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décembre 30, 2008

Tagliatelle aux chanterelles et au Chardonnay

Sixième jour de Noël. Les agapes se profilent à l'horizon. La viande me déprime toujours autant. Suis-je en train de devenir végétarienne ? Je réfléchirai à ça en 2009 !

Pour l'instant, la vie reprend son cours lentement. Au programme, Dance Dance Revolution Ultramix4, Newport Beach - J'adore l'épisode de Chrismmoukah - et réparation de crevaison.

Un court arrêt au supermarché pour me rendre compte qu'il faudra privilégier les fruits surgelés, les frais étant assez déprimants et hors de prix.

J'avais trouvé des chanterelles déshydratées à Sorel. Elles n'attendaient que moi au fond du garde-manger. Le lundi soir, c'est couscous à la mode indienne pour Puce. Pour nous deux, on ne sait jamais trop. Je me suis souvenu d'une recette de Patricia Wells que nous avions fait pour souligner le passage à l'an 2000. Plus j'y pensais, plus l'idée s'ancrait dans mon cerveau et faisait chanter mon estomac.

Une autre recette assez chic et facile à faire. Il faut y mettre le temps. Du temps, on en a pendant les 12 jours de Noël.

Tagliatelle aux chanterelles et au Chardonnay

3 portions repas

20 g de chanterelles déshydratées
300 ml d'un mélange d'eau et de vin blanc, à parts égales

2 c. à soupe de gras de canard
30 g de tranches très fines de pancetta, en lamelles
2 échalotes, hachées fin
Sel de mer
Poivre

250 ml de crème à cuisson (15 ou 35%, à vous de voir)
Quelques grains de noix de muscade

Tagliatelle
Parmigiano reggiano râpé, au service

Déposer les chanterelles dans un bol. Verser l'eau et le vin dessus. Faire tremper pendant 2 heures, au minimum. 30 minutes peuvent suffire. Mais le pied du champignon était plutôt rebelle.

Les égoutter en conservant le liquide de trempage. Presser les champignons pour retirer le plus de liquide possible.

Rincer les champignons et les assécher parfaitement.

Filtrer l'eau de trempage. La faire réduire des deux tiers environ. Réserver.

Dans une grande casserole, fondre le gras de canard. Faire revenir les échalotes et la pancetta à feu doux pendant 5 minutes, le temps que les échalotes deviennent très tendres.

Ajouter les chanterelles et poursuivre pendant 5 minutes, le temps que le champignon exhale son parfum.

Ajouter la crème et la muscade. Mélanger. Faire cuire à feu très doux pendant 10 minutes. Ajouter l'eau de cuisson qui a réduit. Mélanger et poursuivre la cuisson pendant une quinzaine de minutes.

Pendant ce temps, faire cuire les pâtes.

La sauce sera épaisse et sera teintée de la couleur des champignons.

Verser la sauce sur les pâtes chaudes. Reposer pendant 2 minutes, les pâtes absorberont un peu de crème.

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Sandwich au fromage fondu de Puce pour changer du foie gras et des truffes

Il faut manger pendant les douze jours de Noël. Entre les deux réveillons, il y a des repas à préparer pour les enfants qui ont faim même si on ne peut pas vraiment jouer dehors.

Puce adore les grilled cheese. Elle sait les faire elle-même. Le contraire m'inquiéterait. Mais le meilleur sandwich au fromage fondu est celui que maman fait pour nous.

Elle est patiente, maman. Elle sait à quelle température chauffer la poêle de fonte. Elle met assez de beurre sur le pain, pas trop. Elle sait quand retourner le pain pour qu'il soit grillé, sans être calciné. Quoique...

Ce sandwich ne coûte pratiquement rien et il satisfait tout le monde. Pourquoi s'en passer ? Pour moi, il fait partie des douze jours de Noël depuis plus de 30 ans. Pourquoi ? Parce que j'utilise mes emporte-pièce pour que la magie opère.

Avec deux tranches de pain et une tranche de fromage, on y est presque.

Puce fait chauffer la poêle de fonte à feu modéré. Elle beurre ses deux tranches de pain, côté extérieur. Entre les deux tranches de pain, le fromage. Si on oublie, ce sera un sandwich au pain. Pas mauvais, rien qu'un peu sec.

Puce dépose son sandwich dans la poêle. Ça crépite un peu, la poêle est chaude. Puce soulève le sandwich pour vérifier l'état de la cuisson. Lorsqu'il est bien doré, elle le retourne.

Lorsqu'il est prêt, elle le taille avec un emporte-pièce.

Lorsque j'étais jeune, ma mère avait toujours des restes de salade de riz de Tante Denise au frigo. La salade de riz de Tante Denise m'a manqué, aujourd'hui.

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décembre 29, 2008

Gnocchis, parce qu'il faut manger entre les deux Réveillons

Cinquième jour de Noël. Pas envie de manger de la viande et le comptoir de poisson est plutôt chamboulé par les congés de tout acabit.

