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juin 29, 2008

En parlant de mes capucines...

Elles sont magnifiques. L'an dernier, j'avais trouvé un plant abandonné à la pépinière. Il faisait tellement pitié à la pépinière et il a continué à faire pitié chez moi. Ce qui me fait revoir l'affirmation de Lavoisier : Rien ne se perd, rien ne se crée, et ça ne se transforme pas. Je sais. Lavoisier avait le sens de la formule autrement que moi. Il est passé à l'histoire, lui. Mais il ne s'intéressait pas aux capucines moribondes, à ce que je sache.

Cette année, j'ai acheté mes plants au bon moment. C'est toute la différence du monde. Le bon moment.

Lorsque j'ai acheté les plants, j'ignorais de quelle couleur seraient les fleurs. Certains plants ont été plus lents à fleurir. Ces capucines étaient rouges. Je ne sais pas si le pigment rouge est plus long à produire, allez savoir. Voici donc mes capucines.

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Les rouges. Les coquettes - timides.

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Et les jaunes. Les précurseurs.

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Maintenant, laquelle goûte le meilleur ? Aucune idée. J'ai l'impression que le goût est pas mal pareil, quelle que soit la couleur. Mais, il n'y a pas que le sens du goût qui soit interpellé au moment d'un repas.

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Publié à 09:21 AM | Commentaires (5)

juin 28, 2008

Panier gourmand à offrir à des nouveaux mariés

Oubliez le truc du chapelet sur la corde à linge. Si je regarde dehors ce matin, ça ne fonctionne pas. Les nuages couvrent le ciel d'un bout à l'autre.

Mais je ne veux pas vous parler de trucs pour chasser le mauvais temps. Je vous parle d'une idée que j'ai eue. Un panier gourmand à offrir à des nouveaux mariés. Un trousseau nouveau genre. Je vous présente le panier aujourd'hui. Et le contenu sera détaillé demain. Après les noces. Voici le contenant. Un panier à pique-nique.

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Et voici ce qui tient lieu de remplissage. Du tulle.

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Pour le reste, faudra attendre.

Si vous avez quelques minutes, vous pourriez invoquer le ciel. Pour qu'il retienne ses larmes pendant que mes amis échangeront leurs voeux.

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© Tarzile.com, 2008

Publié à 07:52 AM | Commentaires (7)

juin 26, 2008

Burger garni de feuilles de capucine

Depuis longtemps, je veux faire cet essai. Ajouter des feuilles de capucine dans mon burger. Une alternative à la laitue Iceberg.

Mes capucines sont très prolifiques, leurs feuilles prennent de l'expansion et elles fleurissent avec exubérance.

24 juin. Fête nationale du Québec et du BBQ. Puce et moi avions envie d'un burger. Bon pain, tomates Savoura (totalement sécuritaires), moutarde de Dijon et laitue.

Il y avait de la laitue romaine et de la roquette. Fidèle et éternelle roquette. J'arpentais le potager à la recherche de l'anneleur du framboisier lorsque j'ai jeté un oeil aux capucines. Les feuilles larges avaient la taille d'un pain burger. Hop là. Dans le burger. Résultat ? Superbe, comme disait Rodolphe Giroux ! Délicieux pour qui aime la laitue qui a du caractère. Si vous n'essayez pas, vous ne saurez jamais.

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Cette photo est assez explicite au sujet de la superbe météo que nous avons eue hier.


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Publié à 05:36 AM | Commentaires (4)

juin 25, 2008

Du sucre vanille comme chez Guylaine et Jamie Oliver

Je l'avais lue, cette recette de Jamie Oliver. Lue et relue. Mais j'hésitais. Je trouvais la technique extravagante. Guylaine a eu plus de courage que moi. Elle a lu et elle a fait.

Et moi, parce qu'elle a eu le courage, je me jette à l'eau.

Au début, je pestais. Mon robot ne faisait pas la purée souhaitée. J'ai fait et refait. J'ai sorti le moulin à café, plus petit et mieux adapté, me semblait-il, pour 4 gousses de vanille.

J'ai mixé, sassé et remixé. Je dirais entre 15 et 20 fois.

Le résultat ? Un beau sable fin et odorant. Constatez par vous même.

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J'ai suivi exactement la recette que Guylaine a cité. J'ai utilisé du sucre bio non blanchi. J'ai utilisé 4 gousses de vanille pansues de chez Philippe de Vienne. Lorsque je passe près du plan de travail, la vanille embaume encore.

Merci Guylaine. By the way, thank you Jamie !

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Publié à 04:24 AM | Commentaires (17)

juin 24, 2008

Un vinaigre de xérès (jerez) d'excellente qualité...

Si vous avez un livre de Patricia Wells, vous avez lu cette expression. Si vous fréquentez les grandes surfaces, cette expression se traduit par un vinaigre Lelarge ou Maille. Comme moi, vous le trouvez bon.

Dimanche, je suis allée chez Manon, de Les Passions de Manon, à Saint-Hyacinthe. J'ai écumé toutes ses étagères et j'ai fait des découvertes. Je me suis offert des vinaigres de qualité. Des vinaigres que je ne connaissais pas et que je souhaitais à la hauteur des critères de Madame Wells.

Hier soir, pour mettre le vinaigre à l'épreuve, j'ai refait la recette de salade de saumon au xérès.

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J'ai préparé la vinaigrette, à la va-vite, comme d'hab. Comme Marius dans Marius et Fanny, j'ai rattrapé la goutte qui descend sur la bouteille distraitement, et tout aussi distraitement, j'ai porté mon doigt à ma bouche. Un ange passe. Ce n'est pas vraiment du vinaigre. C'est plutôt du caramel. Mon vinaigre de xérès goûte le caramel. J'ai servi cette salade. Mon Chéri n'avait que des exclamations et des compliments pour la salade.

Je sais. Je ne peux pas m'offrir un tel vinaigre à tous les jours. Mais pour les repas festifs, là, c'est plus qu'apprécié. Et j'ai un repère.

Le vinaigre : Gran Capirete 50
Acidité : 8
Provenance : Jerez
AOC
Le producteur : Bodegas José Paez Lobato
Prix : 20 $

Les temps changent. Les commissaires Bouchard et Taylor devraient le souligner. Je célèbre la fête Nationale en vantant un vinaigre produit en Espagne. Si ce n'est pas du métissage, ça, je ne sais pas ce que c'est.

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juin 23, 2008

Qui a ravagé mes framboisiers ?

J'ai retrouvé dans mes framboisier sauvages et dans mon framboisier noir, un prédateur dont j'ignore le nom. Je vous décris ses ravages. Il s'attaque aux nouvelles pousses. Le bout de la branche se fane, comme s'il la vidait de sa substance. Comme seule autre trace de son passage, deux anneaux bruns, à environ 1 cm l'un de l'autre.

J'ai observé ce phénomène, il y a de cela 6 ans, dans mon potager de Lachine. Ma belle-mère m'avait alors conseillé de coupé la branche en-dessous des anneaux, question de limiter les dégâts. Il semble que la bestiole soit rendue maintenant à Vaudreuil.

Voici une photo de sa carte de visite.

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Ainsi que celle d'un insecte qui était là ce matin. Est-ce le coupable ?

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Si vous savez des choses au sujet de ce ravageur, je suis toute ouïe.

Publié à 09:22 AM | Commentaires (12)

Salade de roquette, de pastèque et de tomates

La chaleur. L'été, le vrai. Ce soir, ce sera le feu de la Saint-Jean. À moins, bien entendu, qu'il ne pleuve. Ce qui reste possible, si je regarde le ciel.

Lorsque j'étais jeune, la nuit de la Saint-Jean était une nuit magique. La fin de l'école, le début des vacances. L'air avait un petit quelque chose d'unique. De notre fenêtre, nous pouvions voir le feu d'artifices dessiner ses fleurs dans le ciel. Le bruit étouffé des pétards exprimant leur colère rajoutait à l'excitation.

Ce soir, il y aura feu d'artifices. Pour nous rendre sur le site, nous traverserons le cimetière, à la nuit tombée. C'est la tradition. Je pense toujours à Normand, notre pasteur, qui doit être content d'être entouré de tant de va-et-vient.

Je ne sais si je vais acheter ces colliers lumineux dans le noir cette année. Les filles sont devenues bien grandes. Ces colifichets qui les ont amusées les laissent peut-être de glace maintenant. Je ne sais pas pour les colliers. Mais je sais pour cette salade. Fraîche et étonnante, comme pourrait l'être la nuit de la Saint-Jean!

Salade de roquette, de pastèque et de tomates

4 poignées de roquette, lavée et parfaitement essorée
10 tomates cerises, coupées en 3
Un peu plus de cubes de pastèque (melon d'eau) que de morceaux de tomates
Entre 50 g et 100 g de fromage feta grec, rincé au besoin
Une dizaine d'olives noires Kalamata, rincées et égouttées
10 feuilles de basilic, hachées
Jus d'un demi-citron
Huile d'olive, au goût

Déposer la roquette dans un saladier. Ajouter les tomates, les cubes de pastèque, le basilic et les olives. Touiller. Émietter la feta sur la salade.

Ajouter le jus de citron puis l'huile d'olive, au goût. Touiller. Saler, si désiré.

Bonne Saint-Jean !

