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mai 31, 2006

Crème glacée de la fée Clochette au lilas et à la lavande en tulipe pivoine

Lorsque Leelooo m'a parlé de ce challenge, j'étais enthousiasmée. J'étais contente parce que mon lilas Mme Lemoine venait de me donner trois grappes de fleurs blanches. Et depuis que Peroque avait parlé de ses beignets au lilas, je ne me possédais plus. Je voulais cuisiner le lilas. Leeloo, ton sympathique challenge tombait à point nommé.

Je voulais préparer de la crème glacée au lilas depuis longtemps. Au moment de l'infusion, j'ai découvert que le lilas blanc sucrait le lait d'une agréable manière. J'ai été étonnée qu'il ne transmette pas son parfum si caractéristique.

Sur les conseils très éclairés de Bichonne et de Peroque (Merciii!), j'ai fait infuser des fleurs de lilas Palibim à froid dans le lait. Et çà fonctionne. Le parfum du lilas se retrouve maintenant dans le lait.

Pour compléter le goût, j'ai déposé 1 c. à café de lavande séchée de grade culinaire dans une boule à thé que j'ai plongée dans le lait. Pour être certaine que la lavande ne prendrait pas le dessus sur le petit goût sucré du lilas, je vérifiais le goût du lait à chaque minute. Lorsque le goût m'a plu, j'ai retiré la boule à thé.

Tous mes convives ont grandement apprécié la crème glacée de la fée Clochette, crème glacée qu'ils ne risquent pas de se retrouver dans une crèmerie ou au supermarché.

Crème glacée de la fée Clochette au lilas et à la lavande en tulipe pivoine

2 tasses (500 ml) de lait entier
1/3 tasse (80 ml) de sirop d'érable
Une grappe de lilas blanc
1 c. à thé (c. à café) de lavande séchée de grade culinaire
4 jaunes d'oeufs
1/4 tasse (55 g) de sucre granulé
1 tasse (250 ml) de crème à cuisson 35%

Dans une casserole, amenez le lait et le sirop d'érable à ébullition. Ajoutez les fleurs de lilas. Couvrez et retirez du feu. Infusez durant plusieurs minutes, si vous souhaitez un goût soutenu. N'hésitez surtout pas à goûter de temps à autre. Après une trentaire de minutes, déposez la lavande dans la boule à thé et l'ajoutez au lait. Goûtez souvent pour suivre l'évolution du goût. Lorsque la saveur vous enchantera, passez le mélange. Jetez les fleurs.

Dans un bol, déposez les jaunes d'oeuf et le sucre. Battez à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit jaune pâle et très épais, disons entre 3 et 5 minutes.

Pendant ce temps, remettez le lait dans une casserole et faites frémir à feu moyen-doux.

Ajoutez la moitié du lait au mélange oeufs/sucre, afin de réchauffer ce dernier. Fouettez jusqu'à ce que le tout soit bien incorporé. Ajoutez ce mélange au lait qui reste et cuisez à feu doux. Brassez constamment jusqu'à ce que le mélange soit assez épais pour napper le dos d'une cuiller de bois.

Retirez du feu et ajoutez immédiatement la crème en brassant. Déposez le mélange dans un bol rempli de glace. Laissez refroidir en brassant de temps à autre.

Turbinez durant vingt ou vingt-cinq minutes ou jusqu'à ce que le mélange ait atteint une texture semblable à celle d'une glace molle. Versez dans un bol en verre et déposez au congélateur durant 5 heures au minimum.

Comme cette crème glacée célèbre le printemps, servez-là dans une tulipe dont vous aurez prélevé pistil et étamines.

La liste de toutes les recettes créées dans le cadre du jeu l'imagination culinaire au pouvoir sont chez Leelooo.


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mai 30, 2006

Cake printanier aux cerises, à la rhubarbe et au chocolat

J’ai fait la connaissance de Sophie Dudemaine sur le Web. J’ai consulté son livre-culte, Les cakes de Sophie, pour découvrir avec quel bonheur elle mêle les saveurs, et ce, au fil des saisons.

Présentement, je suis dans un curieux mode exploratoire. Je vérifie si les aliments qui se pointent sur le marché en même temps se marient bien dans l’assiette. J’ai eu envie de combiner deux primeurs : cerises et rhubarbe. Et c’est délicieux.

Pour éviter que les fruits ne coulent à pic au fond du cake, je les farine très légèrement. J’avais utilisé du sucre d’érable râpé. Je vous suggère la cassonade, nettement plus économique.

Cake printanier aux cerises, à la rhubarbe et au chocolat noir

3 gros oeufs
1 tasse (135 g) de cassonade, non tassée
1 tasse (150 g) de farine
1 c. à table (15 ml) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
125 g de beurre fondu
2 tasses (350 g) de cerises Bing, dénoyautées
2 tiges de rhubarbe fraîche, pelées et coupées en petits dés
45 g de chocolat noir, râpé

Préchauffez le four à 350°F (180°C). Beurrez un moule à cake. Réservez.

Dans un grand bol, battez bien les œufs et le sucre. Ajoutez le mélange farine/levure chimique en trois fois. Bien mêler.

Ajoutez le beurre fondu. Mêlez. Après les avoir légèrement farinés, ajoutez les cerises et les dés de rhubarbe à la pâte. Mêlez. Ajoutez le chocolat noir. Mêlez.

Versez dans le moule à cake. Enfournez. Faites cuire durant 30 à 40 minutes, tout dépendant de votre four. Le cake est prêt lorsqu’un pic inséré à cœur ressort propre.

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mai 29, 2006

Muffins aux cerises

Les cerises américaines arrivent doucement sur le marché. Il faut en profiter. La haute saison ne dure pas longtemps, un mois tout au plus.

J'aime beaucoup les cerises, est-ce parce que j'ai grandi à l'ombre d'un cerisier sauvage? J'aimais tant m'y cacher pour observer l'activité humaine qui m'entourait.

Toujours est-il que lorsque le prix des cerises devient abordable, je ne me prive pas. Toutes les raisons sont bonnes pour en manger. J'ai fait ces muffins aux cerises aujourd'hui.

