amazones ? Le grand carrousel. Le grand carrousel !! À deux reprises. Puis les papillons noirs. Déjà, c'est pas mal haut pour moi. Mal des transports, n'est-ce pas pitoyable.

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La soirée s'est poursuivie dans le Bateau pirate, dans la Pitoune mythique et dans la Tornade, à deux reprises. Il était 10h00, nous avons rendu la pagette magique et sommes revenus à la maison.

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Les filles ont apprécié leur sortie. Je trouve dommage que la Ronde soit devenue une sortie aussi coûteuse, destinée aux ados argentés plutôt qu'aux familles qui comptent quatre enfants. Un Québec fou de ses enfants ? Pas si certain que ça ! Mais Puce a beaucoup aimé et déjà, elle planifie sa prochaine sortie. Qui se tiendra en 2008.

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août 16, 2007

C'est bientôt le temps des tomates

Après un mois de juillet très chargé, vous en saurez plus long bientôt, j'ai du temps à consacrer à mon potager. J'en fais le tour plus d'une fois par jour : désherbage, coupe des gourmands, arrosage.

Mes tomates n'ont pas commencé à fournir la maisonnée sur une base quotidienne. À cause, me demandez-vous. D'après Stephen, ce serait attribuable au temps pas très chaud que nous avons connu fin juin, début juillet.

Avant de vous présenter mes tomates, voici la réussite de l'été. Le plant de framboises noires, mis en terre en 2005 et qui commence véritablement à produire cette année. Des fruits gros comme le pouce et très sucrés. Astuce pour les cueillir : ne pas tirer dessus. Je les prends du bout des doigts. Si le fruit ne cède pas, il n'est pas mûr. Voyez la récolte qui se profile à l'horizon.


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Côté tomates, il y a les petites pommes blanches. J'ignorais à quoi m'attendre. Voici ce que je trouve dans mon potager. De véritables tomates cerises, d'un blanc jaune.

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Une fois mûres :

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La merveilleuse Green Zebra, qui sera prête en septembre, si je me fie à mon expérience :

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Pour terminer, la Glacier, qui devra proliférer lorsque le temps sera plus frais.

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Voilà un premier tour du proprio.

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Publié à 06:06 AM | Commentaires (15)

août 15, 2007

Sauté de concombre au porc d'après Gabrielle Keng-Peralta

Des concombres cuits ? Oui, et c'est délicieux. C'est la première fois que je faisais cuire ce légume qui orne les tables estivales québécoises. Qui n'a pas déposé un bol de tranches de concombres sur la table ? Si vous avez sorti un plateau en verre taillé, vous m'épatez !

J'ai fouillé à nouveau dans ce petit bijou publié chez Tana, dans la collection Mon grain de sel. L'auteur a vraiment démystifié la cuisine chinoise. En plus, vous n'avez besoin que de quelques ingrédients. Je vous dis, la recette idéale.

Sauté de concombre au porc d'après Gabrielle Keng-Peralta

3 portions

3 côtelettes de porc, l'os enlevé
1 oignon, en fines tranches
2 gousses d'ail, hachées
1 concombre anglais
5 c. à s. d'huile de canola
3 c. à s. de sauce soja
sel
fleur d'ail ciselée (facultatif mais ça donne du crunch à l'ensemble)
riz blanc

Peler le concombre. Le couper en deux et trancher en demi-lunes.

Faire revenir l'oignon dans 3 c. à s. d'huile. Ajouter la viande et la saisir à feu vif. Retirer du feu et réserver.

Nettoyer la poêle. Chauffer le reste de l'huile avec l'ail haché. Ajouter les morceaux de concombre et cuire durant 2 minutes. Ajouter la viande. Saler, ajouter un petit verre d'eau et la sauce soja. Mélanger et laisser mijoter pendant 3 minutes à feu vif. Remuer de temps en temps. Goûter, rectifier l'assaisonnement. Si le tout vous semble fade, rajouter un peu de sauce soja. Ajouter une pincée de piment d'Espelette. Parsemer de fleur d'ail. Servir.

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Publié à 05:55 AM | Commentaires (12)

août 14, 2007

Bleuets au vin rouge et au romarin tel que vu dans Elle à table

... sauf que dans cette bible on parle de myrtilles, pas de bleuets. Quel magazine. Toujours rempli d'idées riches, colorées et faciles à faire.

