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mars 29, 2010

Pâques arrive. Petit rappel au sujet des arachides

Vous recevrez et parmi vos invités, il y a des personnes allergiques à l'arachide ? Voici que ce Anaphylaxis Canada écrit au sujet de l'allergie à l'arachide.

Les réactions à l’arachide sont souvent plus sévères qu’aux autres aliments. Une quantité infime d'arachide ingérée est passible d'entraîner une réaction pouvant être fatale. De fait, l’arachide est la cause principale de réactions allergiques sévères, qui mettent la vie en danger et qui sont même fatales.

En ce qui concerne l’allergie à l’arachide, il faut rigoureusement éviter l’exposition et avoir un plan de prise en charge car elle est responsable de l’allergie alimentaire la plus répandue chez les enfants, les adolescents et les adultes.

Publié à 02:48 PM | Commentaires (2)

mars 28, 2010

L'émission Les Chefs veut vous rencontrer

Vous avez entendu parler de l'émissions Les Chefs avec Daniel Vézina et Julie Bélanger ?

Ils sont en pleine période de recrutement. Voici un extrait d'un courriel que j'ai reçu et qui pourrait vous intéresser.

Vous voulez en savoir davantage sur l'émission ?

Vous pouvez rencontrer l'équipe le lundi 29 mars aux portes ouvertes :

À MONTRÉAL : de 10h à 18h à la Maison de Radio-Canada au 1400, boul. René-Lévesque Est.

À QUÉBEC : de 10h à 18h au Cabaret du Capitol, au 972, rue Saint-Jean.

Elle sera là pour répondre à toutes vos questions et vous aider à vous inscrire.

Pour plus de détails, c'est par .

Des questions ? Communiquez avec Amélie Badier
(abadier@lapressetele.ca) ou Fanny Lhoumeau (fanny.lhoumeau@lapressetele.ca)

Alors, on vous verra à la télé d'État cet été ? Dites oui!!


Publié à 11:16 AM | Commentaires (8)

Endives et jambon cuit en salade

Je sais que les endives, ou chicons, sont traditionnellement cuites en Belgique. J'ai tenté une fois de faire sauter les endives. Pas longtemps. Quelques secondes tout au plus. Quelle déception ce fut. N'allez pas croire que je n'aime pas les endives. J'adore ce légume, mais cru.

Cette semaine, j'ai fait cuire un jambon dans l'épaule. Un jambon avec l'os, bien entendu. Ma fille voulait que je prépare une quiche et je n'imagine pas une quiche préparée avec autre chose que ce type de jambon. Mais un jambon, c'est gros et il faut trouver des façons d'utiliser les restes. Je sais, rares sont les gens qui sautent de joie lorsqu'on leur annonce qu'il y a des restes au menu.

Que faire avec l'os ? N'allez pas le jeter, il est nécessaire pour préparer la soupe aux pois. Ou tout autre bouillon maison. Congelez-le, vous aurez certainement une occasion de l'utiliser.

La viande ? Dans une salade de macaroni ou en sandwich. Mais après ? J'ai pensé à la Belgique et à la manière de gratiner endives et jambon. J'étais revenue malgré moi à la case départ. Non ! Pas des endives cuites. Mais crues ? J'avais l'impression de tenir un filon.

Ce qu'il faut, ce sont des endives qui ont été conservées adéquatement en épicerie. Protégées par un carton bleu. Pourquoi ? Parce que ce carton coupe la lumière. Les endives exposées à la lumière verdissent et deviennent amères. Dons, le choix du légume. Ferme. Sans traces de vert. La pointe bien serrée. Si vous devez expliquer à votre épicier comment conserver ce légume et qu'il ne comprend pas après trois tentatives de votre part, changez de supermarché.

Vous avez vos endives. Vos restes de jambon. Vous êtes prêts à préparer cette salade pour laquelle je n'ai pas de mesures précises, je me sens inspirée par Daniel Pinard ce matin.

Endives et jambon cuit en salade

1 portion

LES INGRÉDIENTS

3 endives, coupées en deux, le coeur dur enlevé et tranchées en lamelles
1 tasse de jambon cuit, en dés
2 branches de céleri, en dés
1 petite pomme Spartan, coupées en dés
Fromage Suisse, râpé
1 poignée de roquette, lavée et essorée
Jus de citron
Huile d'olive
Sel

LA PRÉPARATION

Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients secs.

Assaisonner avec le jus de citron et de l'huile d'olive. Quelles quantités ? Comme vous voulez. Mais encore. À peu près dans les mêmes proportions.

Saler. Touiller. Servir.

Il y a beaucoup de légumes ? Oui. Si on veut atteindre 10 portions au cours de la journée, il faut y penser.

Le résultat ? raiment bon. Léger. Et il reste moins de restes de jambon dansle frigo.

La photo suit.

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Publié à 10:11 AM | Commentaires (4)

mars 26, 2010

Confiture de fraises au sirop d'érable aromatisée à la rose

J'adore les matins. J'adore les parfums de la cuisine le matin. J'adore observer les habitudes matutinales des gens avec qui je vis.