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Publié à 06:47 AM | Commentaires (3)

juin 22, 2008

Noix de muscade et thé des bois : propos à propos de la mémoire des sens pour Claudia

La mémoire, cette inconnue. On ne sait pas trop comment elle fonctionne. On ne sait ni pourquoi, ni comment un souvenir va remonter à la surface à la faveur d'une madeleine trempée de la thé. Claudia, du blog Cuisine Framboise m'a invitée à discourir sur la mémoire du goût et de l'odorat.

Le premier souvenir qui me vient à l'esprit est la noix de muscade. Ma grand-mère avait toujours une noix de muscade dans sa dépense. La dépense embaumait la muscade. J'avais oublié ce détail lorsque j'ai préparé des galettes à la mélasse pour Cuisine de Tarzile. J'ai alors renouvelé mon stock de muscade moulue (les traditions se perdent). J'ai ouvert la petite enveloppe et, comme dans les films, j'étais revenue dans la cuisine de Grand-mère, à Saint-Jude. J'étais devant sa dépense pleine à craquer de tous ces pots remplis, qui de farine, qui de sucre brun. Et toutes ces épices dont je humais le parfum les jours de pluie. Les jours où le jardin était impraticable. Ce n'est que récemment que j'ai pu trouver une noix de muscade entière. Je la cache dans un coin de mon tiroir à épices. En cachette, je vais humer parfois. Et je repars dans mes rêves d'enfant. Dans des rêves où la table de la cuisine est recouverte d'un tapis de table où fleurissent de minuscules bouquets de myosotis.

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Vous connaissez l'essence de thé des bois, mieux connue sous le nom de "paparmane" rose ? Ce goût aussi est complètement associé à mon enfance. Aux jours de fête. Parce que ma Grand-mère en ajoutait une goutte dans les g;aces au beurre dont elle tartinait les gâteaux. Lorsqu'elle avait aussi coloré la glace de rose, c'était le bonheur. Cette saveur fait presque partie des saveurs oubliées. On ne retrouve plus cette essence dans les supermarchés. Je l'ai retrouvée par hasard dans une cuisinerie. Le bonheur de goûter à un cupcake recouvert de glace au beurre aromatisée au thé de bois. Indescriptible.

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Plus tard, j'ai découvert les fraises chaudes de soleil. Cueilleuse de fraises, je résistais pendant toute la matinée à l'envie de croquer dans un fruit mûr. Mais l'après-midi, lorsque le soleil tapait très fort et réchauffait les fruits, le parfum qui montait du sol était trop enivrant. Il fallait la choisir, la fraise. La plus belle. La plus rouge. La plus mûre. On la cueillait avec respect. Elle était lourde et gorgée de soleil. La première mordée était magique. Le goût de la fraise magnifié par le soleil. Les fraises étaient bien meilleures à cette époque...

Dernier souvenir. La tarte mousseline à l'érable de ma Tante. C'était le dîner de Noël. Nous étions plus de 15 autour de la table. La table était devenue une Sweet table italienne. Toujours, il y avait cette merveille. Une tarte légère. Une tarte dont on écrase la garniture contre son palais avec la langue. Pour le plaisir de sentir les minuscules bulles d'air s'écraser doucement. Pour goûter l'érable pendant qu'il neige dehors et que le poêle à bois crépite derrière nous.

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juin 21, 2008

J'ai descendu dans mon jardin pour y planter mes tomates parce qu'il commence enfin à faire chaud !

Il était tard. Il était minuit moins cinq. Le temps très froid a ralenti la plantation des tomates. Je me console. Stephen de la ferme du Zéphyr plantera les siennes samedi le 7 juin. Alors, nous serons deux.

Ce qui a retardé, c'est aussi le fait que les potimarrons étaient à peine levés et que les Rouge vif d'Étampes ne se sont pas présentées. Cendrillon fera de l'auto-stop pour revenir du bal.

Il y a quelques semaines, Martine a fait son palmarès de la tomate.

Je n'ai pas encore assez d'expérience pour me prononcer, mais ce n'est pas parce que je ne sais pas que je ne dirai rien. Tout de même.

Je dois dire que nous partageons deux coups de coeur, Martine et moi.

Dans la catégorie Tomate verte même quand elle est mûre, nous aimons toutes les deux la Zébrée verte, ou Green zebra. Tellement que j'ai deux plants. Pour moi, l'été sans la zébrée verte, c'est inimaginable.

Il y a aussi la catégorie Tomate pêche qui se prend pour une autre, parce qu'elle ressemble à une pêche avec sa peau de pêche. Enfin, je me comprends et Martine doit comprendre aussi. J'ai planté la Garden peach.

Pour ce qui est de la rouge, la "vraie" tomate, je n'ai rien. Parce que je ne savais pas. Je verrai. Martine a des choix, plein de choix.

J'ai choisi plein de tomates cerises. Les Autin's Red Pear, que j'ai beaucoup aimées. Les Black cherry, que je ne connais pas mais j'aime tellement les tomates noires. On verra bien. Les Fargo Yellow Pear, dont j'ignore tout ainsi que les Green grapes. L'an dernier, j'ai tenté une expérience avec d'autres petites tomates vertes. Expérience désastreuse, j'ai récolté 10 tomates au grand total.

J'ai constaté que Cammu et moi, nous avons eu le coup de foudre pour la même tomate noire : la Black Prince. Cammu est plus courageuse que moi, elle a fait des semis.

J'ai bien aimé la tomate Jaune flammée et je récidive.

Alors, j'ai planté mes plants (pléonasme vicieux, je sais) hier soir avant la pluie. Je savais que le week-end serait chaud et qu'une bonne douche chaude serait bienvenue.

Bon jardinage et surtout, bonne saison. Que la récolte soit plus fructueuse que l'an dernier.

Depuis leur plantation, les tomates ont beaucoup poussé. Plusieurs ont fleuri. Le temps froid ralentit un peu leur croissance, mais que voulez-vous. On n'y peut rien! Les potimarrons ont l'air heureux. Ils font feuilles après feuille. Je souhaite avoir plus de succès que la dernière fois. Un fruit pour trois plants, ce n'est rien pour jubiler. Cendrillon serait-elle condamnée à faire de l'auto-stop, en ces temps troublés ?

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juin 20, 2008

Agatha Christie et Le crime d'Halloween

Claudia nous invitait à relever des ouvrages inspirants du point de vue culinaire. Le nom du jeu ? La petite madeleine.

J'ai longtemps hésité à vous parler de celui-ci. Le passage est tiré de l'ouvrage intitulé Le crime d'Halloween.

Ce qui m'a impressionnée, c'est la découverte d'un jeu à la fois extraordinaire et effrayant : le Snap-dragon. Un jeu dont j'ignorais absolument tout. Voici de quoi il s'agit :

La table avait été débarrassée. Elle était recouverte d'une feutrine verte et supportait un grand plat de raisins secs en train de flamber. Tout le monde se mit à hurler, à se précipiter, à essayer d'attraper les raisins en flamme aux cris de "Ouille ! Je me suis brûlé ! C'est chouette, non ?" Petit à petit, les raisins refroidirent, les lumières s'éteignirent... La soirée avait pris fin. (p. 18)

Vous connaissez le Snap-dragon ?

On chauffait du brandy qu'on versait dans un plat profond. On ajoutait les raisins au milieu du plat. On flambait. Habituellement, on baissait la lumière pour augmenter l'effet spectaculaire des flammes bleues dansant au centre de la table. L'objectif ? Retirer les grains des flammes et les manger sans se brûler. Quand même !

J'ai mis le snap-dragon au menu de mon prochain party d'Halloween. Je dispose de 4 mois pour peaufiner les détails.

Je sais que Agatha ne nous confie pas une recette à proprement parler. Mais ce passage me revient constamment à la mémoire lorsque je songe au jeu de Claudia. Je voulais le partager.shalloween.16083.gif


Publié à 04:18 PM | Commentaires (3)

Gaspacho tomates et fraises à l'estragon

Dominique, du blog Cuisine plurielle nous a invités à créer des recettes rouges. Le rouge est arrivé sur nos étals par l'intermédiaire des fraises. J'ai donc eu envie de faire quelque chose avec les fraises et les tomates. Je récidive, en quelque sorte.

Dans Cuisine de Tarzile, j'avais marié les fraises et les tomates dans un gaspacho. Ici, je simplifie encore davantage. Je n'ai pas de mérite. Je n'ai pas de basilic rouge !

J'ai donc préparé un gaspacho avec ce que j'avais sous la main. Une tomate Savoura et des fraises. Dans quelle proportion ? Moitié, moitié. Le résultat ? Délicieux.

Gaspacho tomates et fraises à l'estragon

1 portion

Une tomate, pelée
Le même poids de fraises que de tomate
Une pincée de sel
2 brins d'estragon
Huile d'olive pour décorer

Déposer la tomate en morceaux et les fraises en tranches dans le bac d'un robot culinaire. Ajouter une pincée de sel et l'estragon. Mettre en purée. SI vous le souhaitez, laisser quelques morceaux pour donner de la texture au mélange.

Réfrigérer au moins 30 minutes avant de servir.

Au moment du service, ajouter un peu d'huile d'olive.