J'ai été happée par cette recette. Encore une qui tournait dans ma tête. Dès que j'ai pu mettre la main sur des bleuets dignes de ce nom (les bleuets sauvages en provenance de Normandin, au Lac. Vous savez de quel Lac je parle. Le Lac qui n'est pas un Lac mais une mer. Fin de la leçon de géographie).

J'ai utilisé un reste de vin. J'aurais dû suivre les indications du chef. Il était évident que le vin n'allait pas avec les bleuets. Rafraîchissant tout de même.

Bleuets au vin rouge et au romarin tel que vu dans Elle à table

400 g (soit 1 boîte de bleuets de Normandin) de bleuets
100 g (1/2 tasse) de sucre granulé (en poudre)
1 bouteille de vin rouge (on recommande un vin d'Anjou)
2 branches de romarin


Verser le vin et le sucre dans une casserole. ajouter une branche de romarin. Porter à ébullition et chauffer à feu moyen. Faire réduire le mélange de moitié. Ajouter les bleuets et mijoter à feu doux pendant 2 ou 3 minutes.

Retirer du feu. Retirer le romarin et laisser refroidir. Lorsque froid, déposer les bleuets dans des coupes, ou des verrines, et ajouter le sirop au vin. Vous décorez avec quelques brins de romarin.

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Publié à 10:25 AM | Commentaires (19)

Kikiveutjouer spécial fleurs et plantes d'été chez DélimOOn

Anne, merci pour tes Culinodates! Ton site permet de savoir ce qui se passe dans la blogosphère. (En plus, le visuel est superbe.) Voilà que je me suis laissée séduire par le Kikiveutjouer de DelimOOn. Et pour cause. Elle cause fleurs, DélimOOn.

J'ai fouillé dans mes archives et j'ai choisi cette photo. Je la dédis à mon amie Claire qui vit des moments très difficiles. Tu en feras une aquarelle, Claire. La seule condition ? Il faut bien un challenge quelque part. Tu me feras voir le produit final. Bisous.

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Maintenant, je retourne désherber le potager qui en a bien besoin!

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Publié à 05:10 AM | Commentaires (7)

août 13, 2007

Mousse de thon citronnée

C'est toujours ainsi que cela se produit. Je fais un peu de rangement dans mes livres de recettes dont la population ne cesse de croître. Mes yeux se posent sur la quatrième de couverture. L'éditeur y a listé quelques recettes qu'il jugeait particulièrement alléchantes. Mes yeux sont attirés par un titre.

Je chasse l'idée de mon cerveau et je range le livre à l'endroit prévu. Mais le mal est fait. L'idée fait son chemin en creusant des tunnels dans mon inconscient. Je sais déjà que je n'y échapperai pas. Je persiste pour la forme avant de rendre les armes un peu plus tard. C'est ce qui est arrivé hier.

Comment ai-je pu faire fi de cette recette de Patricia Wells ? Une recette simple, qui convient parfaitement aux soirées chaudes de l'été. Elle exige si peu d'ingrédients, pas besoin de four ni de BBQ. Cette recette est tirée du livre Trattoria.

Mousse de thon citronnée

1 boîte de thon à l'huile d'olive (100 g)
30 g de beurre ramolli
1 c. à soupe de jus de citron
1 c. à soupe d'huile d'olive
1 petite gousse d'ail écrasée
Les feuilles prélevées sur 2 brins de thym citron
Sel fin

Verser le thon et son huile dans le bac du robot culinaire. Ajouter les autres ingrédients. Pulser pour mettre en purée fine. Goûter et rectifier l'assaisonnement.

Patricia Wells suggère de servir à la température ambiante. J'ai trouvé que le goût était meilleur après réfrigération.

La recette originale suggérait l'utilisation de l'origan. J'ai de l'origan - thym dans mon jardin de fines herbes. J'y ai goûté et son goût trop fort m'a déplu. Ne dit-on pas que l'origan est une herbe qui est à son meilleur séchée ? La mienne m'en a fait la démonstration.

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août 10, 2007

Citronnade à la lavande

J'aime les fleurs. Je tiens ça de ma grand-mère qui avait le pouce vert, vert, vert. J'aime cuisiner les fleurs, je trouve que ça nous relie d'une certaine manière au pays de Féerie. Lorsque j'ai vu le challenge initié par Birgit du blog Un an pour faire son cooking out, j'ai eu très envie d'y aller.