Je feuillette mes nouveaux livres et je tombe sur une recette de gnocchi. Celle de Alba. Semblable à celle de Marcella, de Pinard, d'un chef de Food and Wine et de Martha. Normal. Un classique est un classique est un classique.

Ce qui est pratique de la recette de gnocchi, c'est qu'on a tous les ingrédients à la maison. Patate, oeuf, farine.

Gnocchis, parce qu'il faut manger entre les deux Réveillons

4 portions

400 g (3 ou 4) de pommes de terre Yukon Gold
160 g ( 1 tasse, plus ou moins) de farine
1 oeuf, légèrement battu
Poivre
1 c. à soupe de parmigiano reggiano

Dans une grande casserole, faire cuire les pommes de terre jusqu'à ce qu'elles soient bien tendres. 25 minutes feront l'affaire.

Mon Chéri a asséché ses pommes de terre cuites au four préchauffé à 300 F pendant une quinzaine de minutes. Il ne les avaient pas pelées. Il soutient que ça fait une différence.

Écraser les pommes de terre au moyen d'un presse-purée qui transforme les pommes de terre en riz. Si vous avez décidé de ne pas peler vos patates, les couper en deux. Ne déposez pas la pelure contre la grille. Vous bloqueriez les petits trous de la grille et vraiment, je ne sais pas comment vous obtiendriez la purée attendue. Laisser refroidir.

Déposer la purée sur un marbre fariné. Poivrer. Ajouter l'oeuf battu et le parmesan.

Ajouter progressivement la farine jusqu'à ce que la pâte ne colle plus à vos mains.

Pétrir jusqu'à ce que la pâte soit lisse et souple.

Diviser cette pâte en 4 morceaux.

Rouler le morceau sur le plan de travail pour en faire un rouleau. De quelle taille ? De la taille des gnocchi que vous voudrez déguster.

Couper le rouleau en morceaux. Les fariner légèrement, les rouler. Si vous souhaitez qu'ils soient rayés, les écraser légèrement au moyen d'une fourchette.

Déposer les gnocchi sur un torchon. Les recouvrir d'un torchon pour éviter qu'ils ne sèchent.

Les faire cuire en petites quantités dans l'eau bouillante salée. Lorsqu'ils remontent à la surface, les laisser cuire pendant 10 secondes et les sortir de l'eau au moyen d'une écumoire. Les déposer dans le plat de service.

Les servir avec la sauce qui vous plaît. J'ai fait une sauce aux 3 fromages. Elle arrive bientôt.

Le résultat. Les gnocchis sont tendres et ne goûtent pas vraiment la patate. Un plus pour moi!

Maintenant, la photo. Prise le soir sous des spots halogènes, elle ne passera pas à l'histoire !

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Publié à 08:46 AM | Commentaires (3)

décembre 28, 2008

Les livres de recettes qu'il y avait sous le sapin

alba.jpgIl y avait des livres de recettes sous votre sapin ? Moi, si! Je promets de faire comme Tiuscha et de cuisiner au moins une recette pour chaque livre qui se trouve dans ma bibliothèque.

Pour l'instant, laissez-moi vous parler de mes cadeaux. Comme c'était la tradition le 7 janvier au retour en classes.

Pour commencer, le livre de Alba Pezone. Enfin, trois livrets : Voyage en Italie; Les techniques; 100 % produit.

Si le livret technique présente des accessoires culinaires que les blogueuses connaissent, les recettes sont très chouettes et pleines de soleil.

bistro.jpgJ'ai aussi reçu le livre de Jean-François Plante : Bistro. Plus complexe que celui de Pezone, il présente des recettes qui font le bonheur des clients de son resto. Les recettes de soupe et de salades sont attirantes.

J'avais reçu le livre de Ricardo. Un pré-cadeau, comme le dit mon amie Josée. Je suis aussi charmée par ce livre que l'est Cammu.

Et vous ? Quel livre de cuisine avez-vous reçu ?

Marylène : Avec un nuage de lait, SVP !

Audrey : Ricardo

Isa : Ricardo et Bistro de JF PLante

Isabelle : Ricardo

Cammu : Cuisiner les légumes oubliés du Québec

Publié à 12:34 PM | Commentaires (10)

Muffins aux bananes sans oeuf, sans noix, sans lait

Quatrième jour de Noël. C'est le temps des réunions de famille, des brunches entre amis. EN toute probabilité, vous pourriez recevoir une personne qui a une allergie aux noix ou aux arachides, aux produits laitiers - ce qui inclut le beurre - ou aux oeufs.

Bien entendu, la personne allergique peut apporter son repas. Mais elle sera très touchée si vous pensez à elle.

J'ai trouvé cette recette chez Nigella Lawson. À bien y regarder, je l'ai passablement adaptée.