Si vous craignez l'association, ajoutez moins de fraises. Question d'apprivoiser le mariage des saveurs. Vous saviez qu'estragon et fraises, c'est bon ?

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Publié à 04:59 AM | Commentaires (10)

juin 19, 2008

Saumon grillé à l'unilatérale et sa compote à la rhubarbe

Au Marché de l'Ouest, j'ai trouvé de la rhubarbe rouge. Elle était franchement belle, cette rhubarbe. Même pelée, la tige restait rouge. J'imaginais les confitures ou compotes que j'en ferais.

J'étais comme Perrette, j'échafaudais des plans en revenant du marché. Comme la rhubarbe est moins fragile qu'un pot en terre cuite rempli de lait, pas de problème. Je n'ai rien cassé.

J'ai fait une halte chez mon poissonnier perdu et retrouvé pour acheter du saumon.

Il faisait beau. Ma fille a fait le ménage de sa salle de bains sans que personne ne lui demande rien. Que demander de plus ? De l'inspiration.

L'inspiration était dans le livre de Diane Seguin, La cuisine comme je l'aime.

Une compote de rhubarbe pour accompagner le saumon. Je n'allais pas reculer, la rhubarbe était trop belle et le saumon, trop frais. Si vous n'aimez pas les épices, allez-y très très parcimonieusement. Ou oubliez-les en laissant le gingembre et la vanille.

Saumon grillé à l'unilatérale et sa compote à la rhubarbe

6 à 8 tiges de rhubarbe, pelées et coupées en gros dés
180 ml d'eau
60 ml de sirop d'érable
1 c. à thé de gingembre frais, râpé
1 mini mini pincée de muscade
1 mini mini pincée de cannelle
1 mini mini pincée de cumin
Une demi-gousse de vanille, ouverte et grattée
Sel et poivre

Verser l'eau et le sirop d'érable dans une casserole. Porter à ébullition. Ajoutez le gingembre, la muscade, la cannelle, le cumin et la vanille. Ajouter la rhubarbe. Mijoter jusqu'à l'obtention d'une compote. Disons une quinzaine de minutes. La compote est prête lorsque le liquide est presque tout évaporé. Saler et poivrer.

Servir chaud avec le saumon grillé. Étonnant. Je me suis sentie transportée dans un pub londonien.

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PS. Le saumon est un peu trop cuit à mon goût. Je l'aime un peu plus rosé à coeur.

Si vous ne connaissez pas Diane Seguin, procurez-vous son livre. La Bubliothèque du Québec en a plusieurs exemplaires. Cette auteure est inspirante.


Publié à 12:51 PM | Commentaires (6)

Les pavots tirent leur révérence tout doucement...

Toute bonne chose a une fin! Que je déteste cet adage. Comme si nous ne pouvions pas apprécier une bonne chose encore et encore. Je sais, il y a un brin de résignation et de sagesse dans cette déclaration. Mais son côté résigné et né pour un petit pain me turlupine.

C'est un peu ce qui m'habite lorsque je regarde ma plate-bande de pavots. Il y en a plusieurs qui s'en sont allés, laissant des pétales fanés sous leur passage. Le véritable été arrivera. Je sais. Ça n'a pas l'air de ça aujourd'hui, vu qu'on gèle. Mais le calendrier est formel, l'été sera là dans quelques jours. Mes derniers pavots sont là, lumineux.


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Des pétales fanés jonchent le sol et cette étonnante tige qui, en mûrissant, contribuera à enrichir la plate-bande de nouveaux plants reste droite et fière. Je sème à tout vent, disait Larousse.

Laissez cette tige dans la plate-bande le plus longtemps possible. J'en laisse même quelques-unes que j'utilise pour créer des décors sur la table de Noël. Mais je m'éloigne!

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Ne trouvez-vous pas que ce pavot a des airs de fée des jardins ?

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© Tarzile.com, 2008

Publié à 12:40 PM | Commentaires (6)

Salade de poulet d'inspiration thaï

Le lundi, ma fille mange du couscous et des merguez. C'est toujours comme ça, hiver comme été. Même si nous aimons, nous avons délaissé ce plat. Pas ma fille.

Pendant qu'elle dégustait son fameux couscous, j'ai préparé ce plat.

Je me suis inspirée d'une fiche de la défunte émission Bon appétit. Un point de départ autour duquel j'ai pas mal brodé. Il faut alléger nos repas, l'été semble vouloir s'installer à demeure, comme disait ma grand-mère.

Salade de poulet d'inspiration thaï

4 portions

1 feuille de lime Kaffir
1 tige de citronnelle, parée et tranchée en fines rondelles
1/4 tasse de coriandre fraîche, hachée
1/4 tasse de menthe, hachée
1 c. à soupe de basilic thaï, haché
2 c. à soupe de sauce tamari
1 c. à soupe de sauce de poisson
2 c. à soupe de sirop d'érable
1 petit piment thaï, haché finement
jus de 1 citron vert
2 gousses d'ail, écrasées
1 c. à soupe d'huile de canola

4 poitrines de poulet
250 g de pois mange-tout

1 c. à thé de sucre
2 c. à soupe de sauce tamari
1 c. à soupe de vinaigre de riz
1 c. à soupe d'huile de canola
Quelques gouttes d'huile de sésame

Le bout des feuilles d'un demi-sac de cresson
2 c. à soupe de coriandre hachée
Quelqes fleurs de capucines, pour la couleur !

Mélanger tout les ingrédients de la vinaigrette. Verser dans un Ziploc. trancher les suprêmes de poulet en lanières. Les ajouter à la vinaigrette. Mélanger pour bien enrober. Réfrigérer pendant 30 minutes, au moins.

Égoutter le poulet. Faire cuire dans une poêle, jusqu'à ce que doré. Réserver.

Faire sauter les pois mange-tout dans la poêle qui a servi à faire cuire le poulet.

Préparer la vinaigrette en mélangeant le sucre, la sauce tamari, le vinaigre et les deux huiles. Réserver.

Déposer le cresson et les pois mange-tout dans les assiettes. Verser la vinaigrette orientale sur les verdures et y déposer le poulet cuit.

Saupoudrer les assiettes avec la coriandre. Décorer avec des pétales de capucine.

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Un délice. Vraiment.

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juin 17, 2008

Cocktail fleuri pour Dame Lolotte et pour toutes les amies des fées des jardins

lolotte25774005_p.jpgDame Lolotte, probablement éprouvée par une vague de chaleur sévissant chez l'Oncle Sam, a eu l'idée de recueillir des idées d'apéro.

À moins qu'elle ne se soit arrêtée vers 17h00 à l'Hôtel Beverly Hills, un endroit réputé pour ses apéros, et que le glamour de l'endroit ne l'ait marquée à tout jamais. Allez savoir.

Toujours est-il qu'elle collige un recueil d'apéros en prévision d'un été ensoleillé.

Je me suis demandé quoi faire. L'idée m'est venue un dimanche soir. Nous avions un excellent mousseux. Qui m'a fait penser au sirop de géranium offert par Anne-Marie au début de l'année.

Je voulais l'inaugurer comme il se doit. J'ai donc couvert le fond d'une flûte avec le sirop. Sur le sirop, deux framboises. Puis, le mousseux.

Avant de tremper les lèvres, humez. Les parfums de géranium vous envoûteront. Vous pouvez faire la même chose avec du sirop de lavande. Wow! Deux idées pour le prix d'une.

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juin 16, 2008

Saladier de glace tout fleuri pour la première salade de fruits - à faire et surtout, ce qu'il ne faut pas faire

Pour la Fête des Pères, je voulais du glamour. De l'éclat. Je savais qu'il y aurait des fraises en salade. Je voulais les présenter dans un saladier intrigant.

Un saladier de glace. Décoré de pétales de pivoines et de feuilles de menthe. Rose et vert. On ne peut pas être plus de saison.

J'ai choisi deux bols, un grand et un plus petit. J'ai rempli le saladier avec de l'eau. J'ai glissé des pétales de pivoines dans l'eau. Beaucoup de pétales. J'ai déposé le petit bol au centre du grand saladier.

Avant de glisser au congélateur, une chose me dérangeait. Le petit bol flottait. J'ai mis des roches dans le bol, pour qu'il reste en place. À ce moment de la saga, j'éprouvais une grande fierté devant mon génie inventif.

Hier soir, pour démouler, j'ai mis le saladier dans l'eau froide. J'ai mis un peu d'eau chaude dans le petit bol, question de le décoller aussi.

Lorsque tout a décollé, j'ai constaté que l'idée des roches était totalement absurde. Mauvaise idée, disent les jeunes. Le petit bol a parfaitement collé au fond du saladier. Je n'avais donc pas de fond de glace. Rien qu'un grand trou.

En revanche, notre saladier était vraiment beau. J'ai laissé le petit bol au centre de sa couronne de fleurs nordiques. Ça avait moins de charme, mais c'était plus drôle.

Morale de l'histoire. Ne mettez pas de roche dans votre petit bol, on s'en fiche s'il dérive. Pour le reste, tout baigne.

Autre chose. J'ai déposé le saladier de glace sur un torchon. Notamment parce que la glace glissante (clin d'oeil à la génération Passe-Partout) fait se déplacer le bol sur le verre, ou la porcelaine. Une gaffe par repas, pour ma part, c'est suffisant.

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Voici donc une belle gaffe!