Pour célébrer la semaine ultra chaude qui nous est tombé dessus dernièrement, j'ai pensé citronnade. Voici ce que ça donne.

Citronnade à la lavande

1/3 tasse de sucre (65 g), ou si vous en avez, de sucre aromatisé à la lavande
1/2 tasse (125 ml) d’eau
12 brins de lavande fraîche, ou 1 c. à soupe de lavande séchée
4 citrons (5 si vous aimez vraiment le goût du citron)
5 tasses (1,25 l) d’eau

Dans une casserole, déposer le sucre et l’eau. Porter à ébullition. Mijoter pendant une minute. Retirer du feu. Ajouter les brins de lavande. Si vous utilisez de la lavande séchée, la déposer dans une boule à thé avant de la plonger dans l’eau. (Merci Bichonne, tu es géniale.) Faire infuser à couvert durant 30 minutes. Goûter le sirop. Si vous le souhaitez plus corsé, laissez infuser encore quelques minutes.

Verser le sirop dans un pichet. Pressez les citrons et versez le jus dans le pichet. Ajoutez 5 tasses d’eau. Mêlez. Réfrigérez durant 1 heure.

Au moment de servir, remplir de grands verres de glaçons. Versez la limonade dans le verre. Décorer avec un brin de lavande. Ou mieux. Au début de l’opération, vous avez pensé à faire des glaçons qui contiennent une fleur de lavande.

Je vous avoue que je ne fais plus jamais de citronnade sans un sirop aromatisé d'une quelconque manière. Vous ?

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Publié à 05:52 AM | Commentaires (10)

août 09, 2007

Tomates au thym citron

Durant l'été, vient toujours un moment où mon fermier de famille nous donne des tomates cerises de toutes les couleurs. Ce qui marque le début de la saison des récoltes. Ze seasonn.

Cette année, j'ai eu envie de changer un peu. Tomates et basilic, c'est bien. On a déjà vu la combinaison. Même qu'on l'associe à l'Italie alors que les Italiens font dans les associations beaucoup plus complexes.

J'ai voulu essayer le thym. Comme mon thym ordinaire est plutôt fatigué, j'ai opté pour le thym citronné. Pour me rendre compte que j'ai eu la même idée que Martha S. J'étais fière de partager le cerveau collectif avec une aussi célèbre personne. Essayez l'association vous aussi. Le goût du citron avec les tomates, c'est rafraîchissant. En ces temps de grande chaleur, vous apprécierez vous aussi.

Tomates au thym citron

Tomates cerises de toutes les couleurs
Fleur de sel
Huile d'olive
Une ou deux tiges de thym citron

Trancher les tomates et les déposer sur une assiette. Saler. Verser un filet d'huile d'olive. Parsemer de feuilles de thym. Pour que les tomates aient le temps de prendre la saveur du thym, laisser reposer au comptoir pendant une vingtaine de minutes.

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Pourquoi des tomates bio ? En premier lieu, parce qu'elles ne contiennent pas de résidus de produits chimiques super nocifs. Et maintenant, parce qu'elles sont plus riches en anti-oxydants que celles cultivées de manière traditionnelle. Ce n'est pas de moi. C'est le résultat d'une étude californienne qui a duré 10 ans et qui est citée par le très sérieux site www.passeportsante.net.

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Publié à 03:51 PM | Commentaires (26)

août 08, 2007

Carte postale de mes vacances pour Dame Papilles et Pupilles

Je suis assez secrète à propos de ma vie privée. Mais comment ne pas faire un coming out lorsque Dame Papilles nous y invite.

Voici donc une photo de l'endroit de rêve où nous avons passé nos vacances cet été. Invités par une famille amie, tout le monde s'entend bien avec tout le monde, ce qui est hyper rare sur cette planète, nous y coulé des jours paisibles aux côtés d'un lac exceptionnel. Presque aussi exceptionnel que les riverains.

Où étions-nous ? Au Québec, en Mauricie, dans le village de Saint-Tite. Sur le bord de ce lac qui n'est pas touché par la folie des algues bleues et des cyanobactéries. Parce que les résidents y voient. Il n'y a pas de magie là-dedans.

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Publié à 01:39 PM | Commentaires (21)

Salade de haricots verts de la ferme aux fleurs de coriandre de mon potager

Avec cette recette, je fais dans les salades et dans la cuisine des fleurs.