Le résultat. Le goût de banane est très présent. Même s'il n'y a pas d'oeuf, le muffin est assez moelleux.

Muffins aux bananes sans oeuf, sans noix, sans lait

6 gros muffins ou 12 muffins moyens

150 g de farine non blanchie
1 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1 pincée de sel
2 grosses bananes, très mûres
3 c. à soupe (45 ml) d'huile de canola
1/4 tasse (65 ml) de sirop d'érable

Préchauffer le four à 375 F (190 C).

Dans un grand bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

Dans un bol, écraser les bananes. Ajouter l'huile et le sirop d'érable. Mêler.

Verser dans la farine. Mêler assez pour que toute la farine soit humectée.

Verser dans les moules à muffins.

Faire cuire pendant 18 à 25 minutes.

Refroidir pendant quelques minutes dans le moule. Démouler sur une grille. Servir tiède.

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Publié à 06:44 AM | Commentaires (3)

décembre 27, 2008

Le troisième jour de Noël - Rose des sables ou bouchées de cornflakes enrobés de chocolat

Les douze jours de Noël. Nous voici au troisième. Il pleut et vraiment, c'est assez tristounet. Pas la toile de fond idéale pour célébrer le troisième jour de Noël.

Qu'à cela ne tienne. Je vous offre une recette qui me rappelle mon enfance. Ces petites bouchées étaient présentes sur la table des desserts au Jour de l'An. J'ignore laquelle de mes tantes la préparait, mais le souvenir est là.

J'ai retrouvé plusieurs recettes qui tentent de reproduire l'effet. Celle proposée par Nigella Lawson me semblait la plus fidèle. Je l'ai préparée hier matin, avant de me rendre à une fête de Noël en Mauricie. Autre mauvaise idée.

Les quantités ne sont pas vraiment au point. J'avais trop de cornflakes ou pas assez de chocolat. Je dis ça parce que le principe, c'est d'avoir assez de chocolat pour que les céréales se tiennent,

Je vous la donne quand même, en vous rappelant qu'il faudra soit réduire la quantité de céréales de moitié, soit augmenter chocolat et beurre. Je vous dis. 2008 aura été l'année des ratages. Puce est encore traumatisée par le pouding vapeur.

Rose des sables ou bouchées de cornflakes enrobés de chocolat

100 g de chocolat au lait de bonne qualité
25 g de beurre
1 c. à thé (café) de sirop de maïs
Assez de cornflakes (flocons de maïs pour que les petites bouchées soient enrobées de chocolat et se tiennent (Nigella suggérait 50 g)

Fondre le chocolat et le beurre au bain-marie. Retirer du feu et ajouter le sirop de maïs. Mélanger.

Ajouter les céréales dans le mélange de chocolat et les enrober.

Déposer dans des caissettes à muffins.

Réfrigérer pendant 30 minutes, le temps que le chocolat fige.

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Publié à 07:39 AM | Commentaires (2)

décembre 24, 2008

Carrés aux rice krispies allégés en sucre habillés pour Noël

Nous y voici. Four ou pas. Verglas ou soleil. Ce soir, ce sera Noël. Comme j'ai changé mes plans, je suis encore en train de préparer des trucs à l'extérieur du four.

Pour les enfants, quoi de mieux que des carrés aux Rice Krispies ? Puce voulait préparer des carrés aux Rice Krispies de Noël. Déjà, les stocks sont épuisés. Nous avons trouvé une solution de rechange.

Carrés aux rice krispies allégés en sucre habillés pour Noël

3 c. à soupe de beurre
25 grosses guimauves
1 c. à thé d'essence de vanille
5 tasses de céréales de riz soufflé
Paillettes colorées, vert et rouge

Dans une tasse d'une capacité de 8 tasses, faire fondre le beurre au micro-ondes.

Ajouter les guimauves. les enrober de beurre.

Faire cuire, à puissance maximale, pendant 45 secondes. Retirer du four. Brasser. Remettre au four micro-ondes et faire cuire pendant 45 autres secondes.

Sortir du four micro-ondes. Ajouter la vanille. Mélanger.

Ajouter les céréales. Bien mélanger pour que les céréales soient bien enrobées.

Beurrer un moule en pyrex de 9 pouces par 13 pouces. Y verser le mélange. Égaliser. Saupoudrer avec les paillettes colorées.

Refroidir au frigo pendant 3 heures avant de couper en carrés.

Déclinaison : Diabète Estrie.

Puce sera contente, ses cousins et cousines aussi. Que demander de mieux ?

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Il est trop tôt pour vous offrir mes voeux. On se reparle!


Publié à 12:26 PM | Commentaires (14)

décembre 23, 2008

Emballage de cadeaux - trucs de dernière minute J-1

Cette année, rien ne se passe comme prévu. Moi dont les cadeaux sont achetés à l'avance, tellement que parfois, j'oublie où je les ai cachés.