Muffins aux cerises

12 muffins

1 ½ tasse de farine tout-usage
1/2 tasse de sucre vanillé
1 c. à table de poudre à pâte (poudre Magic)
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé de sel
3/4 tasse de babeurre (lait de beurre)
1/3 tasse d’huile de canola (colza)
1 œuf
1 tasse (160 g) de cerises dénoyautées

Préchauffez le four à 400°F (200°C). Déposez des coupelles de papier dans les moules à muffins. Réservez.

Dans un grand bol, mêlez la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réservez.

Battez l’œuf. Ajoutez-le au babeurre et à l’huile. Battez encore un peu.

Ajoutez le liquide aux ingrédients secs. Ajoutez les cerises et mêlez quelques instants.

Déposez dans les caissettes. Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans un muffin ressorte propre. Dégustez tiède ou congelez, histoire de perpétuer le printemps un peu.


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mai 28, 2006

Un bon smoked meat maison

Je ne vous l'ai pas dit mais j'ai attrapé un rhume. Une sorte de virus mutant, mi-rhume, mi-grippe. Je suis très fatiguée et mes muscles sont douloureux au possible. Dans ces circonstances, c'est mon Chéri qui prend le relais aux fourneaux.

Ce midi, il a décidé de nous faire des sandwiches au smoked meat. Le smoked meat est une spécialité montréalaise, introduite ici par des Juifs de Roumanie. Nous ne les remercierons jamais assez. Il y a 6 restos mythiques, dont Ben's et Schwartz's.

Le smoked meat est de la poitrine de boeuf qui a été saumurée, épicée et fumée. La recette est gardée secrète, vous vous en doutez bien.

Le sandwich traditionnel est fait de pain de seigle, de smoked meat, de moutarde et de cornichon sûr. On ajoute souvent de la salade de chou (cole slaw) dans l'assiette. Le pain est réchauffé à la valeur.

Mon Chéri a réchauffé la viande à la vapeur durant 15 minutes. Ensuite, il en a fait de fines tranches qu'il a réchauffées au micro-ondes durant 30 secondes.

Nous nous sommes régalés. Mais j'ai toujours le rhume.

Dernière heure. À tous ceux qui ont envie de cette viande marinée, faites vite un détour chez Bichonne qui vient de nous livrer sa recette secrète de smoked meat maison.


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mai 27, 2006

Vie intérieure d'une tulipe noire

J'aime beaucoup les tulipes noires. J'aime leur couleur. J'aime leur texture lustrée. J'aime les regarder danser dans le vent. J'aime leur couleur qui change dans le soleil. Et j'aime les immortaliser en photo.

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mai 26, 2006

La plantation en poquet : à la manière des Amérindiens

DSC07909poquet.jpgComment planter des potimarrons? Les Amérindiens le savaient, eux. Les légumes dont les tiges courent sur le sol, comme les potimarrons, ont avantage à être semer en poquet. Voici comment.

J'ai fait un trou dans le sol. J'y ai disposé trois ou quatre graines en étoile. J'ai recouvert avec de la terre. J'ai beaucoup arrosé, car les courges ont besoin de beaucoup d'eau.

Lorsque les plants sortiront de terre, je dirigerai les tiges dans différentes directions. J'ai hâte!

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mai 25, 2006

L'ortie et les tomates

DSC07918tomate.jpgÇà pourrait être le titre d'une fable de La Fontaine. Ou d'un potage hyper vitaminé. C'est plutôt ce que je ferai dans le potager. Il y a des herbes que je CROIS être des orties. C'est pourquoi je ne proposerai pas de potage. Je suis trop incertaine pour en consommer.

Cependant, je suis assez sûre de moi pour essayer le truc qui suit. Lorsqu'on plante des tomates, on creuse un bon trou. Dans le fond, on dépose une ou deux poignées de feuilles d'orties ciselées. Prendre la précaution de se ganter, les orties pouvant causer de vives réactions cutanées. Le fils de Mijo peut en témoigner.

On recouvre de quelques centimètres de terre. On dépose le plant dessus. Il semble que le plant croîtra plus vite. C'est ce que faisaient les Anciens. Maintenant, on achète de l'engrais qui contient de l'azote, ce dont les orties sont bien pourvues.

Ne jetez pas vos orties, ou n'y poussez pas Mémé. Elles constituent un bon engrais, ou encore un pesticide redoutable lorsqu'on en fait du purin.

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mai 24, 2006

J'ai planté mes bettes à carde

Enfin, entre deux brins de pluie, j'ai réussi à mettre ces graines en terre.

Ce sont des bettes à carde Bright Lights, ou des blettes. Les cardes sont rouges, orange, jaunes et blanches.

Il y avait des cardes dans les jardins de la Nouvelle-France. Pas des Brights Lights, mais des cardes. Intéressant, n'est-ce pas?

Sur la petite enveloppe, on dit de planter à 2 cm dans le sol. J'ai pris un crayon, mesuré 2 cm et fais une marque. Je plantais le crayon dans la terre jusqu'au repère.

Elles poussent au soleil, ou à la mi-ombre. J'ai testé en semant sur un bout de terre orienté à l'Ouest, là où pousse aussi la lavande. Qui vivra verra.

Les graines sont assez grosses et se manipulent bien. Comme la terre est plutôt humide, je n'ai pas eu besoin d'arroser. J'ai hâte de voir les plantules sortir de terre. Je devrais en manger dans 60 jours ?!? J'ai hâte mais j'ai aussi des doutes, à cause de la température actuelle.

Bon jardinage.

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mai 23, 2006

Asperges blanches au concassé de fraises - Blog appétit n° 8

Quand j'ai pris connaissance du thème de ce Blog appétit, je me suis frotté les yeux. Ai-je bien lu? Après avoir cligné des yeux une autre fois, j'ai saisi le principe. Décloisonnement. Pourquoi cantonner les fraises et les fruits au dessert? Pourquoi ne pas les marier aux légumes? Question intéressante.

Je n'avais jamais mangé d'asperges blanches avant. J'en vois qui rient sous cape, là. Sans connaître le goût de ces légumes, j'ai voulu les associer aux fraises pour une simple question d'harmonie. Rouge et blanc, c'est festif et ce sera superbe dans l'assiette.

Vous doutez de la pertinence du basilic? Sachez qu'il dynamise le goût de l'asperge et qu'il se marie bien aux fraises. Si vous n'essayez pas, vous ne saurez jamais...