Il y en a qui se lèvent tôt et qui prennent immédiatement le rythme. Après deux cafés.

Il y en a qui se lèvent tard, qui prennent leur temps et qui risquent de manquer l'autobus sans jamais y arriver.

Il y en a qui ne savent jamais quoi manger parce qu'ils n'ont pas vraiment faim et qu'ils se nourrissent parce que c'est ce qu'on attend d'eux.

Une de ces personnes s'est écriée devant un frigo plein : "Mais pourquoi faut-il qu'il n'y ait jamais rien à manger le matin ?"

À cette question, je réponds invariablement : "T'as envie de quoi ? " Qu'est-ce qu'on me répond ? "Je l'ignore".

Face à une telle réponse, Confucius dirait que celui qui ne sait pas ce qu'il cherche le trouve rarement. Avouez que c'est trop facile.

Cette scène de vaudeville m'a turlupinée pendant une partie de la matinée. J'ai décidé de remédier à la question et j'ai préparé une confiture. Maintenant, à quel mélodrame serai-je conviée demain ?

Confiture de fraises au sirop d'érable aromatisée à la rose

300 g de fraises surgelées
1/3 tasse (80 ml) de sirop d'érable
Un peu de beurre
1/2 c. à thé de pétales de roses en poudre D'Origina

Déposer les fraises et le sirop d'érable dans un chaudron. Porter à ébullition et mijoter à feu très très doux.

Le liquide va réduire, ne vous inquiétez pas. Il faudra combien de temps ? 1 heure environ.

Lorsque la texture vous plaît, retirer du feu et ajouter un peu de beurre. C'est pour l'onctuosité. Les pétales de roses en poudre, c'est pour le goût épatant.

Laisser refroidir. Empoter et réfrigérer.

Le goût de rose. C'est le dernier goût que l'on perçoit, comme une bulle qui éclate lorsqu'on ne s'y attend pas. Je voulais que le goût de fraise domine. Si vous voulez que le goût de rose soit plus soutenu, ajoutez 1 c. à thé de poudre et dites-moi ce que ça donne.

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Autres recettes de confitures mettant en vedette les petits fruits

Compote de framboises et de rhubarbe

Compote de fraises et de rhubarbe

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Publié à 07:56 AM | Commentaires (8)

mars 25, 2010

Cake aux asperges et aux chanterelles pour les lundis sans viande ou pour le jour que vous voulez !

Sophie Dudemaine a sans aucun doute donné ses lettres de noblesse au cake salé. Même que Trish Deseine lui rend hommage à ce propos dans son livre Les 118 recettes françaises : Les classiques, les nouveaux classiques, petit précis de recettes indispensables à maîtriser absolument. CQFD.

Un cake salé a cela de bon, il pourra être prêt en moins d'une heure, à condition que vous ayez tout sous la main. S'il faut aller à l'épicerie, mon estimation du temps requis n'est plus valable.

Il permet d'apprêter les restes qui, du coup, sont transfigurés. Il permet de participer aux Lundis sans viande sans qu'on ait l'impression de se priver.

Vous n'avez jamais fait de cake salé ? Cette recette vous donnera l'occasion d'y remédier.

Cake aux asperges et aux chanterelles pour les lundis sans viande ou pour le jour que vous voulez !

150 grammes d'asperges
3 oeufs gros
150 g de farine
1 c. à soupe de levure chimique
100 ml d'huile de canola
125 ml de lait chauffé
100 g de fromage gruyère râpé
100 g de chanterelles (moi, j'ai pris des chanterelles séchées que j'ai réhydratées parce que les chanterelles fraîches, c'est au mois d'août qu'il y en a)
1 grosse c. à soupe de beurre
1 échalote, râpée
Sel et poivre, au goût

Préchauffer le four à 350 F (180 C).

Laver et parer les asperges. Les faire griller au four pendant une quinzaine de minutes. Réserver. Les couper en morceaux.

Pendant que les asperges grillent, réhydrater les champignons selon les indications du fournisseur. Bien assécher, couper au besoin et réserver.

Dans un bol, fouetter les oeufs. Ajouter la farine et la levure; le lait et l'huile en alternance jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Utiliser la mixette au besoin. Ajouter le fromage et laisser reposer une dizaine de minutes.

Fondre le beurre dans une poêle. Ajouter les chanterelles et l'échalote et cuire à feu doux pendant 3 minutes. Ajouter le thym.

Ajouter les légumes. Mélanger. Verser dans un moule à cake (un moule à pain par ici).

Faire cuire pendant 45 minutes OU jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre. Après 38 minutes, le cake était cuit.

J'ai renversé le moule sur une grille et j'ai démoulé après quelques minutes. Je n'ai pas beurré le moule, suivant ainsi les indications de Sophie. Le démoulage n'étais pas facile.

J'ai beaucoup aimé la texture. Cependant, le goût des chanterelles réhydratées était un peu fort à mon goût. Mais comme je ne pouvais pas attendre le mois d'août...