Cette année, certains cadeaux sont emballés à la dernière minute. J'en ai récupéré un ce matin. Je l'ai commandé le 9 décembre et il devait être livré dans les 3 jours. Il est arrivé hier.

Toujours est-il que mon stock de papier d'emballage s'en va doucement. Le papier, les signets de carton...

Vais-je aller acheter d'autres signets ? Je les bricole. Voyez les idées que j'ai eues.

La première, un loup derrière lequel le nom du destinataire a été inscrit. J'ai fouillé dans l'atelier de Puce. Un endroit où tous les articles de bricolage achetés au cours des 10 dernières années sont soigneusement rangés. Ce n'est pas un atelier, c'est un dépanneur.

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La seconde est de Puce. Des rondelles ont été découpées dans des retailles de papier. Le nom de la destinataire a été écrit sur chacune des rondelles.

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Avec une lutine pareille, nul besoin de cartons prédécorés.

Ai-je vraiment écrit J-1 ? Et mon four qui m'empêche de confectionner toute pâtisserie le moindrement raffinée. Même les muffins ont l'air fou dans mon four. Je ne sais même pas si je pourrai faire cuire des fèves au lard le 25 au matin. Je vous dis pas...

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décembre 22, 2008

Quand le four est devenu fou...

J'ai fait des quatre-quarts au citron. Ils avaient la mine pâle, ils étaient dignes de Twilight, le film.

Mon Chéri me dit : on dirait qu'ils n'ont pas assez cuit. Ce qui me semblait impossible, étant donné le temps passé au four.

Je fais des biscuits au chocolat. Plus long que prévu. Plusieurs minutes de plus avant que le bord soit doré. Bizarre.

Je fais des tourtières, ou pâtés à la viande, ce matin. Catastrophe. Ils seront bons mais la croûte supérieure semblait ne jamais vouloir cuire.

J'ai tout revu en détail et je ne comprenais rien. J'avais pourtant testé la température du four il y a deux semaines.

Je décide de retester. Ch'ai pas si tu vas m'crèèère, mais le four a eu le temps de se dérégler en deux semaines. C'est possible, ce dérèglement doit bien survenir à un moment donné. Il y a un avant et un après. Je suis dans l'après de l'avant.

Lorsque le four indique 325 F, dans la réalité, la température est de 275 F. Wow! Un bon écart. Lorsqu'il indique 350 F, il fait 325 F.

À deux dodos du Réveillon, c'est le plus beau cadeau de Noël que j'ai reçu.

Moralité : Lorsque vous avez l'air d'avoir perdu la touche, lorsque vos recettes préférées ont l'air fou, ce n'est peut-être pas vous. Mais votre four !

Demande de dernière minute au Père Noël : les cuisinières te demandent un thermomètre à four. Si ton chariot n'est pas tout chargé, bien entendu !

Autre suggestion : La chimie des desserts, de Christina Blais. C'est elle qui m'a mise sur la piste.

Publié à 01:43 PM | Commentaires (6)

décembre 21, 2008

Comment réussir ses beignes ou petits conseils de Mémé pour réussir un plat qu'on fait une seule fois par année et encore

Voici des petits conseils glanés ici et là.

1. Laisser reposer la pâte. Au moins 30 minutes. 1 heure, c'est mieux. Selon Jehane Benoît, il est encore mieux de réfrigérer la pâte pendant 4 à 12 heures avant d'abaisser.

2. Après les avoir taillés, Jehane les laisse reposer pendant 15 minutes avant la friture.

3. Faire frire quelques beignes à la fois seulement. Comprendre 3. S'il y en a trop, ils se toucheront et seront moins croustillants. Aussi, ils refroidiront l'huile. Si l'huile n'est pas assez chaude, les beignes l'absorberont et seront indigestes.

4. Les déposer dans l'huile un à la fois.

5. Mettre les beignes au congélateur lorsqu'ils sont parfaitement refroidis.

6. Ne pas sucrer les beignes avant leur congélation. À la décongélation, ils auront triste mine.

7. Si on souhaite les saupoudrer de sucre, ce qui est facultatif, le faire lorsqu'ils sont décongelés et prêts à servir. On place un peu de sucre dans un sac. On dépose quelques beignes dans le sac et on secoue gentiment.

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Selon madame Benoît, un beigne parfait est léger, non graisseux, bien rond et d'une belle couleur dorée. Il aura doublé de volume à la cuisson.

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Publié à 01:59 PM | Commentaires (6)

Des beignes, des trous de beigne et de la tempête J-3

Que faire par un matin de tempête ? Croyez-moi, c'est la tempête. Pas une chute de neige qui entraîne des excès langagiers. Une véritable chute de neige avec du vent qui masque tout.

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Des beignes. Oui, oui. Des vrais beignes et des trous de beignes.