Asperges blanches au concassé de fraises

2 portions gourmandes ou 4 portions dégustation

1 botte d'asperges blanches, parées et pelées
Une dizaine de fraises, lavées, équeutées et coupées en dés
Le jus d'une orange sanguine
Un peu plus d'huile d'olive que de jus d'orange
Sel gris, aromatisé à la vanille Bourbon
4 ou 5 feuilles de basilic, finement ciselées
Quelques violettes, pour décorer

Dans une grande poêle, amenez de l'eau à ébullition. Lorsque l'eau bout, ajoutez une pincée de sel. Mettez les asperges à bouillir. Faites cuire jusqu'à ce qu'un couteau traverse facilement l'asperge, soit environ pendant 5 minutes.

Lorsque cuites, égouttez les asperges et rafraîchissez-les sous l'eau claire afin d'arrêter la cuisson. Asséchez et laissez tiédir dans un bol.

Lorsque les asperges sont tièdes, versez le jus d'orange et l'huile dessus. Mélangez. Déposez sur une assiette de service. Salez légèrement. Parsemez avec le basilic et les fraises. Décorez de violettes.

Servez en entrée.


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mai 21, 2006

Congeler les asperges

Je vous l'ai dit. Les asperges du Québec se donnent quasiment sur le marché dans le moment. Encourageons les agriculteurs d'ici, ils le méritent. N'oublions pas que ces asperges n'ont pas traversé le continent, en polluant l'air sur leur passage. L'achat local, c'est aussi un geste écologique.

Ce matin, j'ai fait une razzia dans mon Loblaws. Avec l'objectif de congeler ces légumes qui, aussitôt arrivés sur les marchés, tirent leur révérence. La saison s'étale de la mi-mai à la mi-juin, au maximum.

Comme la majorité des légumes, les asperges doivent être blanchies avant d'être congelées. Combien de temps me demanderez-vous? Entre deux et quatre minutes, selon la grosseur du légume. Les asperges fines seront blanchies durant deux minutes, les moyennes trois et les plus grosses, vous me voyez venir, quatre minutes.

Les miennes étaient assez costaudes, j'ai donc choisi de les blanchir durant 4 minutes.

Pendant que l'eau chauffait, j'ai lavé les asperges. J'ai ensuite coupé le bout dur en pliant chaque légume afin de trouver son point de rupture.

J'ai déposé les asperges dans une mousseline et j'ai noué en baluchon. Vous souriez? Je souhaite me faciliter la vie lorsque le temps de blanchiement sera écoulé et que je voudrai sortir les asperges de l'eau qui bout.

L'eau fait d'énormes bouillons, j'y jette une petite poignée de sel. Je plonge mon baluchon. Le bouillon est moins fort mais la température de l'eau est toujours adéquate.

Lorsque le temps est écoulé, je sors les asperges. Je les plonge dans un bol d'eau glacée. Je veux arrêter la cuisson.

Je dépose ensuite les asperges sur un linge pour les essuyer. Une fois asséchées, je les glisse sur une tôle à biscuits sans trop les serrer. Je dépose au congélo. Lorsqu'elles seront congelées, je glisserai dans un sac à congélation, du type Ziploc.

Ainsi apprêtées, elles se conserveront durant 8 mois.

On suggère de ne pas les décongeler avant de les utiliser. Je verrai bien.


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mai 20, 2006

Sa voix chaude et rieuse inventait le soleil

Parce qu'il pleut sans arrêt depuis 10 jours, je vous propose un texte que j'avais écrit en hommage à ma tante Marcelline, qui nous a quittés trop tôt.

Il pleuvait depuis des jours. Tout était gris partout. Les décharges débordaient. Et les tomates pourrissaient dans les champs. À la première éclaircie, il a bien fallu procéder à une cueillette. Je me suis jointe à la troupe. Assises dans la voiture, nous discutions de choses sérieuses, Brigitte, Ève et moi. Le champ arriva trop tôt à notre goût. Il fallait bien descendre et s'y attaquer.

La terre était si gorgée d'eau que nous y enfoncions. Les plants de tomates dégoulinaient. En cassant une tomate, une cascade nous aspergeait. Nos pieds se couvraient de boue, puis les chevilles, parfois jusqu'à mi-jambe. On aurait dit des sables mouvants. Je regardais Ève caler en me disant que cela ne m'arriverait pas. Je saurais manœuvrer pour éviter les embûches.

Et les tomates étaient boueuses! Nous étions trempées et barbouillées. Bientôt, la pluie reprit, enfin. Nous tentons de regagner la voiture. Impossible. Nous sommes prisonnières du champs de boue. Pas moyen de s'en extirper. Nous rions, nous tirons sur nos bottes à deux mains, même Jean vient nous prêter main forte, sans succès. Nous regagnons la grange en pieds de bas, en nous disant que nous récupérerions nos bottes plus tard.


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En attendant cet instant béni - lorsque ce fût possible, plusieurs jours plus tard, les bottes laissèrent des empreintes profondes dans le sol - il fallait préparer les paniers de tomates. Les tomates étaient si sales qu'il a fallu les laver une à une, dans une grande bassine cabossée en fer noirci. Ma tante riait et blaguait. Dans la grange, il ne pleuvait pas. Sa voix chaude et rieuse inventait le soleil.

C'est la grâce que je nous souhaite en ce week-end pluvieux. Inventons le soleil!

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Ouvre-moi ta pooorte (sur un air connu)

Parmi les quelques tâches qui me sont si gentiment dévolues par les deux autres humains qui partagent ma vie, il y a celle de portière.

Je suis la portière des chats. Je leur ouvre la porte, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.

Et lorsque je manque à l'appel, Muse me le fait savoir en m'engueulant vertement : Miaou, miaoumiawmiaw, MIAW!!! Ce qui signifie : Tu m'as oubliée crétine. Je n'ai pas que çà à faire, moi. T'attendre devant la fenêtre.

Là, on lit bien dans leurs yeux la réprobation devant autant de négligence.

En arrière plan, vous constatez que l'opération de restauration du sous-bois va bon train. Celui-ci se recouvre tout doucement de framboisiers sauvages et de fougères. L'an prochain, ce sera mission accomplie.

Comme j'ai planté un physalis à l'avant-scène, nous assisterons probablement à une lutte épique entre ces deux plantes rampantes et envahissantes.

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mai 19, 2006

Timidement, voici les lilas

Gracianne, je ferai comme toi. Je noterai l'évolution du jardin. Mardi, j'ai fait le tour des lilas et du muguet.