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Publié à 12:54 PM | Commentaires (2)

mars 23, 2010

Des sucettes au sirop d'érable pour Pâques ou pour le plaisir

On ne peut pas avoir visité la cabane à sucre de Raymond et de Marie-Paule à plusieurs reprises sans que le sirop d'érable ne coule dans nos veines. Tellement que ma fille ne peut pas manger de miel dont elle déteste et le goût et la texture. Pour elle, il n'y a que le sirop d'érable. Ce qui, selon moi, est une preuve irréfutable à l'appui de ma théorie vasculaire.

Lorsque j'étais enfant, le temps des sucres coïncidait avec le temps de Pâques - ce qui pourrait ne pas se produire cette année - et il n'était pas rare que les desserts à base d'érable célèbrent la renaissance de Jésus. Jésus, qui ne refusait aucune invitation à casser la croûte chez ses amis, aurait certainement apprécié ces desserts proprement divins. Fin de la capsule théologique. Le Carême me rend trop intense.

Ces sucettes, je les ai préparées à partir d'un rapport de recherche trouvé dans Internet. J'ai fait les tests appropriés et j'ai ajouté la recette dans le livre Quinze bonnes raisons de faire la fête... Cette recette est une raison de faire la fête à elle seule. Elle demande beaucoup de précision, normal, on parle de confiserie.

Avertissement
. Il vous faut un thermomètre à bonbon bien calibré. Je vous ai fait sursauter ? Vous croyez qu'un thermomètre est un thermomètre et que sa précision est infinie ? Moi aussi, je le croyais avant de rater plusieurs recettes de bonbons.

Maintenant, avant chaque recette, je calibre de cette manière :

Vous les déposez dans l'eau. Vous la portez à ébullition. À pleine ébullition, l'eau est à 100 C (212 F). Si le thermomètre indique 98 C lorsque l'eau bout, prenez note.

Lucie, notre chimiste préférée, souligne ce qui suit dans son commentaire :

Attention, le test de l'eau bouillante ne fonctionne plus en altitude. Et ça ne s'applique pas juste dans les Rocheuses. Ste-Agathe-des-Monts est à 1700 pi du niveau de la mer.


Sucettes au sirop d’érable façon sucre d’orge

12 à 15 sucettes

1 thermomètre à bonbon
1 casserole haute
Un peu de shortening
323 g de sirop d’érable
44 g de glucose
1 bac rempli de glace
1 casserole d’eau bouillante
Fleur de sel
Bâtonnets pour sucettes

Emplir un bac avec de la glace. Réserver.

Dans une casserole assez grande pour accueillir celle qui servira à faire bouillir le sirop, verser de l’eau et portez à ébullition.

Enduire le haut de la casserole avec du shortening. Le mélange gonflera moins. Verser le sirop d’érable et le glucose dans la casserole. Porter à ébullition. Surveiller votre mélange constamment, sans brasser. Laissez mijoter jusqu’à ce que le mélange ait atteint 150 C.

Retirer la casserole du feu et la déposer dans le bac de glace pendant 5 secondes.

Remettez-la dans l’eau bouillante pour éviter que le sirop ne se solidifie. Avec une petite louche, verser un peu de mélange sur un marbre. Sur chaque bonbon, déposer un ou deux grains de fleur de sel. Apposer un bâton. Laisser prendre.

Emballer dans des papiers cellophane.

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Publié à 01:03 PM | Commentaires (9)

mars 21, 2010

Quelques principes pour réussir ses potages et une recette de velouté aux trois céleris pour s'assurer qu'on a saisi les principes

Lorsque j'en ai eu assez d'ajouter des morceaux de tomates congelées à la soupe Lipton's poulet et nouilles que j'avais mitonnée, je me suis aventurée dans le merveilleux monde des soupes maison. Mon expérience avec les soupes en sachet ne m'avait pas vraiment préparée, à tel point que je ne savais pas vraiment par quel bout commencer. J'ai fait beaucoup d'erreurs avant d'en arriver à des résultats acceptables.

Ces nombreuses erreurs m'ont permis de comprendre certains principes. Simples et presque infaillibles. Les voici.

Le bouillon
. Pas Le Bouillon du petit Nicolas. La base de la soupe. Meilleur le bouillon, meilleure sera la soupe. Le meilleur bouillon en poudre a ses limites. Croyez-moi, j'ai déjà essayé.

Les légumes. Les légumes qui seront lancés dans le chaudron à soupe ont leur importance. Ils donneront du goût au produit final. J'ai fait l'expérience récemment. J'ai préparé une soupe à la courge avec une courge récoltée en octobre, comment cela pourrait en être autrement ? Les saveurs de la courge se sont évanouies au fil des jours et le résultat était désastreux. Les légumes doivent être frais. Je sais, à la fin de l'hiver, c'est assez difficile. Mais c'est comme ça, je ne peux rien y faire.

Le traitement des légumes. Pressée, je lançais les légumes dans le liquide bouillant. Grave erreur. Les légumes bouillis ne goûteront jamais les légumes caramélisés. C'est une autre histoire de chimie et la chimie a des principes assez immuables.