L'été, je fais cuire des légumes que je sers en salade, comme ça. Toujours le principe de l'ultime fraîcheur. Si les légumes sont bons nature, ils bonifieront tout autre plat. Par exemple, les haricots verts. Ils sont bons avec un peu de beurre, ils seront bons dans la salade niçoise. Mais pas seulement ça, c'est une façon de parler.

Je ne savais pas que les fleurs de coriandre ou de thym étaient comestibles. Je croyais qu'il fallait les traiter comme les fleurs de basilic. Ouste ! J'avais tort. Plusieurs fleurs issues des fines herbes sont délicieuses. Dont les fleurs de coriandre qui donnent une saveur extraordinaire à ces haricots verts. Je fais donc d'une pierre deux coups. Je participe au défi salades de Ligne et Papilles et à celui des fleurs de Birgit du blog Un an pour faire son cooking out.

Pour ce qui est de la genèse de cette recette, cette semaine, j'avais un paquet de haricots verts dans mon formidable panier. Puce les a dégustés avec du beurre. Sa mine réjouie valait tous les discours. Les miens, je les ai apprêtés avec des fleurs de coriandre. Est-ce que c'est bon ? Pas bon. Foule bon. Qui a dit que les légumes devaient être tristes ?

Salade de haricots verts de la ferme aux fleurs de coriandre de mon potager

Haricots verts, parés
Fleurs de coriandre
Fleur de sel
Huile d'olive

Faire cuire les haricots dans l'eau bouillante salée. Ils doivent être al dente. Égoutter et déposer dans une assiette. Garnir avec les fleurs de coriandre. Saler. Verser un peu d'huile d'olive. Laisser reposer durant une quizaine de minutes, le temps que les haricots prennent le goût des fleurs de coriandre.

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août 07, 2007

Soupe aux pêches dans une infusion de thé vert aromatisé à la pêche et au romarin

J'aurais pu dire Nage aux pêches. Tellement chic. Mais restons modestes en ce début de semaine.

J'ai reçu en cadeau un thé vert aromatisé à la pêche, aux abricots et au romarin (Quai sud). Un parfum incroyable. Il fallait le mettre en valeur de brillante façon. C'est la saison des pêches de l'Ontario. J'ai un thé aromatisé aux pêches. Il fait chaud. Le temps idéal pour une soupe de fruits. Tellement facile, vous verrez bien.

Soupe aux pêches dans une infusion de thé vert aromatisé à la pêche et au romarin

4 portions

4 pêches, ébouillantées
Quelques framboises et quelques bleuets (myrtilles)
1 tasse (250 ml) d'eau
1 / 4 tasse (50 g) de sucre granulé (en poudre)
1 c. à thé (café) de thé vert

Verser l'eau et le sucre dans une casserole. Faire fondre le sucre et bouillir durant 2 minutes. Retirer du feu. Verser le thé et infuser durant 3 minutes. Goûter et laisser infuser encore si le goût ne vous plaît pas. Filtrer. Verser dans un bol assez grand pour contenir les fruits.

Peler les pêches. Les trancher et les déposer dans le bol. Ajouter les framboises et les bleuets. Macérer au frais durant plusieurs heures. Servir frais.

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août 06, 2007

Le temps des salades pour Ligne et Papilles

Ligne et Papilles nous invite à parler salades cet été. De manière conviviale et débridée. D'ailleurs, les meilleures salades sont faites ad lib, sur l'impulsion de l'instant. Ce sont des bulles d'inspiration. De l'instantané.

L'été, les salades sont influencées par le contenu de mon panier ASC. Une ligne de conduite : si ça mûrit en contemporanité, on peut l'associer. Une règle empirique qui fonctionne presque toujours.

Romaine, roquette, laitue beurre, carottes de différentes couleurs, petites tomates ou concombres. Une excellente huile d'olive et une fleur de sel. Quelques fraises ou quelques myrtilles, pour vivifier le tout. Il y a des glaïeuls ? Avec des endives (chicons), c'est coloré et délicieux.

Ou encore, des légumes frais assaisonnés d'un peu d'huile, de sel aux olives noires, de parmesan, de vinaigre de fleurs.

Ce que j'aime, ce sont les contrastes de goût, de texture.

Hier soir, j'ai mélangé romaine et roquette. J'y ai ajouté un peu de fleur d'ail. Puis, avec la mandoline, j'ai mis en rondelles deux carottes : une blanche et une pourpre. Leur goût est différent. La blanche est peu sucrée. La pourpre l'est pour deux. Contrastes de goûts je vous disais.