Le lilas Donald Wyman est timide. Il ébauche quelques fleurs dans les airs. Lui qui a souffert d'un manque d'eau l'été dernier, il est complètement remis. J'avais planté trois tiges de muguet à ses pieds. Il y en a cinq.


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Le lilas meyeri Palibin promet de fleurir. Placé au coin nord de la maison, mais profitant du soleil de l'est, il aura plusieurs fleurs mais plus tard. À ses pieds, les deux tiges de muguet ont fait deux tiges. Elles ne sont pas totalement ouvertes.

Mon lilas Madame Lemoine a fait quelques grappes de fleurs blanches qui ouvrent doucement. Situé au coin nord - ouest de la maison, il profite du soleil d'après-midi. Le muguet a survécu sans se reproduire.


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Mais qui a dit que le muguet est si envahissant? Je veux qu'il m'envahisse!

Publié à 08:25 PM | Commentaires (10)

Jardin de fines herbes

Avec toutes ces tomates, il faut des herbes pour assaisonner. Stephen y a pensé, bien entendu.

Compagnes essentielles de la cuisine estivale, j'avais un choix extraordinaire côté herbes. Dire que ma Mémé n'avait qu'une énorme talle de ciboulette, derrière le vieux prunier et aux côtés des groseilles. J'aimais aller croquer les tiges dont le goût m'étonnait toujours. J'aimais grimacer en les croquant. J'aimais par-dessus tout croquer les fleurs mauves qui finissaient par auréoler le gigantesque plant. De la ciboulette, j'en ai déjà planté. D'ailleurs, on retrouve de plus en plus de ciboulettte dans les plate-bandes. C'est une plante facile, qui finit par prendre de l'espace sans tout envahir. J'aime cette mode qui nous amène à faire tomber les conventions. Des fruits dans des salades de verdure, des plantes potagères dans les aménagements paysager. Çà me plaît bien.


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Stephen offrait tant de basilic. Je ne savais pas lequel choisir. Très satisfaite de mon expérience de l'an dernier, le basilic a été très prolifique et celui qui s'est retrouvé dans mon panier avait tellement de goût, j'ai commandé plusieurs variétés, toujours en pensant aux salsas, salsas verde cruda, salades d'herbes que je ferai.

Alors, j'ai commandé du basilic italien, du basilic lime, du basilic citron et du basilic Dark Opal. Vous entendrez parler basilic en août. Stay tuned.

L'an dernier, j'ai planté de l'origan grec . Peu habitué aux hivers de glace sur sa terre natale, mon plant n'a pas survécu aux verglas répétés et aux redoux intempestifs que nous avons connus. C'est mon horticultrice préférée qui m'a expliqué la chose. Je dois donc le remplacer.

Parce que Marmie sort du boisé pour pique-niquer chez moi - je l'ai vu faire hier - elle a tout bouffé le persil que j'ai déjà planté. J'ai commandé du persil italien, dont le persil Gigante d'Italia. J'y ai goûté l'an dernier et il est divin. Il me reste de la broche à poules dans le garage. Aux grands maux, les grands moyens Marmie. Si tu n'obtempères pas, je parle à Bichonne et son Doux va venir régler mon problème. Kapich ma vieille?

Pour terminer, vous me connaissez, vous sentez bien qu'il manque quelque chose dans cette liste. Oui, il manque la roquette. J'en ai acheté et j'en planterai. Puisqu'à l'épicerie, je paie 3,49$ pour un sac de 200 g, autant en ajouter dans le potager. Marmie, tu trouveras que çà goûte pas mal fort, de l'arugula! Désolée ma vieille.


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mai 18, 2006

Manger pour la santé de vos yeux

Je ne me souviens plus si je vous ai dit toute l'admiration que j'éprouve pour le Dr Andrew Weil, md. Médecin diplômé de Harvard, c'est aussi un botaniste renommé.

Ses billets au sujet des effets bénéfiques des fruits et des légumes sur notre santé ne se comptent plus. Il a été le premier à traiter de l'effet anticancérigène de plusieurs fruits et légumes. C'est lui que cite le Dr Richard Béliveau dans son livre.

Andrew Weil est une sommité qui n'a pas peur de se questionner et de modifier son point de vue si des nouvelles recherches le commandent. Les traditionnels ont ri de lui au milieu des années 90. J'imagine qu'ils rient jaune aujourd'hui.


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Ce matin, Dr Weil écrivait que la lutéine contenue dans les aliments pouvait aider à prévenir les cataractes et la dégénérescence maculaire. Comme les listes d'attente pour la chirurgie des cataractes s'allongent toujours, la prévention est peut-être une solution.

On trouve la lutéine dans les fruits jaunes et orange. Dont les mangues, les patates douces, le melon d'eau, les carottes, les courges, les tomates et les légumes feuillus vert foncé comme le chou kale, le chou collard, le bok choy, etc. Il ne nomme pas la roquette mais je lui pardonne son oubli!

Oui, mais, les études, peut-on s'y fier? La semaine prochaine, une nouvelle ne viendrait-elle pas contredire celles-ci? Disons que je me fie à mes papilles qui me disent que c'est bon.

Vous ferez l'épicerie ce week-end. Pensez à vos yeux. Et à votre santé en général. Bonne épicerie et bon appétit.


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Pita de poulet

J'aime faire cuire le poulet parce que j'aime avoir des restes le lendemain.

Hier, j'ai fait griller un poulet au four. Aujourd'hui, j'ai fait ce sandwich.

Je ne peux m'empêcher de rêver à l'été qui vient et aux mélanges que je ferai avec mes tomates multicolores et mes fines herbes démentielles.

Si vous avez du persil italien sous la main, ne vous gênez pas. Ajoutez-en. Çà ajoutera de la couleur. Si vous avez des concombres arméniens sous la main, tranchez-les en très fines rondelles au moyen d'une mandoline. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais çà commence à goûter l'été.


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Pita de poulet

Morceaux de poulet
Autant de jus de lime que de sauce soja, soit une sauce ponzu
Tzaziki du commerce
Dés de concombres, épépinés
Fines tranches de tomates
Pita coupé en deux

Tartinez légèrement un côté du pita avec le tzaziki. Réservez.

Dans un bol, déposez les morceaux de poulet. Enrobez-les de la sauce ponzu.