Première chose à propos de ces capricieux personnages : la taille.

Les légumes doivent être coupés en morceaux et ce n'est pas une lapalissade. Petits si vous servez la soupe à la paysanne. Ne faites pas comme la cuisinière chargée de la soupe lorsque j'étais à l'école secondaire. Un trognon de céleri lancé dans le bouillon, ce n'est pas cool. Ça ne l'était pas pendant les années 70, les années les plus cool du siècle dernier, ça ne l'est pas plus aujourd'hui.

Un truc. Si c'est trop gros pour être supporté par une cuillère, c'est trop gros pour la soupe. Déduction tirée après avoir hérité du fameux trognon de céleri.

Si votre intention est de passer le brouet au mélangeur avant de servir, les morceaux seront plus gros. Ils doivent seulement entrer dans votre mélangeur. Un autre truc.

Seconde chose à propos des capricieux : le mode de cuisson
.

Je fais revenir les légumes dans un corps gras : beurre ou huile d'olive, ça importe peu. Pendant combien de temps ? Cinq à dix minutes à feu doux, le temps qu'ils prennent couleur. Ensuite, je verse le bouillon dessus. Je porte à ébullition puis je baisse le feu pour que la soupe mijote.

Mijoter ou bouillir ?
Mijoter signifie que des bulles éclatent à la surface du bouillon de temps à autre, pas que le bouillon s'évapore à toute vapeur. Combien de temps ? Le temps que les légumes soient tendres.

Les aromates. Pendant l'hiver, on parle de fines herbes séchées ou des herbes D'Origina. Pendant l'été, on pense au thym qui prend ses aises dans le jardin de fines herbes. J'en ajoute une petite pincée, pour ne pas masquer le goût des légumes.

Velouté aux trois céleris

LES INGRÉDIENTS

Huile d'olive
1 grosse échalote, hachée
2 branches de céleri, en gros dés
1 céleri-rave, pelé et coupé en gros dés
2 tasses de bouillon de poulet (maison ou du commerce)
1 tasse d'eau
2 racines de céleri sauvage D'Origina
Poivre et un peu de sel

LA PRÉPARATION

Dans un chaudron à soupe, verser l'huile d'olive et y faire revenir les morceaux d'échalote pendant 2 minutes. Surveiller, l'échalote est sensible à la chaleur et brûle facilement.

Ajouter le céleri en dés et le céleri-rave. Mélanger pour les enrober d'huile et poursuivre la cuisson. J'ai fait cuire à feu doux pendant 10 minutes.

Pendant que les légumes cuisaient doucement, j'ai râpé la racine de céleri sauvage au moyen de ma râpe à manivelle Zyliss. Parfait pour mettre une racine sauvage en flocons. Parce qu'avec le couteau économe...

Verser le bouillon et l'eau. Mélanger. Porter à ébullition et mijoter doucement. Combien de temps ? C'est le céleri branche qui dicte le temps de cuisson ici. Chez moi, après 30 minutes, c'était prêt.

J'ai passé au mélangeur. J'ai goûté. J'ai ajouté un peu de poivre. Je n'ai pas salé ? Non. Vous aimez le sel ? Allez-y, c'est votre soupe.

Vous aurez remarqué que j'ai versé 750 ml de liquide, pas 1 litre. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas mis d'agent épaississant, les pommes de terre et moi, ce n'est pas l'amour fou. Ça ne l'a jamais été et ça ne changera jamais. Sans agent épaississant, je mets moins de liquide ou je fais comme les grands-mères, j'ajoute une poignée de riz cuit. Pour ce velouté, je n'avais pas envie d'ajouter du riz.

Alors, le résultat ? Total céleri. On sent que les légumes ont grillé. On sent que c'est un velouté de céleri.

Maintenant, je me demande pourquoi j'ai fait un velouté. IL NEIGE. Peut-être que l'école fermera demain pour cause de tempête. On ne sait jamais. Euh, oui on sait. Mais on peut toujours rêver.

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Publié à 12:38 PM | Commentaires (14)

mars 20, 2010

Muffins aux framboises et aux pétales de roses en poudre

Nous avions un rosier sauvage au chalet. Son parfum m'attirait et m'envoûtait. Une cabane avait été plantée tout près de ce rosier magique. Une belle cabane bien meublée. Je vous jure. Avec des fauteuils défoncés, une vieille table dont la peinture avait connu de meilleurs jours, des chaises antiques sang de boeuf, des armoires remplies de vieille vaisselle et un matelas de plumes jeté sur le sol. Nous dormions plus souvent dans notre cabane que dans notre chambre, qui était beaucoup plus confortable. La liberté se moque du confort quand on a 10 ans.

Nous coupions des roses que nous déposions dans une bouteille en verre bleu. Nous ne savions pas que ce type de verre allait se retrouver dans eBay 40 ans plus tard et qu'il allait se transiger à des prix aussi extravagants.