On traite ces légumes bio de quelle manière ? Ma foi, comme les autres. Dans leur cas, l'essentiel est invisible pour les yeux.

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Publié à 05:42 AM | Commentaires (11)

août 05, 2007

Vin rouge aux fruits et au cerfeuil

Hier, nous avons goûté un vin québécois. Nous n'avons pas vraiment apprécié. Le vin rappelait à mon Chéri le vin qu'élaborait son papa à la campagne. D'après sa mimique, ça n'avait rien d'un souvenir ému. Il faudra que je vous raconte un jour la folie qui s'est emparée des adultes à la fin des années 60. Tous fabriquaient leur vin, y compris ma Mémé. Si je reviens à notre vin d'hier, une coupelle était plus que suffisante. (À nos amis revenus en France, vous n'avez rien manqué. Juré.) J'ai alors suggéré de transformer le vin en sangria.

Parlant sangria, j'avais envie de nouveauté, ayant l'impression que je fais la sangria de la même manière depuis une éternité. Un petit tour sur le site de Rosaire Pion m'a fait découvrir une nouvelle façon d'aromatiser le vin rouge. Rosaire suggère d'ajouter du cerfeuil dans le pichet. Je m'empresse d'ajouter le cerfeuil sur ma liste d'épicerie. Il fait si chaud, vous ne refuserez pas une coupe de vin aux fruits.

Vin rouge aux fruits et au cerfeuil

1/2 bouteille de vin rouge
1 tasse (250 ml) de jus d'orange
1/2 tasse (125 ml) de jus de citron
1 c. à soupe de cerfeuil haché
fruits rouges, au goût

Verser tous les ingrédients dans un pichet. Réfrigérer pendant quelques heures.
Servir dans un verre plein de glaçons.

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août 04, 2007

Liqueur de framboises comme en 1840

Toujours à cuisiner les framboises. Aujourd'hui, je cite une recette trouvée dans le livre La cuisinière canadienne. On se rend compte que ce n'est pas si différent de ce que nous faisons encore aujourd'hui. Si vous avez envie de faire une liqueur de cassis, de bleuets ou de prunes, c'est le même processus.

Liqueur de framboises comme en 1840

Il faut que le fruit trempe assez longtemps pour que le rum (sic) ou l'eau de vie ait le goût du fruit et la couleur; coulez dans une chausse : faites fondre du sucre avec un peu d'eau; faites en un sirop cuit; sucrez le jus à votre goût; mettez au feu; y portant attention; retirez et laissez froidir avant de mettre dans la bouteille que vous aurez soin de bien boucher.

Une chose. Une chausse n'est pas un soulier ou un vêtement médiéval. Ce mot est si ancien que même le dico Robert ne le définit plus. On se relâche, là. C'est plutôt une passoire. Je sens que mon esprit de déduction vous épate.

Je vais certainement tenter l'expérience avec des prunes italiennes. Et bien entendu, je vous ferai part du résultat. Avec quel fruit avez-vous envie de travailler votre liqueur canadienne ?

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août 03, 2007

Salade framboises, mangue et tomates au basilic

Vous saviez que certains aliments protègent du cancer ? Andrew Weil en parle depuis quelques années. Le Dr Richard Béliveau a publié deux livres sur cette question, dont un qui donne des recettes, bien entendu. C'est en cherchant des manières d'apprêter les framboises que je suis tombée sur cette recette sympathique du chef Philippe Coudroy. Framboises, mangue, tomates et basilic.

Salade framboises, mangue et tomates au basilic

1 mangue Ataulfo, pelée et coupée en dés
2 tasses de tomates cerise, coupées en deux
1 tasse de framboises
Cresson ou laitue verte

10 feuilles de basilic, hachées
1 gousse d'ail, écrasée
5 c. à s. d'huile d'olive
4 c. à café (thé) de vinaigre de framboises
Sel, poivre ou baies roses

Déposes les fruits dans un saladier. Préparer la vinaigrette et la verser sur les fruits. Mêler. Mariner au réfrigérateur pendant une heure ou deux. Servir sur un lit de verdure.

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Vous cherchez une autre manière d'apprêter cette divine framboise. Allez de ce pas chez Léonine. Vous y découvrirez un tiramisu qui rappelle l'océan. L'océan qui contient des framboises. Dit de cette manière, c'est boîteux. Quand vous verrez les photos. vous comprendrez ce que je veux dire. Léonine, bravo!