Déposez le mélange dans un pita ouvert. Ajoutez les fines rondelles de concombre et les tranches de tomates. Dégustez.


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Publié à 03:04 PM | Commentaires (3)

Ma commande de tomates

J'ai reçu un courriel de mon fermier de famille, Stephen de La ferme du Zéphyr. Il est temps de passer ma commande si je veux planter des tomates cet été. Pas seulement des tomates. Des poivrons, des piments, des aubergines et des fines herbes.

Je constate encore une fois l'incommensurable avantage à être membre d'une ferme biologique. Au lieu de courir partout à la recherche de plants de tomates plus particuliers, de perdre un temps fou, de brûler du pétrole ou de transformer ma salle à dîner en serre, je n'ai qu'à cocher un bon de commande. Stephen et son équipe a fait tout le travail pour moi. Je n'ai qu'à passer au point de chute le jour dit et à ramasser ma commande. De plus, je suis certaine que le mode de culture est sain. N'hésitez plus.

J'ai un grand potager. Mais là, va falloir ruser parce que j'ai commandé une foule de produits. Et je sais que les produits de Stephen, on peut s'y fier. Ils produiront beaucoup.


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Voici ma liste d'épicerie.

La tomate Costoluto Genovese, une tomate italienne d'un rouge profond - je reste traditionnelle pour commencer. Ce plant du patrimoine pousse bien par temps chaud. Cependant, il produit encore beaucoup lorsque la température se rafraîchit. Parfait pour le type d'été qu'on nous promet et pour la saison fraîche qui arrive toujours trop tôt.

J'ai tellement apprécié les tomates noires. J'en veux chez moi. J'ai commandé un plant Black Plum qui produit de petites tomates. On le dit très prolifique.

Comme Michael Jackson, je pourrai chanter Black or White car j'ai aussi choisi un plant de tomate blanche originaire du Québec : la Beauté Blanche du Canada. J'imagine cette tomate dans un menu chromatique, en combinaison avec une aubergine blanche.

J'ai aussi commandé une variété de tomate pêche, la Wapsipinicon Peach. La peau de cette tomate a la texture de la peau d'une pêche. J'ai hâte d'en faire des salsas.

Je connaissais les tomates vertes, soit les rouges qui n'ont pas mûri et qu'on se dépêche à cueillir à la veille du premier gros gel de l'automne. Sans savoir qu'il existait des tomates vertes qui restent vertes une fois prêtes à manger. La Green Zebra sera aussi de mon potager. Je tenterai de recréer des beignets de tomates vertes, comme dans le film du même nom.

L'italienne Principe Borghese, une tomate à faire sécher, d'après Stephen. Un plant tellement productif qu'il faut prévoir un support. Ma déshydrateuse est prête et j'ai un énorme four. Pas peur.

J'ai choisi un plant de tomates cerises. Le Austin red Pear, qui produit en quantité, comme son nom l'indique, des tomates rouges piriformes.

Avec toutes ces tomates, il faut des assaisonnements. J'ai trouvé un piment Hot pepper lantern, un piment très fort, paraît-il. J'aime cultiver mes piments forts. Dans mon garde-manger, il en reste de l'été dernier. Ils n'ont pas perdu de leur capsaïcine. J'ai toujours autant de plaisir à les utiliser.

Avec toutes ces tomates, il faudra confire, sécher, empoter l'été. Avec le succès que j'ai eu avec mes tomates en conserve cet hiver, ce sera avec le plus grand des plaisirs.

Et dire que pendant que j'écris ces lignes, il pleut.


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mai 17, 2006

Plate-bande de tulipes et tutti quanti

Anne, voici une photo d'ensemble de ma plate-bande avant. Comme je n'ai pas de grand angle, la photo ne rend pas vraiment justice à l'ensemble.

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J'y vais. Au tout premier plan, les tulipes noires, qui ne sont pas encore ouvertes. Juste à côté, les tulipes pivoines roses et blanches.

Devant les tulipes, tout plein de pavots (papaver orientale). Ils ouvriront à la fin du mois. Derrière les tulipes, des taxus nana. Ils poussent lentement et ne requièrent pas de taille. Le paradis de la paresseuse.

Au centre, les délicieuses tulipes roses qui tirent doucement leur révérence. Le tronc noueux, c'est un hydrangée sur tige peegee. Il fleurira en juillet. Ses fleurs resteront sur tige durant tout l'hiver. Un baume sur nos plaies de glace.


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À l'autre extrémité, des tulipes mauves très ordinaires. Au milieu, parmi les papaver orientale, une pivoine arbustive dont la caractéristique est de pousser len-te-ment. Croyez-moi sur parole. L'an dernier, elle n'a pas fleuri. Cette année, elle présente un bouton.

Derrière notre escargot, les tulipes pivoines rose foncé. Vraiment, ces tulipes sont mon coup de coeur du printemps. Prenez en note et ouvrez l'oeil cet automne. Ces tulipes égaient une plate-bande et font la joie des coccinelles. À preuve...


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La nature est bien faite. Au pied de mon rosier Rosa rugosa, en ramassant les feuilles mortes qui s'y étaient accumulées, j'ai découvert tout plein de coccinelles. Hum, me direz-vous. J'ai aussi dit Hum! Puis j'ai pensé que ces bêtes à Bon Dieu ne sont pas si bêtes. Elles se nichent près du garde-manger. Les pucerons aiment les rosiers, les coccinelles aiment les pucerons. Et dire qu'on m'a recommandé de les tuer. T'en as trop! La nature est bien faite, je vous répète. Briser un écosystème, ce n'est jamais payant.

Je recevrai ma commande de plants de tomates et de fines herbes mercredi prochain. Je vous parlerai alors de mon potager qui prend forme lentement.


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mai 15, 2006

Fraises et mangue en salade

Un matin, Puce s'est levée en disant : "Maman, j'aime le goût des bananes!" Elle qui n'en avait pas mangé depuis des mois. Depuis, elle mange tout plein de bananes et en ajoute partout. Souvent, femme varie disait François 1er.

Puce a imaginé cette salade hier. Faut que je vous dise. Puce a aussi une nouvelle marotte. Elle décore tout avec de la menthe. Quand je dis tout, je veux vraiment dire tout!

Cette recette est si facile que les enfants peuvent la préparer. Confiez-leur cette tâche.