Nous décorions notre humble cabane avec des roses sauvages. Aujourd'hui, des passionnés en ont fait une poudre avec laquelle j'aromatise mes salades de fruit (je sais, c'est plutôt pompeux, le mot salade, pour décrire ce que j'ai préparé hier) et les muffins.

Muffins aux framboises et aux pétales de roses en poudre

10 à 12 muffins

LES INGRÉDIENTS

210 g (1 1/2 tasse) de farine tout-usage, non blanchie
100 g (1/2 tasse) de sucre granulé
1 c. à soupe de poudre à pâte (poudre Magic ou levure chimique)
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé de sel
1/4 c. à thé de pétales de roses en poudre D'Origina
3/4 tasse de babeurre (lait de beurre ou buttermilk)
1/3 tasse d’huile de canola(colza)
1 œuf
1 tasse de framboises surgelées

LA PRÉPARATION

Préchauffer le four à 400°F (200°C).

Déposer des coupelles de papier dans les moules à muffins.
Dans un grand bol, mêler la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, le sel et les pétales de roses en poudre. Réserver.

Battre légèrement l’œuf. Ajoutez-le au BABEURRE et à l’huile. Battre encore un peu. Ajouter le liquide aux ingrédients secs. Ajouter les fruits et mêler quelques instants. Laisser reposer pendant 10 minutes.

Déposer dans les moules à muffins. Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans un muffin ressorte propre. Déguster tiède.

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Alors? C'est bon ? Moi, j'adore. Le goût de la rose est perceptible, sans plus. C'était l'objectif. Je ne voulais pas tout écraser avec la rose. À vous d'ajuster la quantité selon VOS GOÛTS. Ou ceux de vos héritiers.

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Publié à 08:54 AM | Commentaires (4)

mars 19, 2010

Salade de fraises saupoudrée de pétales de roses en poudre par la fée des jardins

Je me disais que j'allais attendre le week-end, j'ai des échéances qui me clouent devant ma table de travail. Mais il y avait des fraises de Floride au supermarché. Il y a ce temps superbe qui donne des envies d'été. J'avais un reste de sirop d'érable qu'il fallait bien terminer. Parce que... c'est comme ça.

J'ai donc décidé de tester mes pétales de roses en poudre D'Origina avec des fraises.

J'ai lavé les fruits, je les ai tranchés puis déposé dans un bol.

Sur les fraises, deux pincées de pétales de roses qui sentent trop bon les roses sauvages. Sur ce mélange, un peu de sirop d'érable.

Je me suis dit qu'il fallait laisser reposer pendant 15 minutes. Mission impossible. J'ai tout mangé après deux minutes. Alors, c'est bon ?

C'est fabuleusement bon. Une touche d'été au coeur de mars. Là, je cherche d'autres tests à faire.

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Pour Anne, qui cherche des pétales de roses en poudre dans la région de Québec, voici un lien qui la conduira vers des détaillants susceptibles de lui offrir ce produit totalement fabuleux.

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Publié à 07:40 AM | Commentaires (10)

mars 18, 2010

Croquettes ou palets de saumon pour les soirs pressés

C’était enfin mon tour. J’avais été choisie. Je prononcerais le salut au drapeau. La main sur le cœur, je devais réciter les vers que j’avais entendus à tous les vendredis midis depuis que je fréquentais l’école Saint-Victor. Et que j’avais répétés avec une ferveur toute juvénile : Drapeau de ma province Salut ! / À toi mon respect, ma fidélité, mon amour / Vive ma province / Vive son drapeau ! À la suite de ce serment patriotique, nous entonnions le O Canada ! Ne riez pas, c’est la pure vérité. Si les choix politiques de toute une génération sont confus aujourd'hui ...

J’avais été choisie pour prononcer le salut au drapeau. En évitant soigneusement les crevasses du trottoir, je marchais vers la maison en répétant ces vers. Je n’avais pas très faim. Jusqu’à ce que je découvre que Maman avait préparé ces croquettes de saumon.

Croquettes ou palets de saumon pour les soirs pressés

10 à 12 croquettes

LES INGRÉDIENTS

225 g de saumon en conserve
1 tasse de pommes de terre, cuites et écrasées
1 oeuf battu légèrement
Sel d’oignon, au goût
Sel, poivre, au goût
Chapelure de pain sec
Sel
Paprika hongrois
Huile de canola ou huile d’olive

LA PRÉPARATION

Dans un bol, déposer le saumon. Écraser les petits os. Ajouter les pommes de terre et l’oeuf. Avec les mains, modeler des croquettes.

Mêler ensemble la chapelure, le sel et le paprika. Enrober les croquettes avec la chapelure.

Dans un poêlon, chauffer 3 c. à soupe d’huile de canola, ou d’huile d’olive. Faites dorer les croquettes des deux côtés.

Servir chaud avec des asperges grillées ou des haricots verts et une belle salade verte craquante.

UN SECRET

Ces croquettes sont délirantes lorsqu'elles sont trempées dans le ketchup Heinz. C'est comme ça, et pas autrement. Je sais. Asperges et ketchup Heinz, c'est une association plutôt insolite.