C'est mon Chéri et Puce qui sont les maîtres d'oeuvre. Moi, je m'éclipse.

L'an dernier, et l'année précédente, la confection des beignes avait connu des ratés.

Trop gras, un précipité de farine dans le fond de la casserole qui donne un goût acre à l'huile. Cette année, mon Chéri est revenu à la recette de sa maman. Et il a relégué aux oubliettes le distributeur à pâte à beigne que je lui avait offert.

Le résultat ? La pâte n'a pas à être coulante, ce qui était nécessaire pour utiliser Ze machine. La pâte est compacte, similaire à de la pâte à pizza.

Mon Chéri la laisse reposer pendant 30 à 60 minutes. La levure a le temps de faire son oeuvre. Ensuite, mon Chéri pétrit la pâte dans un mélange de farine et de sucre. La pâte devient souple, prête au découpage.

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Le beigne est impec. Pas gras du tout (Il ne manque qu'une c. à soupe d'huile !!!). Léger. Pas trop sucré.

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Et en prime, nous avons des trous de beigne que Puce confectionne avec doigté. Les vrais amateurs de beigne savent que les trous de beigne, ce n'est pas battable.

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Ces pâtisseries trôneront sur la table du brunch, le 25. Puis, le 26 décembre. Et probablement, sur celle du brunch du 3 janvier. S'il en reste, bien entendu.

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décembre 19, 2008

Épices et clémentines - l'esprit de Noël dans sa plus simple expression

Si vous faites partie de la cohorte des baby boomers, vos parents vous ont souligné à chaque Noël qu'eux, leurs étrennes consistaient en une orange. Point à la ligne.

Sur la table, il y avait des plats qui contenaient des ingrédients tout aussi exotiques. Des épices.

En lisant un vieil album de Martha Stewart, j'ai vu qu'elle servait parfois des clémentines avec du poivre concassé. Les invités déposent une tranche sur le poivre et dégustent tout simplement. Une sorte de trou normand, je dirais.

Ma mère, elle, salait ses oranges. Une tranche de clémentine à la croque-au-sel, ça vous dit ?

J'ai essayé les deux. Poivre noir, super. Fleur de sel, super. Baies roses ? Non, il y a totale incompatibilité. Comme quoi tous les mariages ne sont pas nécessairement heureux.

Après le repas, lorsque l'envie de placoter nous visse à notre siège, offrez cette combinaison. Différent et étonnant. Aucune préparation requise. Je vous dis que la vie est simple...

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Publié à 09:56 AM | Commentaires (10)

Calibrez votre thermomètre AVANT de préparer le sucre à la crème

J'ai fait une recette de sucre à la crème ce matin. Avant de m'y mettre, j'ai calibré mon thermomètre. Dekessé ?

On s'entend que l'eau bout à 212 °F, ou à 100 °C. Avant de m'y mettre, j'ai testé mon thermomètre pour déterminer à quelle température il comprend, lui, que l'eau bout.

Pour le mien, l'eau bout à 98 °C, pas à 100 °C. Il y a donc un écart de 2 degrés.

Alors, lorsqu'il indiquera 116 °C, cela signifiera que le mélange a atteint effectivement 118 °C. Le sucre à la crème sera donc prêt.

Un thermomètre, qu'il soit portatif, ou que ce soit celui du four, doit être vérifié de temps à autre. Avez-vous vérifié le thermomètre de votre four récemment ? Si vos gâteaux cuisent trop lentement, la température réelle du four explique peut-être vos déconvenues.

J'ai fait mon sucre à la crème à l'érable, tel que présenté dans Une souris dans le potage. C'est trop bon !

Je congèlerai les petits morceaux. Autrement, il n'en restera plus le 24.

Astuce. Si vous préparez du sucre à la crème, n'oubliez pas de laisser les bols aux enfants. Ils adorent "licher" le tout.

Publié à 05:48 AM | Commentaires (5)

décembre 18, 2008

Salade de courge grillée garnie de canneberges séchées en attendant les festivités - J 6

Il ne reste que 6 jours. Je n'ai rien cuisiné et je fais confiance à ma bonne étoile. Il reste des cadeaux à acheter et je fais confiance à Dame météo. Là, il faudra que ma bonne étoile brille très très fort. Parce que selon Jocelyne Blouin, on aura un Noël blanchissime.

Les autoroutes sont impraticables. Les stationnements des centres commerciaux sont recouverts de neige qui elle-même recouvre de la glace. Une personne dont le nerf sciatique fait des siennes peut-elle se risquer dans de telles conditions ? NON !!

Voilà pourquoi je tente désespérément de faire mes achats avant le mois de décembre. Parce qu'on ne sait jamais. Cette année, l'âme du monde ne roulait pas pour moi !