Fraises et mangue en salade

3 portions portions gourmandes ou 4 portions régulières

1 grosse barquette de fraises
1 mangue Ataulfo
1 banane
Jus d'une orange sanguine
Menthe hachée

Lavez les fraises. Équeutez-les. Tranchez-les et déposes-les dans un saladier.

Pelez la mangue. Coupez-la en cubes. Déposez les cubes dans le saladier. Pressez l'orange. Versez le jus dans le saladier. Mélangez. Pelez la banane. Tranchez-la et déposez les tranches dans le saladier. Mélangez.

Si vous avez de la menthe au potager, voici une occasion de l'utiliser. Lavez quelques feuilles. Coupez-les finement. Mêlez dans le saladier. Servez.


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mai 12, 2006

Délicieux printemps vert et rose

Éclairée par vos commentaires, j'ai compris que ma rhubarbe est prête à manger. Plantée l'an dernier, elle a fait quelques branches cette année. D'après la littérature, cette année, il ne faut pas tout récolter. Une récolte gourmande affaiblirait le plant qui a encore besoin de temps pour s'établir. J'ai donc coupé quatre tiges. Quatre, c'est bien peu si je consulte ma liste de Choses à faire avec de la rhubarbe.

Je ne vous dit pas le plaisir de récolter ces quatre tiges. J'en garde deux pour un grand projet. Les deux autres, une fois coupées en dés, font à peine 1/2 tasse. Juste assez pour faire des muffins.

Le réflexe, c'est de faire des muffins rhubarbe et fraises. Si j'innovais, je remplacerais les fraises par des framboises. Vert et rose.


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À partir de la recette de muffins aux mangues et aux framboises, j'ai choisi de tenter l'expérience. J'ai remplacé les mangues par de la rhubarbe. Je l'ai épluchée et mise en petits dés.

Rhubarbe et framboises, c'est un compagnonnage réussi.

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Tulipes dans tous leurs états

Çà m'a pris quinze ans pour comprendre et surtout, pour réussir. Quand on prépare une plate-bande, tous nous conseillent de planifier. Planifier. Choisir les végétaux pour que la floraison s'étale dans le temps. J'ai longtemps essayé sans vraiment réussir.

Cette année, je crois que l'éclosion de mes massifs de tulipes est assez bien organisée. J'ai pu compter sur des pépiniéristes qui offraient des bulbes dont l'éclosion se faisait à plusieurs moments. Les sachets l'indiquaient clairement. Çà facilite le planning.


Les délicieuses tulipes roses s'apprêtent à tirer leur révérence. Je les aime comme çà, caressant le tronc de l'hydrangée PG.


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À côté, les tulipes pivoines ouvrent timidement leur corolle. Je découvre avec plaisir qu'elles sont rosées.

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Un peu plus loin, voilà des tulipes en bouton. Traditionnelles, j'ai l'impression qu'elles seront plutôt rosé foncé. Oui, je suis organisée, mais j'ai disposé des étiquettes permettant d'identifier les bulbes. Rendez-vous dans quinze ans!

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Le bal des tulipes se terminera par l'éclosion des tulipes noires. Tulipes fragiles s'il en est, j'ai ramassé quelques corolles qui ont séché avant de grandir. Je le vois bien. Les fleurs seront plus petites. Depuis 15 ans, c'est la première fois que j'en aurai autant, malgré les accidents. Ce qui me fait dire que si je veux des tulipes noires, faudrait en planter plus que requis. Qui vivra verra.


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mai 10, 2006

Quand nous jouions à la marelle...

... cerisier rose et pommier blanc. Dans mon cas, le cerisier est blanc et je n'ai pas de pommier.

Mais le bonheur de voir fleurir un cerisier que j'ai planté moi-même, difficile à exprimer. Y aura-t-il des cerises? Je ne sais pas. On verra bien. J'imagine que les oiseaux viendront pique-niquer chez moi sans vergogne.


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Et la rhubarbe. Pourquoi cette espèce de fleur? Est-elle en train de monter en orgueil comme disait ma Grand-mère? Dois-je couper cet excroissance? Cette Clara, elle ne finira donc jamais de m'asticoter.


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Bonne journée. Je vais acheter des fines herbes qui illumineront mon été et mon automne.


Publié à 05:10 PM | Commentaires (15)

Soufflé féérique aux mûres

À Noël, Puce a reçu Recettes des filles, publié par Marabout Chef. Quelques recettes lui titillaient les papilles. Notamment, ce soufflé lui faisait de l'oeil depuis longtemps. Vous savez ce que c'est. Vous vous dites qu'il faudra bien la faire un jour cette recette. Les semaines passent et vous ne faites pas. Ce week-end, elle a décidé qu'il fallait procéder. Elle a réquisitionné ses aides de camp préférés.

La recette exige 4 blancs d'oeufs. J'en ai profité pour faire une crème glacée avec les jaunes. Cette recette se fait en deux temps. On fait un sirop avec la pulpe du fruit et on bat les blancs d'oeufs en neige. Le sirop peut se faire le matin et reposer au frigo jusqu'au moment où on montera les oeufs en neige.

Soufflé féérique aux mûres

300 g, ou deux petites barquettes, de mûres
1 c. à table (15 ml) d'eau
75 g de sucre granulé
4 blancs d'oeufs
1 c. à table (c. s.) de sucre en poudre (sucre glace)

Dans une casserole, déposez les mûres et l'eau. Vous pensez que vous manquerez de liquide? Ne vous en faites pas, sous l'effet de la chaleur, les fruits rendront l'eau nécessaire et ils ne colleront pas.

Faites chauffer durant quelques minutes, soit jusqu'à ce que les fruits aient ramolli. Lorsque les fruits sont tendres, vous ajoutez le sucre. Faites cuire durant 4 à 5 minutes. Le temps n'a pas vraiment d'importance ici.

Retirez du feu. Filtrez dans un tamis fin. Pressez bien les fruits afin de récupérer le plus de pulpe possible. De cette manière, votre sirop sera plus riche. Réfrigérez jusqu'à ce que le mélange soit froid.

Préchauffez le four à 400°F (200°C).

Déposez les blancs d'oeufs dans un bol. Battez jusqu'à ce que les blancs forment des pics fermes.