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Publié à 04:10 PM | Commentaires (10)

mars 17, 2010

Des épices tirées de notre terroir livrées chez vous par D'origina

« Bonjour madame. Je suis le vendeur Fuller. » Branle-bas de combat. Grand-mère nettoyait le tapis de table. Je m’assoyais en tentant maladroitement de cacher mon excitation.

L’homme endimanché ouvrait sa valise. Tous ces petits pots qui s’étalaient devant nos yeux. Grand-mère en profitait pour renouveler son stock d’épices : « Du clou, de la cannelle, du gingembre, du sel d’ail, du sel d’oignon, de la turméric. Et de la sarriette aussi. » Le vendeur répliquait. « De l’essence de vanille pour vos gâteaux ? » « Non, c’est beau ! » « De la muscade ? » « Ma noix est encore bonne. »

La partie de bras de fer avait débuté. « Du savon pour les mains ? » « Merci! » « Une petite brosse, madame. On a toujours besoin d’une petite brosse. » Lorsque le vendeur abordait la question des brosses, je savais que le combat allait se terminer.

Grand-mère mettait un point final à la joute en disant « J’ai tout ce qu’il me faut, monsieur. Je vous remercie. Combien je vous dois ? » Joignant le geste à la parole, elle ouvrait son porte-monnaie. Beau joueur, le vendeur comprenait que la partie était terminée et il établissait le facture.

De mon côté, j'étais ravie. On avait renouvelé le stock de mon magasin. J'allais pouvoir offrir des produits exotiques à ma clientèle ravie.

Les vendeurs Fuller ne parcourent plus les campagnes pour offrir leurs produits. C'est nous qui parcourons le Web à la recherche d'exotisme. C'est beaucoup plus efficace, mais pas mal moins distrayant.

J'ai découvert les produits D'Origina il y a quelque temps. Après avoir lu un article dans le magazine Le Must alimentaire, après avoir visionné un reportage en webtélé et avoir lu un billet de notre Martine nationale, je me suis décidée. J'ai commandé des épices qui me furent livrées en quelques jours.

Ces épices D'Origina sont tirées des herbes sauvages récoltées dans la forêt boréale par des cueilleurs des bois et des découvreurs de saveurs. Ces passionnés embouteillent l'authentique, dont de la poudre de thé des bois. Dans le temps, le vendeur Fuller offrait de l'essence de thé des bois que ma grand-mère utilisait pour aromatiser le "glaçage" des gâteaux des grands jours. C'est heureux que D'Origina offre cet aromate parce que cette saveur festive était malheureusement tombée dans l'oubli. La preuve ? Essayez de trouver de l'essence de thé des bois dans un supermarché !

J'ai commandé des pétales de roses en poudre et de la racine de céleri sauvage. La poudre de pétales de roses, j'en ferai des desserts pascals. C'est une question de génétique, je n'y peux rien.

La racine de céleri, ce sera pour les soupes et je sais déjà que les graines de céleri ne lui arriveront pas à la cheville.

Un peu de comptabilité de coût de revient, maintenant. Les frais de port m'ont coûté 7 $. C'est peu si je tiens compte de ce que m'aurait coûté un voyage en auto pour aller au marché Jean-Talon. Ou un voyage en train de banlieue et en métro.

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mars 14, 2010

Alerte à la salmonella - les aliments à surveiller

Vous savez peut-être qu'il y a un rappel de plusieurs produits alimentaires dans le moment. L'Agence canadienne de l'inspection des aliments avise la population de ne pas consommer certains aliments car ils pourraient être contaminés par la bactérie Salmonella.

Ces produits contiennent des protéines végétales hydrolysées (PVH) sous forme de poudre ou de pâte qui ont été retirées du marché aux États-Unis et au Canada par Basic Food Flavors Inc. en raison d’une contamination par la bactérie Salmonella.

Je vous donne le lien qui conduit vers le site de l'Agence canadienne de l'inspection des aliments.

Bon ménage !

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Les mini cocottes de Pyrex - une trouvaille trop mimi !

J'ai reçu les mini cocottes de Pyrex il y a 10 jours. Accompagnées d'un livre de recettes inspirant que j'ai classé avec les livres-dont-il-faut-tester-les-recettes-bientôt. Merci Cook n'Blogs.

Je m'en suis servi mardi soir pour cuire des portions individuelles de macaroni à la viande, le macaroni officiel des mardis chez moi.

Chaque cocotte a une capacité de 250 ml, ou une tasse pour ceux qui, comme moi, utilisent encore les mesures impériales. Quoi ? Nous avons adopté les mesures métriques à la fin des années 60. Faut laisser le temps aux gens de s'adapter !

Mon appréciation ? J'aime beaucoup. Après le refroidissement, je glisse au congélateur. J'ai des portions individuelles de macaroni à la viande en réserve que je peux faire décongeler directement au four micro-ondes parce que la cocotte est en verre. Un bémol ? Le couvercle n'est pas très lourd et il a la bougeotte. Je l'ai sécurisé avec deux élastiques, c'est aussi efficace que le Nervocalm que le pharmacien de Mafalda servait à sa clientèle à bout de nerfs.