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juin 15, 2008

Quand couper les fleurs de lilas fanées ? Est-ce déjà le temps ?

On est rendu là, comme le veut l'expression populaire. Déjà, les fleurs fanées de mon lilas Madame Lemoine étaient sèches.

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Quand les couper ? Avant qu'elles ne forment de petits fruits verts. La formation de ces fruits épuise le lilas qui n'aura plus d'énergie pour les boutons floraux. Là-dedans comme en toute autre chose, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

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Où couper la fleur, me demanderez-vous. Juste en haut des feuilles nouvelles, ou encore, là où vous pourrez!

Bon entretien.

PS. Je tiens à préciser que le lilas blanc ne devient pas mauve une fois sec. Ces photos proviennent de deux cultivars différents.

Mise à jour et rectificatif. Merci à Ma mère l'Oye qui m'a fait parvenir ce lien. Ainsi, Le jardinier paresseux soutient qu'il est parfaitement inutile de tailler les fleurs fanées. Il souligne que les zélés auront avantage à tailler avant la production des bourgeons floraux puisque si on taille après, on risque de tailler les bourgeons. Pas de bourgeons, pas de fleurs. Pour ma part, je me souviens que mon lilas était plus fleuri lorsque j'enlevais les fleurs fanées. Là, je me demande si le fait que j'ai mis des efforts ne m'a pas conduit à halluciner.

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Des fleurs, encore, cette fois des pivoines

Je sais. Je suis comme Narcisse. Au lieu d'admirer mon reflet dans l'eau du lac, j'admire mes pivoines qui ne cessent de me ravir.

Je remercie Cammu qui m'encourage dans cette passion photo-horticole.

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Claudia, ces pivoines toutes nordiques sont pour toi!

Sur ce, bon dimanche.

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Compote de fraises et de rhubarbe pour le brunch de la fête des Pères

C'est demain, la fête des Pères. Ce matin, parce qu'il restait de la rhubarbe de la limonade, j'ai voulu utiliser le reste. Les confitures, nous aimons. Mais pas si souvent et en petite quantité.

J'ai décidé de faire une compote. Pas de température à surveiller. Pas de nappe à vérifier. Rien que des fruits qui compotent tout doucement pendant que ma Puce prépare son examen d'histoire.

La compote sera servie demain matin. Avec des scones, bien entendu. Le Papa de la maison a droit à un traitement VIP.


Compote de fraises et de rhubarbe pour le brunch de la fête des Pères

300 g de fraises fraîches ou surgelée
300 g de rhubarbe, fraîche ou surgelée
125 ml (1/2 tasse) de sirop d'érable
50 g (1/4 tasse) de cassonade

Trancher les tiges de rhubarbe. Au besoin, peler. Déposer dans une casserole.

Ajouter les fraises entières. Ne vous inquiétez pas, elles se déferont à la cuisson.

Ajouter le sirop d'érable et la cassonade.

Porter à ébullition et laisser compoter à feu doucissime jusqu'à ce que la texture vous plaise. Après une heure, j'étais contente du résultat.

Servir sur une crème glacée à la vanille.

Mode de conservation. J'ai mis une partie au frigo et j'ai congelé le reste.

La compote n'est pas trop sucrée. Les disciples de Bibitte à sucre ajouteront plus de sucre. À vous de voir.

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Mon appréciation ? Vraiment bonne. Bonne texture. Pas trop sucrée. Pas trop amère. Reste la verdict du jubilaire. Pour ça, il faudra revenir demain!

PS. Sur la photo, j'ai l'impression, selon l'angle, que c'est du catsup. Ne craignez rien.

D'autres recettes à base de fraises

Isa, des gourmandises du même nom, a préparé une confiture à base de fraises et de sirop d'érable. Tout est dit, n'est-ce pas ?

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Publié à 04:16 AM | Commentaires (3)

juin 14, 2008

Limonade à la rhubarbe et au citron vert

La rhubarbe est rattachée à mes plus beaux souvenirs d'enfance. Ma grand-mère avait une talle de rhubarbe qui séparait son terrain de celui de Madame Cormier.

On ne traversait pas au-delà de la talle de rhubarbe. Celle-ci, qui était là de tout temps, faisait certainement 1 mètre de largeur. À moins que ce soit ma mémoire qui n'embellisse les choses.

J'adorais aller cueillir une tige de rhubarbe. Sa grosse feuille m'impressionnait à tout coup. Dès qu'elle était coupée et que la tige ait été lavée à l'eau fraîche du puits, je trempais un bout dans un petit verre de plastique turquoise dont le fond était couvert de sucre. Le contraste entre l'amertume de la rhubarbe et le sucré m'étonnait et me réjouissait à la fois. "C'est bon parce que c'est pas bon!, lançais-je en riant."

J'ai planté de la rhubarbe chez moi. Mon plant est très lent à s'implanter. Je conclus qu'il a des affinités avec les pivoines. Pourtant, cette année, je pourrais faire une tarte à la pivoine, mais pas de tarte à la rhubarbe. Je ne prouve rien, mais je me comprends.

Pourtant, mon plant est au soleil, sur un terrain bien drainé. Cette année, j'ai encore acheté ma rhubarbe, moi qui rêve d'autosuffisance.

La canicule précoce m'a fait rêver de ce rafraîchissement. Est-ce vraiment de la limonade ? Limonade, dans le sens de lemon, ou citron ? Bon, si je ne fais pas cette analogie, je devrai dire rhubarbade et là, c'est certain, plus personne ne voudra en boire. Répétez ce mot trois ou quatre fois. Accepteriez-vous un verre de cette boisson ?


Limonade à la rhubarbe et au citron vert

2 tasses (500 ml) d’eau
2 tasses (500 ml) de rhubarbe en morceaux, en privilégiant les morceaux rouges pour la couleur
2 c. à soupe de sirop d'érable, ou plus

Chauffer l’eau, le sirop d'érable et la rhubarbe.

Mijoter pendant 5 à 10 minutes jusqu’à ce que la rhubarbe se défasse.

Tamiser et laisser égoutter pendant une dizaine de minutes. N'écrasez pas les morceaux. Vous voulez récupérer le jus, pas la pulpe.

Verser dans un pichet de verre. Réfrigérer pendant 2 heures ou plus.

Au moment de servir, ajouter le jus d'un citron vert. Verser sur des glaçons.

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Autres recettes à la rhubarbe

Chutney à la rhubarbe et aux tomates

Clafoutis aux cerises et à la rhubarbe

Sorbet à la rhubarbe et aux fraises

Rhubarbe et yogourt en verrine, façon crème brûlée chez Miss Diane


Tartelettes à la rhubarbe meringuée, chez Jasmine qui a encore été inspirée par la fidèle Bibitte à sucre. Mon Chéri a craqué pour ces tartelettes.

Gâteau moelleux à ce que vous voulez de Bergamote chez qui Bibitte à sucre doit aussi sévir!

Bon samedi !

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Publié à 05:06 AM | Commentaires (12)

juin 13, 2008

Encore des photos de pavot, ça ne se soigne pas on dirait

Je sais. C'est plus fort que moi. Cette nuit, les pavots ont sorti de leur cocon. Je ne les compte plus, il y en a tant et tant. Muse se couche à leurs pieds et lorsque je me pointe avec mon appareil-photo, elle me salue d'un bref miaw.

Ce que j'aime, c'est de photographier leur coeur. Comme si je pouvais, de cette manière, capter une parcelle de leur âme.

Dans leur écrin de verdure, ils illuminent la devanture de la maison. Ils sont éphémères, c'est peut-être pourquoi je n'acharne à les fixer sur pellicule.

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Ou encore celle-ci.

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Publié à 12:35 PM | Commentaires (1)

Asperges au bleu simplifiées au maximum

Mais si, je fais encore dans les asperges. Il y en a encore au supermarché et elles sont toujours aussi délicieuses.

Il faut tout de même trouver de nouvelles façons de les apprêter car, qu'on le veuille ou non, on finit par se lasser.

Depuis longtemps, je voulais essayer le mariage asperges - fromage bleu. Ce soir, pendant que ma Puce dégustait son filet mignon garni de fromage bleu, j'en ai profité pour me gâter.

Asperges au bleu simplifiées au maximum

1 bouquet d'asperges
huile d'olive`
fleur de sel
1 morceau de bleu, défait en petits morceaux

Faire griller les asperges au four. Lorsqu'elles sont cuites, parsemer avec des morceaux de bleu.

Déguster lorsque le bleu est mi-fondu.

Vraiment bon! Et mon Chéri qui est allé taquiner la truite dans une pourvoirie de Saint-Zénon!

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Je voulais vous dire qu'au IGA de Vaudreuil, j'ai aperçu du Roquefort. Pas une imitation. Du Roquefort provenant de la Mère Patrie. Alors...

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Publié à 04:57 AM | Commentaires (3)

juin 12, 2008

La demoiselle et le bouton de pivoine

En inspectant le jardin, j'ai vérifié l'état d'avancement des pivoines. Mon regard a été attiré par cette coccinelle. Je ne sais que rajouter. Peut-être que ce pourrait être le titre d'une nouvelle japonaise.