Incorporez les blancs à la pulpe de mûres. Vous utilisez une spatule et vous tournez la pulpe autour des blancs. Vous ne brassez pas le tout. Tout l'air que vous aurez fait entrer dans les blancs se sauverait et vos soufflés seraient tout raplapla. Bons, mais raplapla. Puce n'a pas apprécié cette partie de la recette qu'elle juge compliquée. Plusieurs adultes sont de son avis.

Beurrez 6 petits ramequins. Répartissez-y la mousse. Versez un peu d'eau dans une grande lèche-frite. Déposez-y les ramequins. Enfournez.

Faites cuire pendant une dizaine de minutes. Vous saurez qu'ils sont prêts lorsqu'ils auront levé et que leur couvre-chef aura doré. On parle d'une nourriture féérique quand même. Choisissons le vocabulaire qui convient.

Avant de servir, saupoudrez de sucre en poudre (sucre glace). Servez aussitôt. Les soufflés sont impatients par nature.

Le verdict de Puce. Ce n'est pas aussi bon que je pensais. Je sais pourquoi. Les fruits n'étaient pas très goûteux. Attends cet été, ma belle. Avec des framboises de la ferme Quinn, ce sera autre chose.


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mai 09, 2006

Crème glacée au thé Matcha

Je rêvais d'une occasion spéciale pour élaborer cette recette. J'ai choisi un jour comme les autres. Et pourquoi pas. La nature reverdit. Le thé vert est ... vert. Il me semble que c'est suffisant pour célébrer. Non?

J'ai décidé d'y aller avec modération pour commencer, le thé Matcha ayant un goût assez prononcé.

J'ai donc dilué 2 c. à table (2 c. à soupe) de thé dans environ 100 ml d'eau. Je n'ai pas assez mêlé, il est resté un peu de pâte dans le fond de mon bol. Un précipité aurait dit mon prof de chimie. Mais quand même. La thé colorera la crème glacée.

Alors que je fais habituellement la crème glacée avec du sirop d'érable, j'ai choisi du miel. Çà n'a pas eu un effet significatif sur le produit final.

À la dégustation, la saveur du thé ressort bien, sans trop agresser nos papilles. N'oubliez pas. Le thé vert est rempli d'anti-oxydants!

Crème glacée au thé matcha

2 tasses (500 ml) de lait entier
1/3 tasse (80 ml) de miel de fleurs
4 jaunes d'oeufs
1/4 tasse (55 g) de sucre granulé
1 tasse (250 ml) de crème à cuisson 35%
2 c. à table (2 c.à s.) de thé Matcha
1/3 tasse ou un peu plus (80 ml à 100 ml) d'eau

Dans une casserole, amenez le lait et le miel à ébullition et faites frémir à feu moyen-doux.

Dans un bol, déposez les jaunes d'oeuf et le sucre. Battez à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit jaune pâle et très épais, disons entre 3 et 5 minutes.

Ajoutez la moitié du lait au mélange oeufs/sucre, afin de réchauffer ce dernier. Fouettez jusqu'à ce que le tout soit bien incorporé. Ajoutez ce mélange au lait qui reste et cuisez à feu doux.

Brassez constamment jusqu'à ce que le mélange soit assez épais pour napper le dos d'une cuiller de bois.

Retirez du feu et ajoutez immédiatement la crème en brassant. Déposez le mélange dans un bol rempli de glace. Laissez refroidir en brassant de temps à autre.

Pendant que votre crème refroidit, versez le thé dans un petit bol. Versez-y l'eau chaude (70°C). Brassez avec un petit fouet afin de bien dissoudre le thé dans l'eau. Filtrez. Ajoutez dans le mélange refroidi. Bien mêler. Laissez refroidir, au besoin.

Turbinez durant vingt ou vingt-cinq minutes ou jusqu'à ce que le mélange ait atteint une texture semblable à celle d'une glace molle.

Versez dans un bol en verre et déposez au congélateur durant 5 heures au minimum. Encore mieux, faites preuve de patience et attendez au lendemain.

Servez en petites quantités pour amadouer vos convives.

PS. Puce est au téléphone. Elle dit à sa Best que j'ai fait de la crème glacée au thé vert. La Best suffoque. Çà goûte quoi? Attend! Maman, je peux goûter? Puce prend une bouchée. Retourne au téléphone. Moi, je tends l'oreille. Çà goûte moyen. Moyen. Pas pire venant d'une pré-ado!


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mai 05, 2006

Sorbet aux poires aromatisé à la lavande

Le printemps amène des envies de trucs frais, c'est obligé. Ressortir la turbineuse, faire des salades, se réunir autour du BBQ.

Hier, j'avais une folle envie de sorbet aux poires. Pourquoi? Parce que je n'en ai jamais goûté. Je cherchais une manière de l'aromatiser. J'aurais bien choisi la rose, mais mes Rosa rugosa n'ont pas encore fleuri.

La lavande? La lavande. Si j'avais eu du sucre à la lavande sous la main, je l'aurais utilisé. Mais non. Il a servi à autre chose. Faudra que j'en refasse.

Lorsque Puce m'a dit vouloir goûter, je suis tombée sur le dos. Elle y a trempé les lèvres en annonçant que c'est bon. Elle s'est resservie. À toutes celles qui trouvent que leur progéniture a la papille capricieuse, je dis qu'il y a de l'espoir. Après 12 ans à répéter : Je veux que tu y goûtes, c'est tout; il semble que la tactique ait porté fruit. Persévérance, c'est la grâce que je vous souhaite.

Sorbet aux poires aromatisé à la lavande

1 tasse d'eau
1 tasse de sucre
1 c. à thé (c. à café) de lavande de grade culinaire
2 tasses de purée de poires
Jus de 1 citron

Je fais ma purée. Je lave une dizaine de poires. Des jaunes et des rouges. Je les pèle et je les coupe en quatre. J'enlève les coeurs. J'ajoute le jus d'un demi-citron, pour éviter que les poires ne brunissent. J'ajoute environ 1/2 tasse (125 ml) d'eau. Je fais chauffer à feu assez doux jusqu'à ce que les poires soient très molles, entre 20 et 30 minutes.

Lorsque les poires sont compotées, je les dépose dans le bac du robot. J'ai passé au robot jusqu'à ce que la purée soit très lisse. J'ai laissé refroidir complètement.