Reste à espérer que ces cocottes toutes mimi soient distribuées au Québec.

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mars 12, 2010

Pamplemousses grillés au sirop d'érable pour le brunch de Pâques ou ...

...pour quand vous voulez ! À Noël, j'ai reçu un livre de recettes (sans blague !) intitulé 1001 idées pour les faire manger toute l'année de Camille Depraz, chez Larousse.

Je l'ai feuilleté et cette recette m'avait alors séduite. Je me disais que je remplacerais la cassonade par du sirop d'érable.

Le tourbillon de la vie m'a happée et j'ai oublié mon livre de recettes sous mon lit, entre Confidences d'une accro du shopping et Le journal de Bridget Jones.

Il est vrai que pour faire cette recette, il fallait des pamplemousses rouges, mes préférés. J'en ai trouvé la semaine dernière, restait plus qu'à épousseter mon livre rescapé avant de me précipiter en cuisine.

Voici, 10 semaines plus tard, la recette de pamplemousse qui m'avait interpelée.

Pamplemousses grillés au sirop d'érable pour le brunch de Pâques

2 pamplemousses rouges
4 c. à soupe de beurre mou
4 c. à soupe de sirop d'érable
Aiguilles de romarin, hachées

Allumer la salamandre du four (Broil, pour les intimes).

Fouetter le beurre et le sirop d'érable.

Couper les pamplemousses en deux. Les disposer sur une plaque qui va au four.

Les tartiner avec le mélange.

Saupoudrer de romarin.

Enfourner. Cuire de 5 à 8 minutes, en surveillant après 5 minutes de cuisson. Chez moi, c'était prêt après 7 minutes.

Sortir du four. Manger tiède.

Je dois avouer que je n'ai pas aimé le mariage pamplemousse / romarin. Cet été, j'essaierai avec du thym citron, quoique les huiles essentielles de cet aromate sont plutôt volatiles.

J'ai garni de quelques flocons d'érable.

J'ai aimé. J'aimerai plus avec du thym. Si vous invitez des enfants à votre table, prévoyez une solution de rechange, au cas où.

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mars 11, 2010

Chasse aux oeufs de Pâques alphabétique

Pâques sera là dans moins d'un mois. Je sais que vous commencez à préparer la chasse aux oeufs qui amuse tant les enfants.

Cette année, j'ai conçu une chasse qui plaira aux nouveaux lecteurs. Les indices tournent autour des lettres qui composent le mot LAPIN. Un mot qui est très de saison.

Le principe

Vous imprimez les cinq indices sur des cartons que vous décorez.

Vous lisez la comptine qui met en lumière la lettre vedette.

Vous donnez le premier indice, ici, celui qui met en vedette la lettre L.

Les cinq indices

La lettre L

Mon petit Lapin
N'a plus de chagrin
Depuis le matin
Il fait de grands sauts
Au fond du jardin

Vous dites aux chasseurs que le prochain indice se trouve caché sous un objet dont le nom commence par L. Comme dans le mot lampe. D'ailleurs, c'est sous une lampe que je vous suggère de cacher l'indice que voici :

La lettre A

A bracadabra
Ce fut un poussin
Qui sortit du bain
Le premier matin

Vous aurez caché le prochain indice derrière l'aquarium, sous un animal de peluche, dans la boîte de papier d'alu, etc.

La lettre P

Une Poule sur un mur
Qui picossait du pain dur
P icoti, P icota
Lève la queue
Et puis s'en va

Le prochain indice sera caché sous une poupée, la poivrière, dans la poche d'un pantalon, parmi les patates ou avec les peignes.

La lettre I

Il faut que j'aille
En Angleterre
Chercher du thé
Pour ma grand-mère

Le prochain indice sera caché sous une image, dans l'îlot de la cuisine, sous le terminal illico ou sous le vase contenant des iris. Si vous n'avez aucun de ces objets, changez votre consigne et indiquez que l'indice est caché dans un objet dont le nom contient la lettre i : comme dans livre, dictionnaire ou lit.

La lettre N

Pattes de velours
Douces frimousses
C'est nous les Nounours

La poule de Pâques a caché son trésor sucré sous le plus gros NOUNOURS de la maison. Il sera assis sur une boîte qui contient vos oeufs de Pâques. Il aura l'air de les couver, comme une poule.

Et si certains indices ou certaines cachettes ne conviennent pas à votre environnement, faites vôtre une maxime du grand Albert Einstein : Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits.

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mars 09, 2010

Crème caramel à la tire d'érable

Maman, il n'y a pas de dessert ?!! Je ne fais pas beaucoup de dessert pendant la semaine, préférant servir des fruits frais ou du yogourt. L'idée de ce dessert m'est venue un soir de janvier, alors que cette requête m’a été servie sur le ton du découragement. Mon inconscient devait exprimer un ras-le-bol de l’hiver trop long. Un ras-le-bol que le meilleur yogourt n’aurait pu dissiper. Vous aimez la crème caramel ? Avec du sirop d’érable, vous adorerez. C’est trop bon.