Toujours est-il qu'il faut manger un peu en attendant le soir du Réveillon. Il me restait une demi-courge dont j'ignore le nom. La seule chose que je sais, c'est qu'elle est sucrée et que je pourrais la servir dans un plateau de crudités. Un délice.

Toujours dans le magazine Châtelaine de novembre. Toujours sous la plume gourmande de Monda Rosenberg. Une salade avec des canneberges séchées et des pignons. J'ai utilisé des graines de citrouille légèrement rôties. Si j'avais eu des pistaches très très vertes, le feu d'artifices dans mon assiette.

Salade de courge grillée garnie de canneberges séchées en attendant les festivités

1 petite courge sucrée d'environ 1 kg (2 lb)
4 c. à soupe d'huile d'olive
Généreuses pincées de piment de Cayenne
Généreuses pincées de sel
1 c. à soupe de vinaigre de vin rouge (j'avais du vinaigre de Banyuls)
1 échalote française hachée finement
Pincées de poivre
35 g (2 c. à soupe) de canneberges séchées hachées finement
35 g (2 c. à soupe) de noisettes hachées, ou de graines de citrouille, ou de pistaches


Préchauffer le four à 230 °C (450 °F).

Couper la courge en quartiers. Retirer les filaments et les graines.

Peler la courge et trancher la chair en morceaux de la largeur d'un doigt.

Déposer sur une tôle tapissée de papier sulfurisé.

Arroser de 1 c. à soupe d'huile d'olive.

Parsemer de piment de Cayenne et de sel. Remuer. Griller au centre du four, en remuant à quelques reprises, jusqu'à ce que la courge soit tendre, de 20 à 25 minutes.

Fouetter 3 c. à soupe d'huile avec le vinaigre, l'échalote, du sel et du poivre.

Déposer les morceaux de courge sur un plateau. Arroser de vinaigrette et parsemer de canneberges et de graines de citrouille hachées.

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© Tarzile.com, 2008 pour le texte de présentation et la photo


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Éliminer les odeurs du congélo

Avant de congeler les victuailles, je fais toujours un gigantesque ménage du congélo. D'une part, pour faire de l'espace. D'autre part, pour éliminer l'odeur de congélo qui s'incruste.

Comment ?

Premier lavage, eau chaude et bicarbonate de soude. Les quantités ? Au pif.

J'assèche le tout. Puis, je passe un autre linge humide sur lequel j'ai ajouté du jus de citron. Je repasse sur toutes les surfaces.

Dernier tour de passe-passe. Je dépose un immense pot rempli de bicarbonate de soude.

Aucune odeur ne résiste à mon passage. Je peux remplir le congélo à nouveau.

Et vous, quel est votre truc ?

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© Tarzile.com, 2008

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Opération bouillon de dinde J-6

Il reste 6 dodos avant Noël. SIX. Comme la plupart d'entre vous, je n'ai rien préparé encore. Mon congélateur est vide. Vraiment vide. Il me reste quelques jours pour voir venir, ce que j'ai l'intention de faire. le travail me donnant un peu de répit.

Comme à l'habitude, je ferai des pâtés à la dinde, turkey pot pie pour les anglophiles.

Les meilleurs pâtés à la dinde sont fait avec du bouillon de dinde. Hier, pendant que je lavais mon congélateur - il n'y avait que cela à faire pour cause de tempête - je faisais cuire des cuisses de dinde.

Ce matin, j'ai de la viande et cet aprèm, j'aurai du bouillon. Ce soir, j'aurai des pâtés à la dinde.

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Vous voyez bien que je ne vous ai pas menti. Je suis peut-être un peu exhibitionniste, mais pas menteuse.

Comment désodoriser un congélateur ? Ça vient.

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© Tarzile.com, 2008


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décembre 17, 2008

Gens de Vaudreuil-sur-le-Lac, plus besoin de faire bouillir l'eau

Contrairement à ce qu'indique le panonceau à l'entrée du village, l'avis d'ébullition d'eau a été levé par la ville de Vaudreuil-Dorion.

On aura sans doute oublié d'enlever l'affiche.

je vous invite à consulter le site de Vaudreuil-Dorion, où cette nouvelle est affichée depuis hier après-midi.

Plus besoin de se brosser les dents avec de l'eau de source ou de laver les légumes avec de l'eau qui a bouilli pendant une minute.`

Bonne soirée

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Cadeaux gourmands et scrapbooking

Mon amie Bichonne a tellement de talent. Elle prépare des cadeaux gourmands délicieux. Et pour les présenter, elle utilise des articles de scrapbooking. Quel résultat.

Je vais tout vous présenter. Attachez vos tuques !

D'abord, le sac brun, décoré.

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Puis, le pot rempli d'amandes et autres douceurs au chocolat.

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Il est craquant, n'est-ce pas ? Encore une fois.

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Maintenant, voyez quelle chouette façon d'enjoliver un pot de relish de maïs.