Entretemps, j'ai fait le sirop. Dans une casserole, j'ai déposé l'eau et le sucre. J'ai amené à ébullition. J'ai laissé mijoter jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Çà prend quelques minutes, 5 ou 6. Lorsque le sucre est fondu, je retire du feu. J'ajoute la lavande, je couvre et je surveille. Après 5 minutes, je goûte. Si la saveur me plaît, je filtre le liquide au moyen d'un filtre à café. Je ne veux pas retrouver de graines de lavande dans le sorbet. Personnel, le choix.

Mélangez les poires et le sirop. Ajoutez le jus du demi-citron. Mélangez. Versez dans le bac de la turbineuse. Turbinez durant une vingtaine de minutes. Versez dans un pot en verre. Placez au congélo durant plusieurs heures. Servez en petite quantité.


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mai 04, 2006

Tulipes et pervenches au jardin

Enfin le soleil. Qui chatouille les tulipes. Je vous emmène voir ces fleurs qui illuminent nos parterres et enchantent les écureuils.

Tout d'abord, mes tulipes mauves, les plus hâtives.


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Il y a mes tulipes roses. Plus longues que les mauves, elles s'enroulent autour de l'hydrangée. Leur corolle est plus grosse que celle des mauves. Elles ont ouvert ce matin. En regardant cette fleur, je pense à Martha Stewart qui racontait qu'elle avait choisi ses teintes de peinture à partir des éléments de la nature. Cette tulipe pourrait inspirer la peinture d'une chambre de jeune Puce.


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Comme mes tulipes ne sont pas toutes ouvertes, j'ai zieuté chez ma voisine. Elle a de magnifiques tulipes blanches qui ne demandaient qu'à faire des stars d'elles-mêmes.


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Il y a aussi les pervenches, les vinca, qui courent discrètement sous les lilas et entre les tulipes.


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Je sais que vous le savez. Mais les tulipes sont des fleurs comestibles. Alors...


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Publié à 08:16 PM | Commentaires (13)

Cupcakes aux deux chocolats et aux bleuets (myrtilles)

J'avais envie de faire cette recette depuis toujours. Chocolat et bleuets, quel mariage heureux. Enfin, cet après-midi, après avoir bien travaillé, je me suis fait plaisir.

Puce y a goûté et a dit : Ils sont bons. Vraiment bons.

Cupcakes aux deux chocolats et aux bleuets (myrtilles)

12 cupcakes

1 tasse (150 g) de farine tout usage, non blanchie
5 c. à table ou plus (35 g ou plus) de poudre de cacao de bonne qualité
2 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
1 pincée de sel
1/3 tasse (60 g) de brisures de chocolat au lait
2/3 tasse (125 g) de sucre vanillé
2 gros oeufs
2/3 tasse (160 ml) de lait
2/3 tasse (160 ml) d'huile de canola (colza)
1/3 tasse (55 g) de bleuets frais, ou surgelés

Préchauffez le four à 350°F (180°C).

Tapissez un moule à muffins avec des caissettes de papier. Réservez.

Dans un bol, tamisez la farine, la poudre de cacao, la poudre à pâte et le sel. Ajoutez les brisures de chocolat. Réservez.

Dans un bol, versez le sucre. Ajoutez un oeuf à la fois. Battez jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.

Ajoutez le tiers du mélange de farine. Mélangez. Ajoutez le tiers du mélange lait/huile. Bien mêler. Continuez ainsi jusqu'à ce que les ingrédients secs et les ingrédients liquides soient bien mêlés.

Ajoutez les bleuets à l'aide d'une cuillère de bois.

Versez dans les caissettes. Enfournez. Faites cuire entre 20 et 30 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre. Chez moi, après 22 minutes, c'était parfait.


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mai 02, 2006

Omelette à la roquette

Un petit mardi gris. J'ai l'impression d'avoir mangé tellement de viande au cours des derniers jours. J'ai besoin d'un répit.

Il reste de la roquette dans le frigo. Des oeufs et de la roquette? Pourquoi pas? Il me reste vraiment à apprêter la roquette en dessert.

Omelette à la roquette

1 portion

5 asperges fraîches, parées
2 ou 3 oeufs
Quelques gouttes d'eau
Cubes de tomate, coupés très fin
1 poignée de roquette, lavée et hâchée
Quelques morceaux de fromage
Sel, poivre
Piment d'Espelette

Dans une poêle, versez de l'eau. Lorsque l'eau bout, salez légèrement et ajoutez les asperges. Faites cuire jusqu'à ce que les asperges soient al dente. Rincez-les à l'eau froide et égouttez-les. Réservez.

En attendant, cassez les oeufs dans un bol. Ajoutez quelques gouttes d'eau. Ajoutez les tomates, la roquette, les morceaux de fromage. Fouettez. Salez, poivrez. Ajoutez une pincée de piment d'Espelette.

Faites chauffer de l'huile dans une poêle antiadhésive. Versez-y les oeufs. Faites cuire jusqu'à ce que l'omelette soit légèrement dorée. Ajoutez les asperges d'un côté de l'omelette. Repliez l'autre moitié sur les asperges. Glissez dans une assiette.

Servez avec une salade.


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mai 01, 2006

Quatre-quarts à l'orange sanguine

J'ai encore quelques oranges sanguines. Je me suis dit que dans un quatre-quarts, ce serait bien. Pour célébrer les beaux jours, pourquoi pas?

Vous aurez remarqué que j'ai simplement remplacé le jus de citron par du jus d'orange.

Quatre-quarts à l'orange sanguine

2 oeufs (130 g)
130 g de beurre, très mou
130 g de sucre vanillé
130 g de farine non blanchie, tout usage
1 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
Le jus d'une orange sanguine (facultatif)

Préchauffez le four à 325°F (165°C).

Beurrez un moule à cake. Réservez.

Dans le bac d'un batteur sur socle, crémez le beurre. Ajoutez le sucre et battez jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajoutez les oeufs, un à la fois, en battant bien après chaque addition.

Ajoutez la farine et la poudre à pâte, en deux ou trois fois, en mélangeant bien après chaque addition. Ajoutez le jus d'orange et mêlez.

Faites cuire durant 30 à 35 minutes, ou jusqu'à ce qu'un pic inséré au centre du cake ressorte propre.

Démoulez sur un treillis. Laissez refroidir.


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Bon Premier mai!

À défaut de pouvoir vous offrir des brins de muguet - les miens sont encore enfouis sous la terre - je vous offre des narcisses sauvages en direct de mon sous-bois.

Bon 1er mai!


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