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Publié à 12:17 PM | Commentaires (3)

Gratin de cerises d'après Nicole Seeman

Vous aimez la cuisine. Vous connaissez Nicole Seeman. Elle a inauguré la collection Mon grain de sel, aux Éditions Tana.

Cette semaine, je feuilletais son livre lorsqu'un gratin de framboises a attiré mon attention. Je n'ai pas de framboises, j'ai plutôt des cerises.

Je me suis dit qu'il était possible de substituer. Nicole n'y verrait pas d'inconvénient.

J'aurais pu pousser plus loin mes tentatives. Ajouter un peu de kirsch, par exemple. Ou dénoyauter les cerises.

Pour accentuer le goût d'amandes, j'ai choisi de ne pas dénoyauter. Et de ne pas ajouter de kirsch.

J'ai fait le dessert mercredi. La canicule battait en retraite. Seul le vent faisait des siennes. Même la petite Jade a dit son indignation devant tant de turbulence!


Gratin de cerises d'après Nicole Seeman

500 g de cerises équeutées, mais pas dénoyautées
2 jaunes d'oeuf
4 c. à soupe de sucre granulé
4 c. à soupe de poudre d'amande (La mienne provient de chez Adonis à DDO)
200 ml de crème 15 %

Préchauffer le four à 350 F (180 C).

Déposer les jaunes d'oeuf dans un saladier. Ajouter le sucre. Battre jusqu'à ce que le mélange soit jaune pâle.

Ajouter la poudre d'amande. Battre encore.

Verser la crème dans une casserole. Porter à ébullition. Verser un peu de crème dans le mélange oeufs-sucre-amande pour le réchauffer. Battre puis ajouter lentement la crème bouillante sur le mélange en mélangeant constamment.

Verser sur les cerises qui ont été déposées dans une assiette à gratin ou dans des petits moules à crème caramel.

Cuire au four pendant 20 minutes.

Tiédir. Déguster.

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Très très bon. Simple et bon. À refaire au fil de l'été.

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Publié à 06:58 AM | Commentaires (6)

juin 11, 2008

Après trois années d'enracinement, les pivoines sont enfin là

Tous les livres de jardinage le soulignent. Une pivoine prend trois ans pour s'enraciner. Il faut donc penser à deux fois avant de lui trouver un endroit car elle déteste les déménagements.

Les miennes, je les ai plantées en 2005. J'ai eu une pivoine ici et là, mais rien de majeur.

Cette année, les pivoines sont majestueuses. Chaque plant porte plusieurs boutons. On aurait dit des lollipops, des sucettes toutes rondes pointant vers le ciel. Un arbre à lollipops, quelle idée extravagante et sucrée.

Les premiers viennent d'éclore. Il y a deux jours à peine. Les fleurs se balancent dans le vent. Même qu'hier, le vent en a cassé deux. Deux tiges. C'est bien peu si je compare avec les grands dégâts observés un peu partout au Québec.

Voici une photo que j'ai faite ce midi. Une pivoine et sa coloc, je pourrais dire.

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Publié à 01:03 PM | Commentaires (6)

Les pavots sont ouverts pour toi, Claire

Ce sera une semaine fleurie et colorée. Les pavots, probablement encouragés par la température chaude et humide, brisent leur cocon vert à tour de rôle. Je tais mon clavier pour vous montrer.

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Bonne journée !

PS. Les pavots ont résisté aux orages hier. Comme les roseaux.

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Publié à 09:15 AM | Commentaires (8)

Aubergines aux fines herbes

Fréquentez-vous Costco ? Chez moi, c'est mon Chéri qui est fana. Lorsqu'il y va, il finira toujours par rapporter toutes sortes de choses et en grosses quantités.

La semaine dernière, à la recherche de chaussettes, il m'a apporté des aubergines. J'imagine que c'était dans le même rayon.

Je ne savais pas quoi faire d'aubergines qui ont des troubles de la personnalité. En feuilletant le livre Saveurs du Québec, j'ai vu la recette proposée Rollande Desbois. La grande Rollande Desbois.

Une recette étonnante de simplicité. Comme j'avais travaillé tout le dimanche et que j'avais autant envie d'aller au supermarché que de marcher pieds nus sur des charbons ardents, j'ai bifurqué vers le carré de fines herbes. J'avais pas mal tout sous la main. Va pour les aubergines. J'ai improvisé pour les herbes. Je ne pouvais pas résister, le thym est déjà en fleur.

Aubergines aux fines herbes

2 aubergines, tranchées sur la longueur
1/2 tasse de persil italien
2 échalotes, hachées finement
2 gousses d'ail, écrasées
2 c. à soupe de basilic
Fleurs de thym, au goût
Quelques grains de lavande
1 c. à thé de coriandre fraîche
5 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de parmesan fraîchement râpé
Sel et poivre, au goût

Préchauffer le fur à 350 F (180 C). Tapisser une tôle à biscuits avec du papier parchemin. Déposer les tranches d'aubergines sur le papier. Piquer avec une fourchette.

Mélanger tous les ingrédients de la garniture. Tartiner les tranches d'aubergines.

Cuire au four pendant 30 minutes ou jusqu'à ce que les aubergines soient tendres et légèrement dorées.

Voilà une entrée sympathique. Vraiment sympathique.

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Publié à 05:13 AM | Commentaires (5)

juin 10, 2008

Savon insectide contre les pucerons - la suite

Hier, branle-bas de combat. Ce matin, au péril de ma vie - les maringouins sont affamés et virulents et taches et tout ce que vous voudrez - je suis allée voir le rosier.

Appareil photo au cou. Les passagers de l'autobus scolaire me jettent un regard étonné. J'imagine que c'est parce que je ne porte pas mon chapeau!

Objectif, faire l'inventaire des pucerons. Il y a des fourmis dans le coin, ce qui est mauvais signe. Pourquoi ? Lisez le livre de Bernard Werber sur les fourmis. Ou encore, consultez son Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Vous avez vendu ce livre 2$ pendant votre dernière vente de garage ? Pfff! Bernard nous apprend que les fourmis élèvent des pucerons. Donc, s'il y a des fourmis, c'est qu'il pourrait y avoir un élevage de pucerons pas loin.

Bon. Je regarde mes boutons hier attaqués. Rien. Il y a bien quelques minuscules boutons qui comptent un ou deux pucerons visibles. Je les attaque. Mais je pense avoir fait une razzia hier.

Voyez plutôt ici.

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Et là.

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Comme le dit ma belle-mère, il faut surveiller. C'est le credo du jardinier écolo.

Cath nous a donné un truc à partir de mégots de cigarette. Comme tu le dis si bien Cath, ces petites choses sont en voie de disparition. Pas le savon à vaisselle, ni l'ail.

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Publié à 12:59 PM | Commentaires (7)

Boutons de roses, inévitables pucerons et recette d'insecticide maison

Je reviens de mon jardin. J'ai fait le tour des fleurs, des plantes. En deux jours, plein de boutons de roses ont fait leur apparition.

Les pucerons ont su avant moi que les boutons étaient là. Ils s'en donnent à coeur joie.

Comme je souhaite avoir quelques roses cette année, je viens de concocter un répulsif maison. Je me suis inspirée d'une recette de savon insecticide trouvée sur le site du Jardin botanique de Montréal.

Recette de savon insecticide

Ajouter 1/2 c. à thé de savon à vaisselle dans deux tasses d'eau. Brasser. Asperger les pucerons.

Je n'ai pas fait de tests, je sais que le rosier supporte ce traitement. Si vous avez des doutes, faites des tests.

On souligne que ce traitement n'est pas préventif. Il faut attaquer les pucerons. Même si on asperge les feuilles et les boutons avant l'arrivée des pucerons, ce sera inutile.

Je vais aussi planter des capucines au pied du rosier. Puisque la capucine attire les pucerons, elle devrait aider le rosier. Je vous dirai ce qui en est.

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PS. Le lien ne fonctionne pas avec Explorer. Il fonctionne cependant avec Netscape.

Publié à 12:57 PM | Commentaires (6)

Laitue beurre et capucines, les feuilles et les fleurs

Après cette leçon de choses, je faisais tout de même partie du club des 4H lorsque j'étais jeune, une petite salade pour nous rafraîchir en ces temps caniculaires.

Je ne sais pas pourquoi mais la laitue beurre me rappelle ma grand-tante Denise. Elle était religieuse missionnaire. Mon père m'avait amenée chez sa grand-mère paternelle à Marieville. Soeur Denise était là, en vacances. Elle ramassait le linge sec qui flottait sur la corde à linge. Des linges à vaisselle de lin qui battaient au vent dans le soleil.

Je me souviens de son sourire, de la joie qui émanait de cette femme exceptionnelle. Je devais avoir 4 ans et son sourire me revient chaque fois que je vois une laitue beurre. Peut-être avons-nous mangé chez grand-mère Clarinda. Peut-être y avait-il de laitue beurre sur la table. Allez savoir pourquoi mon cerveau établit ce lien. Je vous souhaite un lien aussi plein de soleil que celui que m'a légué Tante Denise, ma ma tante Soeur.