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Des truffes au chocolat noir. Si joliment présentées.

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Une preuve que c'est vrai.

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Et le cornet de biscuits. Il y avait aussi des biscuits que Puce pouvait manger. Une attention qui a beaucoup touché la principale intéressée.

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Que rajouter ? J'ai retrouyvé l'appétit en grignotant les biscuits au chocolat. Tellement décadent. MERCI Bichonne !!!!!!!!!!!!!!!!!

Sur ce, je vais voir ce que je peux grignoter !

Publié à 10:18 AM | Commentaires (11)

décembre 11, 2008

Risotto à la courge et à la sauge cuit au four d'après Monda Rosenberg

Tarzile se fait rare dans la blogobulle par les temps qui courent. Et pour cause. Un rhume, une sciatique. Et comme si ce n'était pas assez, voilà que le virus de la grippe intestinale vient de frapper Puce de plein fouet. Ces petits virus sont très méchants et font un ravage d'enfer. Tarzile ne cuisine rien, les effluves dérangent. De plus, comme elle ignore tout du comportement des virus, elles ne prépare pas de cadeaux à offrir. De peut d'offrir le petit virus en prime cadeau.

Tarzile est donc sur la voie de service, en attendant que le virus fasse son oeuvre. Elle a toutefois eu le temps d'expérimenter une technique culinaire, à défaut de jongler avec le foie gras, le caviar et les espumas.

Une technique qui la laissait un peu sceptique. Elle ne l'aurait pas testée si elle ne lui avait pas été communiquée par Monda Rosenberg, LA personne qui prépare le cahier recettes du magazine Châtelaine, mois après mois, année après année.

Dans le numéro de novembre, Monda suggérait un risotto à la courge cuit au four. Intriguée, Tarzile a décidé d'essayer. Ça adonnait bien, elle avait une petite courge de la ferme et un bloc de parmesan qui demande à être utilisé avant de perdre son humidité qui en fait un excellent fromage.

Le résultat ? Tellement étonnant. En vérité, excellent. La technique de base est toujours la même : 1 tasse de riz Arborio, 3 tasses de liquide. La technique pourra donc être appliquée à tous les risottos.

Risotto à la courge et à la sauge cuit au four d'après Monda Rosenberg

400 g (2 tasses) de courge non cuite, en dés
30 g (2 c. à soupe) de beurre
1 oignon, haché
3 gousses d'ail, émincées
200 g (1 tasse) de riz arborio
125 ml (1/2 tasse) de vin blanc
625 ml (2 1/2 tasses) de bouillon de poulet
2 c. à soupe de sauge fraîche ou 1 c. à thé de sauge séchée
1/2 c. à thé de sel
130 g (1 tasse) de fromage parmesan fraîchement râpé ou 68 g (1/2 tasse) de fromage bleu émietté (je n'en avais pas mais la courge et le bleu, c'est trop bon). Monda recommande aussi le romano et le chèvre.


Préchauffer le four à 200 °C (400 °F).

Dans une grande casserole allant au four, faire fondre le beurre sur feu moyen. Ajouter l'oignon et l'ail. Cuire, en remuant, jusqu'à ce qu'ils soient ramollis, environ 3 minutes.

Ajouter le riz et remuer jusqu'à ce qu'il soit enrobé de beurre.

Verser le vin et remuer jusqu'à ce qu'il soit absorbé par le riz, environ 1 minute. Incorporer la courge, le bouillon, la sauge et le sel.

Couvrir hermétiquement la casserole avec son couvercle ou du papier d'aluminium. Puisque je ne suis pas certaine que ma cocotte Le Creuset soit hermétique, j'ai recouvert de papier d'alu et du couvercle. le syndrome bretelles-ceinture à son meilleur.

Cuire au centre du four, jusqu'à ce que le riz soit tendre et le liquide absorbé, de 45 à 50 minutes – sans remuer.

Quand le riz est cuit, incorporer le fromage. En ajouter si nécessaire. Servir comme plat principal ou en accompagnement d'un poulet rôti.

Notes : Au four à convection, il aura fallu 48 minutes à 375 °F.

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J'ai une demande spéciale à formuler. Miss Diane a proposé une verrine chez Ô Délices. Pourquoi ne pas voter pour elle ? Une fois par jour, jusqu'au 15 décembre.

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© Tarzile.com, 2008, pour le texte introductif et la photo


Publié à 08:16 AM | Commentaires (18)

décembre 09, 2008

Laurent Godbout propose la limonade pour le Père-Noël - J-16

Il m'arrive souvent de ramasser les fascicules de recettes offerts dans les supermarchés. Je les feuillette distraitement en attendant à la caisse puis je les oublie dans ma boîte des trucs à faire un jour lorsque je n'aurai plus d'idées.

Ce fascicule fait exception à la règle. Si je vous dis qu'il a été conçu par Laurent Godbout, vous comprendrez.