Publié à 05:14 AM | Commentaires (13)

août 02, 2007

Vinaigre aromatisé au basilic Dark Opal d'après mon ami Vincent

La semaine dernière, il y avait un immense bouquet de basilic Dark Opal dans mon panier de la ferme du Tourne-Sol. De retour de vacances, je l'ai mis de côté pour le retrouver ce matin, encore très beau.

Comme j'ai plusieurs plants de basilic au jardin, il faut déjà que je mette en conserve. En navigant sur la Toile, j'ai visité Vincent qui propose aujourd'hui une conserve de poulet aux champignons. Il n'arrête pas souvent, notre Vincent.

J'ai donc choisi d'aromatiser du vinaigre en prévision des soirées où je ferai des salades italiennes. Ce sera facile. Vous avez besoin de basilic et de vinaigre. Vincent prend du vinaigre blanc. Je n'ai que du vinaigre de cidre de pommes de Pierre Gingras que j'utilise avec plaisir. Vous le trouverai au Marche Jean-Talon et au marché de l'ouest, au kiosque du Verger du flâneur.

La marche à suivre est simplissime. Je dépose les feuilles de basilic que j'ai dans un pot de verre, après les avoir lavées à grande eau pendant plusieurs minutes. Je recouvre les feuilles avec le vinaigre. Certains suggèrent de chauffer le vinaigre sans toutefois qu'il atteigne le point d'ébullition.

Comme Vincent, je réfrigère pendant un mois. Alors, je filtrerai et j'embouteillerai. Je conserverai au réfrigérateur aussi. Avouez qu'il faut chercher pour trouver plus simple.

Pour mettre le basilic en conserve de manière plus traditionnelle, c'est par ici.

Une autre recette de cadeau gourmand pour vos paniers de Noël. Je sais, c'est dans cinq mois. Mais il n'y aura plus de basilic Dark Opal en décembre.

Je n'ai pas de photo. J'ai bien tenté mais franchement, le résultat est très moyen. On se revoit le 1 septembre.

Des chercheurs californiens ont publié un article sur l'aromatisation du vinaigre, etc. Ils prônent des mesures de sécurité assez importantes. Lisez-les, pour en savoir plus.

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Publié à 01:41 PM | Commentaires (4)

Sorbet framboises et vin pétillant

J'ai refait une recette que j'ai beaucoup aimée. Un sorbet framboises - vin pétillant. En ces temps assez chauds, c'est très rafraîchissant. On en profite, le temps des framboises ne dure pas longtemps.

Sorbet aux framboises et au vin rosé pétillant

3 tasses (750 ml) de framboises
1 tasse (200 g) de sucre granulé (sucre en poudre)
1 tasse (250 ml) de vin rosé pétillant

Déposez les framboises dans le bac du robot culinaire. Actionnez jusqu'à ce que les framboises soient en purée. Passez le mélange de framboises afin d'enlever les petits grains. Versez dans un grand bol et ajoutez le sucre. Mêlez. Laissez reposer jusqu'à ce que le sucre soit fondu.

Ajoutez le vin au mélange de framboises. Versez dans la sorbetière. Turbinez jusqu'à l'obtention de la consistance désirée.

Pour ma part, j'ai turbiné le tout pendant une cinquantaine de minutes. J'ai déposé au congélateur jusqu'à ce que le sorbet ait belle consistance. Vous verrez, le vin pétille encore.

Ça goûte l'été !

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Publié à 05:33 AM | Commentaires (14)

août 01, 2007

Les boîtes à fleur du resto de Laurent Godbout dans le Vieux

Avec des amis venus de très loin, vraiment très loin, nous avons déambulé dans les rues du Vieux Montréal. Au gré de notre promenade, nous sommes tombés devant le resto Chez L'Épicier, de Laurent Godbout, jeune chef découvert par l'irremplaçable Claude Beausoleil.

Ce n'est pas la carte qui m'a ébahie. Ce sont les boîtes à fleurs. Pourquoi, me demanderez-vous, avec un léger doute dans la voix.

Dans un environnement où pullulent les géraniums, l'aménagement de Laurent tranche de belle façon. Sur le rebord des fenêtres, il a déposé d'immenses boîtes de conserves. Dans chaque boîte pousse un plant de tomate, ou des fines herbes. Je suis encore sous le charme. Voyez plutôt.

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Publié à 05:21 AM | Commentaires (20)