Laitue beurre et capucines, les feuilles et les fleurs

4 portions

1 laitue pommée beurre
1 fleur d’ail, coupée en très fines rondelles (facultatif)
5 ou 6 feuilles de capucines, coupées en lanières
2 c. à soupe d’huile de pépins de raisin, ou une huile d’olive très douce, au goût
2 c. à café de vinaigre de champagne (ou un bon vinaigre de vin blanc, ou mieux encore, un mélange des deux)
1 petite pointe de moutarde de Dijon
Fleur de sel
Baies roses, au goût
Quelques capucines pour décorer

Laver la laitue. L’essorer parfaitement. La déchiqueter dans un grand saladier. Ajouter les feuilles de capucines et les rondelles de fleur d’ail.

Préparer la vinaigrette. La verser sur les verdures. Touiller. Saupoudrer de quelques grains de fleur de sel. Ajouter quelques baies roses, au goût.

Avant de servir, garnir avec les pétales de capucines.

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Si vous cherchez d'autres manières d'apprêter les capucines, allez voir chez Martine. Elle a proposé des câpres de capucines.

Bon été !

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Publié à 04:04 AM | Commentaires (4)

juin 09, 2008

Les capucines : de la plate-bande à l'assiette

et ce, depuis fort longtemps. Je me souviens de quelle manière ma grand-mère prononçait ce nom. Capucénnnn, avec un peu de mépris pour une fleur qui est là depuis si longtemps qu'on ne la voit plus et surtout, qu'on l'apprécie de moins en moins. Peut-être parce qu'on la plantait au jardin pour attirer les pucerons. Ce rôle plutôt obscur a peut-être terni son image lorsque les pesticides de tout acabit ont fait leur apparition. Allez savoir.

Cette plante est originaire d'Amérique du Sud, probablement du Pérou ou de Bolivie. On consomme ses feuilles, ses fleurs et ses boutons floraux. La Tropæolum majus est vivace sous les climats tropicaux, et annuelle au Pôle Nord.

On l'a d'abord baptisée «cresson des Indes». Pourquoi ? Je vois que vous n'y avez jamais goûté. Son goût rappelle celui du cresson. Et parce que les explorateurs pensaient être arrivés en Inde, ils lui ont donné ce petit nom. (Nous sommes issus de gens un peu déboussolés, ce qui explique peut-être certains de nos comportements...)

J'ai donc planté quatre plants de capucine. (Si un ancien réviseur de ma connaissance lisait ce texte, il se creuserait la cervelle pour remplacer un des deux mots. Planter et plant dansune même phrase, ça ne s'écrit pas.) Deux d'entre eux fleurissent déjà à qui mieux mieux. Pas étonnant. Ils sont placés en plein soleil, dans un terrain bien drainé. Les voici.

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Tiens, une autre couleur. Pourquoi pas. Dans une salade, ce sera très joli, ce panachage.

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On se reparle plus tard. Je vous présenterai une recette de salade.

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Publié à 11:58 AM | Commentaires (5)

Pavot, lilas et un petit chat qui cherche l'ombre

Avec un peu de retard, les années passées les ont vu éclore plus tôt, le premier pavot a enfin déployé ses pétales de papier. Je suis pâmée sur ces fleurs. Peut-être parce que dans mon précédent jardin, mes pavots dépérissaient et ont disparu un beau printemps, sans que je comprenne pourquoi à ce moment.

Maintenant, je sais que les pavots sont affamés de soleil. Je leur laisse toute la place dont ils ont besoin et ils me récompensent en illuminant mon parterre pendant une dizaine de jours. Voici le premier.

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Et maintenant, le lilas qui embaume nos matins. Il fait assez d'ombre pour que Muse puisse se rafraîchir sous ses branches. Il lui a fallu 3 ans pour être si beau, ce lilas. En fait, il fait partie d'une lilaseraie qui compte près de 10 lilas. Je vous jure, autant de lilas font une différence dans l'environnement.

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Et vous, vous avez un lilas dans votre vie ?

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Publié à 11:19 AM | Commentaires (5)

juin 08, 2008

Salade de homard aux fraises, à l'avocat et à l'érable

Le premier homard de la saison. Enfin. Je ne sais pas mais le premier homard, c'est un peu une façon de dire bienvenue à l'été. Surtout aujourd'hui, une journée où il fait si chaud. Nous avons mangé dehors, le premier repas pris à l'extérieur.

Ce repas a été souligné magnifiquement par cette recette que j'ai chipé dans le magazine XY promotion. Un encart glissé dans La Presse. Destiné aux hommes. Les recettes qu'on y retrouve sont simples et délicieuses. Ne recyclez pas le prochain sans récupérer la recette qu'on y aura glissée.

Je vous le dis tout de suite. Cette salade est exceptionnelle. Si vous avez la chance de trouver un avocat mûr, courez chez le poissonnier et réalisez-la. Il n'y a pas de fraises du Québec sur le marché, enfin dans mon coin il n'y en a pas. Mais il y a des fraises bio de Californie; elles sont délicieuses. Je voulais que les fraises qui allaient agrémenter ce plat soient à la hauteur du roi des mers. Elles l'étaient.

Salade de homard aux fraises, à l'avocat et à l'érable

2 portions

1 homard cuit, en morceaux
1 laitue Boston
8 feuilles de menthe fraîche, hachées
1 avocat
5 fraises du Québec
Fromage parmesan
6 brins de ciboulette
Poivre fraîchement moulu

3 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à thé de vinaigre balsamique
1 c. à thé de sirop d'érable

Préparer la vinaigrette. Réserver.

Dans deux assiettes, répartir les grosses feuilles de la laitue Boston.

Couper les autres feuilles avec les doigts. Les répartir dans les assiettes. Saupoudrer avec la menthe hachée.

Répartir les cubes d'avocat et des tranches de fraises sur la laitue.

Répartir la chair de homard dans les deux assiettes.

Déposer quelques copeaux de parmesan sur les assiettes.

Saupoudrer avec la ciboulette. Poivrer. Ajouter la vinaigrette. Servir.

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PS. Le poissonnier fait cuire les homards. De cette manière, je ne me transforme pas en Diane Keaton houspillant un homard dans sa cuisine pendant que Woody tente de se psychanalyser.

Profitez de ce dimanche!


Publié à 05:37 AM | Commentaires (8)

juin 06, 2008

Idées de cadeaux gourmands pour le professeur - Inspirez-vous

Je vous en ai parlé. La fin de l'année scolaire approche à grands pas. Nous y sommes presque. Le 17 dans notre cas, ce sera terminé. Si je compte les dodos, bien que chez moi cette pratique soit révolue, nous entonnerons Adieu monsieur le professeur dans 11 dodos. OMG!

À l'école secondaire, on n'offre plus de cadeaux au professeur. Mais à l'école primaire, en tout cas à l'école que fréquente Camille, c'est une véritable kermesse.

Vous cherchez des idées ? En voici.

Les caramels au chocolat et à la fleur de sel de Véronique. Choisissez du chocolat au lait Barry contenant 39% de cacao. Moins que ça, le chocolat est mou. Les Chipits, pour leur part, donnent des caramels trop secs. Vous emballez ces caramels dans une tasse de porcelaine glanée au Village des Valeurs. Beaucoup d'effet.

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Des sablés au parmesan ? Inédit, facile à faire et délicieux. Je vous propose la recette de Alba Pezone, une auteure que j'idolâtre.

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Dans la même veine, il y a des biscottis. Ceux à l'huile d'olive, aux bleuets et à l'anis sont particulièrement goûteux. Je les présenterais dans un pot de verre. Pot autour duquel j'enroulerais un magnifique ruban.

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Il y a aussi des biscuits à la farine d'avoine. Si faciles à faire que les enfants peuvent mettre la main à la pâte.


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Sur ce, je vous souhaite un bon vendredi et un week-end pas trop chaud. J'en connais qui déteste la chaleur et l'inévitable humidité qui l'accompagne trop souvent. Soyez zen!


Publié à 11:21 AM | Commentaires (8)

Pâtes au fromage de chèvre et aux asperges prêtes en moins de 30 minutes

J'ai reçu cette recette ce matin dans mon courriel. Moi qui ai encore des asperges plein le frigo et qui cherche un peu quoi faire avec. J'ai décidé de tester, même si une sauce à base d'eau, ça me laissait un peu de glace.

Le secret, c'est la qualité du fromage.

Pâtes au fromage de chèvre et aux asperges prêtes en moins de 30 minutes

4 portions

2 paquets d'asperges du Québec, parées
Huile d'olive
3 c. à soupe de beurre
12 onces de tortiglioni
5 onces de fromage de chèvre, en petits morceaux
3 c. à soupe de ciboulette, hachée
Un peu de piment d'Espelette
Un peu de sel, au goût

Préchauffer le four à 400 F (200 C). Étaler les asperges sur une plaque tapissée de papier parchemin. Les enrober d'un peu d'huile d'olive. Saler.

Pendant que les asperges cuisent, faire bouillir l'eau. Faire cuire les pâtes. Égoutter et conserver 1/2 tasse de l'eau de cuisson. remettre les pâtes dans la casserole.

Mêler ensemble le beurre et le fromage de chèvre. Ajouter l'eau et mélanger jusqu'à ce que la sauce soit onctueuse.

Verser sur les pâtes. Mélanger pour bien enrober les pâtes.

Couper les asperges en petits tronçons. Les ajouter aux pâtes. Mélanger. Saupoudrer avec la ciboulette. Assaisonner. Servir.