Je l'ai feuilleté et feuilleté encore. J'ai pris des notes, dessiné des petites étoiles. Aujourd'hui, j'ai peu d'énergie. Mais qui a besoin d'énergie pour préparer l'eau de Noël du chef Godbout.

Eau de Noël de Laurent Godbout

1 litre (4 tasses) d'eau
6 tranches fines d'une orange non-traitée (bio)
3 branches de basilic
10 canneberges surgelées

Verser l'eau dans un pichet. Ajouter les tranches d'orange, le basilic et les canneberges. Placer au frais pendant 3 heures.

Je ne sais pas ce que ça donne, la limonade du Père-Noël est au frais.

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Alors ? L'eau a un léger goût d'orange et de basilic. Pour ce qui est des canneberges, je n'ai pas perçu. Mais j'ai croqué une canneberge dont le goût est plus doux.

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© Tarzile.com, 2008

Publié à 05:47 AM | Commentaires (11)

décembre 07, 2008

Bouillon de viande maison - parce que les temps sont durs

J'adore ma tante Laurence. Vaillante et d'une grande générosité, elle est probablement la personne la plus drôle que je connaisse. Je tiens d'elle ce proverbe qui me fait toujours sourire : Les temps sont durs, les jobs sont rares.

Avouez qu'il y a de la poésie et du rythme dans ces deux vers. Maintenant, si vous l'entendiez les déclarer, c'est encore mieux.

Si les temps sont durs, raison de plus pour popoter à la maison. Ce matin, il fallait que je m'occupe. J'avais trouvé des os de boeuf, avec plein de moelle. Il m'ont coûté 1,75 $.

Lorsque je fais cuire un poulet entier au four, je congèle la carcasse. J'ai ressorti une carcasse congelée. Combien vaut une carcasse congelée ? Symboliquement, je dirais 1 $. On peut aussi prétendre que son coût est nul.

À cela, j'ai ajouté les légumes utilisé dans cette recette. J'estime que légumes et aromates m'ont coûté 2 $. Au total, le coût de la matière première s'élève à 4,75 $.

J'ai recouvert avec de l'eau, environ 16 tasses. Le brouet mijote à couvert dans le moment. Lorsque le tout sera prêt, je calculerai le coût par portion.

Si j'appliquais les notions de coût de revient complet, je devrais calculer mon temps précieux, au salaire minimum de même que les coûts de l'énergie, du transport pour amener le stock à la maison, etc. Ce que je ne ferai pas. Faut tout de même communiquer ses hypothèses pour être prise au sérieux.

Leçon de Prix de revient 101

4,75 pour 3 litres de bouillon, ça fait 1,58 $ par litre ou encore, 39 sous par 250 ml (tasse). Avec ce bouillon, je ferai des pâtés à la dinde et aux légumes de saison. Avec la carcasse de la dinde, je ferai quoi ? Du bouillon, bien entendu.

Sur ce, Perrette vous salue et vous souhaite un excellent dimanche. Elle va soigner sa sciatique, votre Perrette.


Publié à 01:27 PM | Commentaires (5)

décembre 06, 2008

Un autre ratage - faut-il comprendre les signes du destin

Une amie m'a écrit hier pour me faire part d'un ratage. Je ne pouvais pas l'aider. Tout ce que je pouvais faire, c'était de lui offrir ma compassion.

Ce matin, clouée à la maison par une vilaine sciatique qui m'empêche de m,'asseoir, de bouger, de marcher, je repensais à notre voyage à New York.

Au départ de Montréal, nous avons préféré nous arrêter aux États-Unis pour prendre le petit-déjeuner, question de passer la douane et de ne pas rester coincés dans la circulation du matin. Nous étions convaincus qu'il y aurait des bagels BLT, un petit-déjeuner qu'offre Mcdonald's au Canada et qui est très satisfaisant.

Les moeurs au Sud de la frontière sont très différentes. Pas de bagels, seulement des oeufs McMuffins. Sans goût mais très très lourds sur l'estomac. Notre Puce s'est laissée tenter par des biscuits. Ils étaient, comment dire, mémorables.

Ce matin, lorsque ma jambe a décidé de bouger sans me faire trop souffrir, je me suis dit que je devais tenter de faire des biscuits ici.

J'ai choisi une recette provenant d'un Bed & Breakfast américain.

Je ne vous la donne pas, il y a des limites à diffuser des grossièretés. Je vous dis seulement que c'était immonde et que je ne suis pas faite pour les biscuits. Même lorsqu'ils contiennent des bleuets et qu'on suggère de les servir avec du lemon curd.

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Maintenant, pourquoi tant de ratages alors que je veux innover, faire autre chose? Devrais-je rester dans ma zone de confort ? Je ne sais pas mais le brunch de Noël sera très traditionnel.

Publié à 12:52 PM | Commentaires (7)