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Source : Everyday Food, Martha Stewart

Publié à 05:12 AM | Commentaires (2)

juin 05, 2008

La mise en conserve : pour sortir le Bisphénol A de notre environnement ?

Les nouvelles scientifiques n'ont rien de réjouissant dans le moment. Le Bisphénol A entre dans la composition de plusieurs articles faits de plastique, dont les gourdes et les bouteilles d'eau de source.

Il entrerait aussi dans la composition des boîtes de conserve. Des chercheurs ont vidé les boîtes de conserve de leur contenu. Ils les ont rempli d'eau. Les ont fait bouillir puis ont fait des tests pour déterminer si l'eau contenait du Bisphénol A.

Malheureusement, les tests ont été concluants.

Je me résume. Pour le bien de la planète, pendant l'hiver, il vaut mieux acheter des aliments mis en conserve ici. S'ils ont été mis en conserve, il y a possibilité qu'on y retrouve du Bisphénol A. Il y a les aliments surgelés. Plusieurs proviennent de Chine, du Chili, du Pérou. Mais pas de Biphénol A. Rien que de la pollution.

Reste la congélation. Congeler les excellentes asperges du Québec. Elles dureront un bon six mois au congélateur.

Il y a aussi la mise en conserve des asperges par autoclave. Vincent le canneux a une recette.

Suis-je rendue là? Vous ?

Publié à 10:10 AM | Commentaires (13)

Sauce barbecue aigre-doux d'après Jérôme Ferrer

Hier soir, j'ai fait du poulet au four. Il fait froid, je me répète. Alors, un bon poulet grillé au four était tout à fait bienvenu. Avant la canicule qu'on nous prédit.

Avec quoi servir ce poulet ? J'ai fouillé dans ma boîte à souliers. Boîte dans laquelle je conserve toutes mes coupures de journaux. Il y avait celle-là. Une publicité annonçant le livre signé par Jérôme Ferrer, Les secrets des sauces. Une sauce réalisée avec des ingrédients que j'ai sous la main. Une sauce qui se prépare en 5 minutes. Que demander de plus ? Un excellent poulet bio qui sort du four !

Sauce barbecue aigre-doux d'après Jérôme Ferrer

4 c. à soupe de moutarde forte
5 c. à soupe de miel doux
4 c. à soupe de sauce soja
3 c. à soupe de vermouth dry (vin blanc sec)
3 c. à soupe d'huile de canola
1 c. à thé d'ail haché
6 gouttes de sauce Tabasco
6 c. à soupe de Ketchup (ou de sauce chili)
Sel et poivre

Dans une casserole, verser tous les ingérdients et remuer. Laisser cuire à feu doux pendant 5 minutes. Assaisonner. Laisser refroidir avant utilisation.

Tremper des frites cuites au four dans cette sauce !

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Le verdict ? Je n'aurais pas dû utiliser du miel de sarrazin. Vraiment trop fort comme goût. Outre cet arrière-goût de miel trop fort, une bonne sauce.

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juin 04, 2008

Soupe aux cerises d'inspiration britannique

C'est toujours le temps des cerises. Je pourrais faire un clafoutis, j'en ferai un bientôt. Ou ajouter des cerises dans un sauté à la volaille. Mais j'ai plutôt envie de quelque chose de nouveau. De différent devrais-je dire.

Une soupe aux cerises. Pas au vin rouge. Une soupe comme en Angleterre, avec de l'eau et du sucre. On préparait cette soupe pour les jours de canicule. Je l'utiliserai comme talisman pour l'attirer, la canicule.

Soupe aux cerises d'inspiration britannique

2 ou 3 portions

2/3 tasse de cerises dénoyautées (vous pouvez aller jusqu'à 1 tasse)
1 mince tranche de citron bio
1 petit bout de cannelle vraie (1/2 pouce ou 1,25 cm) (facultatif)
1 tasse d'eau
2 c. à soupe de miel ou de sirop d'érable
1 pincée de sel
Un peu de fécule de maïs, si vous voulez que la soupe soit épaisse
2 ou 3 c. à soupe de crème

Dans une casserole, verser l'eau. Ajouter les cerises, la tranche de citron et la cannelle vraie. Porter à ébullition et mijoter pendant une dizaine de minutes.

Retirer le citron et la cannelle vraie de la casserole. Ajouter le sirop d'érable et une pincée de sel.

Si vous le souhaitez, délayer 1 c. à thé de fécule de maïs dans le bouillon chaud. Ajouter dans le mélange qui bout. Brasser. Faire cuire pendant 2 minutes. Retirer du feu. Passer au mélangeur. Ajouter la crème. Mélanger. Refroidir complètement avant de servir.

Je ne suis pas fana de cannelle. J'ai aimé. Mais, je testerai avec des fines herbes citronnées.

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Envie de quelque chose de différent et de saison à la fois ? Un clafoutis à la rhubarbe et aux cerises. Je vous jure, c'est divin.

Publié à 11:00 AM | Commentaires (12)

Risotto primavera aux asperges, à la roquette et au parmesan

Je me gave d'asperges du Québec dans le moment. Je profite de chaque bouchée car je sais que le temps des asperges est un peu comme le temps du muguet. Il ne dure pas longtemps.

Un risotto pour le slunch, pourquoi pas ? En tout cas, c'est ce que nous avons fait dimanche soir et c'était génial¸.

J'ai fait griller les asperges au four, car c'est la méthode que je préfère. Et comme il faisait 13°C hier, j'en ai profité pour réchauffer la maison.

Risotto primavera aux asperges, à la roquette et au parmesan

4 à 6 portions

1 l de bouillon de poulet maison
250 ml de vin blanc sec

1 échalote, hachée finement
2 c. à soupe de beurre
1 c. à soupe d'huile d'olive

270 g de riz à risotto (j'avais du riz arborio, par dépit)

2 c. à soupe de beurre
60 g de parmesan râpé

10 asperges grillées et coupées en petits morceaux
3 poignées de roquette lavée et essorée
Fines herbes au goût : sauge ou mieux, des fleurs de sauge, thym citron, etc.

Verser le bouillon et le vin dans une casserole. Porter à ébullition et laisser frémir sur le feu pendant la confection du risotto.

Dans une casserole à fond épais, faire fondre le beurre. Ajouter l'huile et l'échalote. Faire tomber pendant deux minutes. Bien surveiller l'échalote. Elle ne doit pas brûler.

Ajouter le riz. Mélanger avec une cuiller de bois pour que le riz soit bien enrobé de matière grasse. Chauffer jusqu'à ce que les grains deviennent translucides et brillants. (Mon arborio n'a pas voulu devenir translucide. Après quatre minutes, j'ai décidé que c'était assez.)

Lorsque les grains sont translucides et brillants, ou que vous jugez que vous en avez assez d'attendre, vous ajoutez une louche de bouillon au mélange de riz. Vous brassez jusqu'à ce que le bouillon soit presqu'absorbé. Le feu est doit et le mélange frémit.

Un des secrets : le riz cuit doucement (Ce n'est pas du riz de l'oncle Ben qui cuit en cinq minutes). Et il est recouvert d'une fine couche de bouillon.

Au fur et à mesure que le bouillon est absorbé, vous en rajoutez. Vous brassez doucement. Cette opération devrait prendre entre 16 et 18 minutes. Vers la fin, vous goûtez. Le riz sera cuit mais, contrairement au riz basmati à l'étuvée, il sera encore un peu ferme sous la dent. Autre différence avec le riz de l'oncle Ben, le risotto est crémeux.

Lorsque le riz vous plaît, retirez la casserole du feu. Ajouter le beurre et le parmesan. Mélanger. Ajouter les asperges, la roquette hachée et les fines herbes. Mélanger et servir immédiatement dans des assiettes creuses chaudes.

Pour en savoir plus au sujet de l'asperge, ce légume royal, je vous invite à lire le billet de Ségolène.

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© Tarzile.com, 2008

Publié à 05:48 AM | Commentaires (12)

juin 03, 2008

Moule à cannelés - les photos

Pour répondre à Caroline, voici la photo de mon moule. Il est fait de silicone. Il comporte 8 alvéoles. Je le lave à la main, pas au lave-vaisselle.

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J'ai pris la liberté de vous montrer les indications qui se trouvent sous le moule. On y voit très bien les températures maximales permises, soit 450 °F ou 230 °C.

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Ce moule provient de chez France Décor, un haut lieu de perdition pour les foodies et les autres. Toutes les autres.

Mise à jour. Aumega3 a posé une question fort pertinente au sujet de l'innocuité du silicone en cuisine. Apprendra-t-on, dans quelques années, que ces articles sont dangereux pour la santé? Je remercie Aumega3 d'avoir soulevé le point car, de nos jours, on n'est plus certain de rien. J'avais fait une recherche sur le site de Santé Canada, et j'ai trouvé ce document. On y traite des précautions à prendre avec le silicone. Pourquoi respecter les températures limites apposées sur les moules ? Parce qu'au-delà de ces températures, le moule fond! Le document recense d'autres précautions à prendre. Très intéressant.

Publié à 12:10 PM | Commentaires (4)

Les cannelés à l'érable - la cuisson

DSC05389piccouleurweb.jpgMaintenant que les cannelés se sont bonifiés, il faut les faire cuire. Cette déclaration a l'air simple, mais elle cache une complexité insoupçonnée.

Le cannelé a une caractéristique qui fait tout son charme. Un extérieur croustillant, et un intérieur tout tendre. Cela tient à une cuisson à four très chaud.

Si on consulte plusieurs auteurs, on se rend compte que le four peut être chauffé à des températures dignes de Belzébuth lui-même.

Pour qui possède des moules en cuivre étamé, cela ne pose aucun problème. Au contraire, tout est là.

Pour qui possède des moules en silicone, il y a une précaution à prendre. On ne peut pas faire chauffer le moule à une température supérieure à celle indiquée par le manufacturier.

Pour ma part, cette température est de 450 °F (225 °C).

Il faut donc s'ajuster et accepter l'imperfection.

J'ai consulté la charte couleur de Gloria. Cette charte dit ceci :

Enfourner dans un four préchauffé à 450 °F (225 °C). Cuire pendant 15 minutes.

Réduire la chaleur du four à 350 °C (180 °C).

Faire cuire pendant 35 minutes si vous les voulez blonds, 45 minutes
si vous les voulez dorés et 55 minutes si vous les voulez bruns.

Vous pouvez aussi suivre les indications du Larousse. On y dit de préchauffer le four à 425 °F (210 °C) et de faire cuire pendant 1 heure. Le résultat ? Sensiblement le même. Croustillant et caramélisé à l'extérieur. Crémeux et moelleux à l'intérieur.

Tiens, d'autres pour la route.

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N'oubliez pas le truc de Mercotte. La pâte se congèle. N'est-ce pas une bonne idée ? Toujours avoir de la pâte à cannelés prête à servir.

Je vous ferai une photo de mon moule.

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© Tarzile.com, 2008

Publié à 05:02 AM | Commentaires (8)

juin 02, 2008

Salade aux herbes et au fromage Tournevent de Saint-Damase

La fromagerie Tournevent fabrique un des meilleurs fromages de chèvre au Québec, si ce n'est au monde. Et celui que j'ai acheté est fabriqué à Saint-Damase. Alors, je le décrète meilleur fromage au monde sans autre forme de procès. Chauvinisme ? Totalement.

Je vous ai déjà parlé de la salade aux herbes de la société Épic roots.

Dimanche midi, j'avais tout les ingrédients sous la main pour préparer la recette qui se trouve sous la boîte. Il est vrai que lorsqu'on peut aller cueillir les herbes dans le jardin des fines herbes, c'est autre chose. Je me suis frayé un chemin entre les brins de pluie pour cueillir ce dont j'avais besoin.

Et j'ai fait cette salade délicieuse.

Salade aux herbes et au fromage Tournevent de Saint-Damase

1 c. à thé d'échalote hachée
1 c. à thé de vinaigre de xérès
1 c. à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre, au goût

1 boîte de salade aux herbes, lavée, essorée

1 branche de feuilles de basilic, en lanières
Quelques tiges de ciboulette, hachées finement
4 feuilles d'estragon, hachées finement

113 g de fromage de chèvre émietté (j'en avais beaucoup moins)

Préparer la vinaigrette. Réserver.

Déposer la salade dans un saladier. Ajouter les fines herbes. parsemer avec le fromage.

Verser la vinaigrette sur la salade. Touiller. Servir dans de grandes assiettes.

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© Tarzile.com, 2008


Publié à 05:23 AM | Commentaires (4)

juin 01, 2008

Pesto d'asperges d'après Jérôme Ferrer

Le chef Jérôme Ferrer a publié un livre qui s'intitule Les secrets des sauces. Il est vrai que la vie sans sauce, c'est comme une journée sans soleil.

Dans le cahier Actuel Gourmand de La Presse, on a publié des extraits. J'ai craqué pour le pesto d'asperges. Je vous le présente. Je sais. Vous craquerez vous aussi. Et vous me demanderez avec quoi servir un pesto d'asperges ? Sur des croûtons de pain sec frottés d'ail. Ou avec un homard tout juteux.

Pesto d'asperges d'après Jérôme Ferrer

1 petite botte d'asperges fraîches
1/3 tasse de parmesan râpé
1/3 tasse d'huile d'olive
3 c. à soupe d'amandes grillées

Faire cuire les asperges à la vapeur ou les pocher pendant 2 ou 3 minutes, ou jusqu'à ce qu'elles soient al dente. (J'aime beaucoup cette façon de conserver au légume toute sa saveur. Merci Jérôme.)

Passer au mixeur avec le parmesan, l'huile et les amandes. Assaisonner.

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Qui est Jérôme Ferrer ? Il est chef propriétaire du restaurant Europea et du Beaver Hall. Il tient la boutique Europea Espace Boutique. Il est chroniqueur depuis trois ans à l’émission Des kiwis et des hommes, diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Il a été élu Chef de l’année 2007 par l’Association des chefs pâtissiers du Québec pour le chapitre de Montréal.

Où commander son livre ? Dans la librairie Cyberpresse.

Bon pesto!

Si vous avez envie d'une lasagne aux asperges, allez fouiner du côté de chez Mamina qui rentre d'un voyage à Venise.

Publié à 05:41 AM | Commentaires (10)

Cannelés, ou canelés, à l'érable parce que c'est le défi que j'avais lancé

Il y a quelques semaines, je vous ai lancé un défi. Celui de présenter une recette à l'érable. Vous avez répondu en grand nombre et je vous remercie. Vous pouvez encore participer, le montage du recueil me prendra quelques semaines. Je n'y peux rien, mon autre vie, celle que j'ai à l'extérieur du blogue, m'occupe pas mal dans le moment.

En guise de remerciement, et parce que le week-end est une horreur sans nom, 13 degrés ce matin et de la pluie. En temps ordinaire, je serais restée sous la couette, à rêvasser mais impossible.

Pourquoi ? C'était la course de Pierrefonds ce matin. Le départ était à 8 h 45 et ma Puce participait. Pas question de manquer. Ses copinettes y allaient aussi et quand on a donné sa parole à ses copinettes, on ne la reprend pas. 2 km sous une pluie battante. Le vent levait mon poncho mouillant jeans et chemise.

Nous sommes revenues ici. Trempées, abasourdies, mais la tête pleine d'anecdotes. Car pour qui observe, il y a toujours plein de choses à voir, à écouter et pour rigoler.

Les nuages semblent là pour rester. Les fleurs attendent la transplantation. Et moi, je veux me faire plaisir. Avec quoi ? Avec des cannelés à l'érable. L'été dernier, Véronique m'a offert un moule à cannelés en silicone. Elle nous a préparé des cannelés et ma fille en parle encore. C'était foule bon, a-t-elle déclaré.

Je voulais faire des cannelés. Pour domestiquer une recette étrangère, quoi de mieux que de se servir des ingrédients locaux. Sucre d'érable et liqueur à l'érable.

J'ai pris deux recettes pour confectionner mes cannelés à l'érable. Les ingrédients de Gloria et la technique de Bergamote. Deux sommités ne peuvent que donner d'excellents résultats.

Comme il faut froid, nous serons très contents de manger ces douceurs demain soir. Let's go!

Pour ce qui est de la course, je félicite Gabrielle, Alexane, Catherine, Camille et l'autre Camille. Vous êtes courageuses et déterminées. L'avenir ne peut que sourire devant des personnes aussi volontaires.

Revenons à nos cannelés. Aujourd'hui, préparation de la pâte. Demain, cuisson.

Dans le Larousse de la cuisine, on explique que la pâte peut être conservée pendant 4 jours à 4 degrés C. Parce que les cannelés, ça ne se congèle pas. Ça se mange au sortir du four. C'est comme ça, et pas autrement (Qui peut me dire de quel film est tirée cette réplique ?)

Cannelés, ou canelés, à l'érable parce que c'est le défi que j'avais lancé

16 cannelés

500 ml (2 tasses) de lait
2 gousses de vanille, fendues et grattées
2 œufs entiers et 2 jaunes
100 g de farine
200 g (1 tasse) de sucre d'érable mis en poudre
3 c. à soupe de Sortilège, une liqueur qui marie whisky canadien et sirop d'érable
25 g (2 c. à soupe environ) de beurre fondu

Verser le lait dans une casserole. Ajouter les gousses et les graines de vanille.

Porter à ébullition. Retirer du feu et couvrir. Laisser infuser jusqu'à complet refroidissement. (Dans le Larousse, on dit de faire infuser pendant 8 heures. Faut pas croire tout ce qui est écrit dans les livres). Filtrer.

Ajouter les oeufs. Mélanger.

Dans un saladier, mélanger la farine et le sucre.

Incorporer le mélange lait-oeufs petit à petit en fouettant (avec un fouet) vivement. Ajouter la liqueur à l'érable et le beurre fondu. Mélanger.

Verser dans une tasse en verre. Recouvrir avec pellicule plastique. Laisser reposer au frigo pendant 24 heures.

On se revoit demain.

PS. Je sais qu'il y a une controverse au sujet de l'orthographe du mot cannelé. J'ai confié mon interrogation à Monsieur Larousse le gastronome et il m'a dit de mettre deux n. Je sais. Ici, c'est l'Office de la langue française qui nous empoisonne la vie. Que serait la vie sans ces empêcheurs de tourner en rond.

Publié à 05:36 AM | Commentaires (13)