INGRÉDIENTS

6 à 8 c. à soupe de tire d’érable
500 ml (2 tasses) de lait
1 c. à thé d'extrait de vanille pure
3 gros oeufs + 2 jaunes d’oeufs
125 ml (1/2 tasse) de sirop d’érable
Assez d'eau bouillante pour remplir une lèchefrite creuse à la moitié des ramequins

PRÉPARATION

Préchauffer le four à 350 °F (180 °C). Mettre de l'eau à bouillir.

Déposer 1 c. à soupe de tire d'érable, ou un peu plus, dans chaque ramequin. Les faire tourner pour répartir la tire. Déposer les ramequins dans une lèchefrite creuse. Réserver.

Verser le lait dans une casserole. Porter à la limite de l’ébullition et laisser frémir. Ajouter la vanille.

Battre les oeufs. Ajouter le sirop d’érable. Sans cesser de battre, ajouter le lait frémissant dans les oeufs, une louchée à la fois. Mélanger.

Verser les oeufs dans les ramequins, sur la tire d'érable. Verser l'eau bouillante dans la lèchefrite, de sorte que le niveau de l'eau atteigne la moitié des ramequins.

Glisser au four. Cuire jusqu'à ce qu'un couteau inséré sur le bord du ramequin ressorte propre. Le coeur sera encore mou. Il se raffermira au réfrigérateur

Refroidir au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. (Cette étape est essentielle). Démouler sur une assiette à dessert.

UN PETIT PLUS. Faire infuser le contenu d’une gousse de vanille dans le lait qui a été porté à ébullition et retiré du feu, le temps qu’il faut pour que le lait ait bon goût. Filtrer le lait et remettre au feu, pour qu’il frémisse. On peut aussi râper un peu de fève de Tonka dans le lait.

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La photo illustre une crème caramel traditionnelle. Le résultat est similaire avec de la tire d'érable. J'ai perdu la trace de mes photos.

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mars 07, 2010

Soupe aux carottes d'inspiration mexicaine servie à la manière décalée d'Alice au pays des merveilles

Un thé en compagnie du Chapelier fou, ça vous dit ? Pas si la Reine de coeur y participe dans le but avoué de vous trancher la tête ? Il y a une façon de tirer le meilleur parti du monde d'Alice, sans risquer sa vie. On se prépare une soupe. Vous êtes d'accord, il fait si froid aujourd'hui.

Cette soupe d'inspiration mexicaine m'a été soufflée à l'oreille par Alice Waters. Une autre Alice qui évolue de ce côté-ci du miroir. Si certains la trouvent décalée, moi, son style me convient parfaitement.

La première étape avant la traversée du miroir

Huile de canola (une élégante contraction utilisée pour désigner "canadian oil")
1 oignon haché finement, ou 2 échalotes, hachées grossièrement
1 piment jalapeno à qui vous aurez tranché la tête, que vous aurez égrainé et haché en assez gros morceaux
5 carottes dodues, pelées et coupées en tronçons
3 tasses (750 ml) de bouillon de poulet
Pluches de coriandre, au goût
Sel et poivre, au goût

Dans votre chaudron à soupe préféré, verser un peu d'huile de canola. Ajouter l'oignon (ou les échalotes, selon ce que vous aurez choisi) et le piment jalapeno. Faire cuire à feu doux.

Combien de temps ? Est-ce que, comme le lapin blanc, vous croyez être en retard ? Rassurez-vous. Simplement le temps que les aromates soient tendres. Entre deux coups d'oeil à votre montre de poche, assurez-vous que l'oignon ne brûle pas.

Ajouter les carottes. Mélanger pour les enrober d'huile. Faire cuire pendant 10 minutes, à feu doux.

Lorsque les carottes sont tendres, verser le bouillon. Porter à ébullition et réduire le feu. Mijoter. Pendant combien de temps ? Le temps que les carottes soient très tendres, soit lorsqu'avec un couteau, vous les piquez comme les gardes de la cruelle de la Reine de coeur piquent les intrus et qu'elles sont très tendres.

Ajouter les pluches de coriandre et poursuivre la cuisson pendant deux minutes. Passer le brouet au bras-mélangeur. Goûter. Rectifier l'assaisonnement.

Cette soupe est légèrement assaisonnée. Vous percevrez le piment sans qu'il ne vous décape le palais. Si c'est cette dernière sensation que vous recherchez, ajoutez un autre piment.

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Le service de la soupe, de l'autre côté du miroir

Je sais, cette soupe, vous aviez pensé la servir dans des bols. Ça, c'est ce qu'on fait de ce côté-ci du miroir. De l'autre coté, quelle est la tradition ?

On filtre la soupe pour s'assurer qu'il n'y a pas de grumeaux et on la verse dans une théière préalablement réchauffée sous une douche d'eau bouillante.

Vous déposez la théière au centre de la table. Joyeux non-anniversaire à vous tous ! Évidemment, si vous avez autant de théières qu'il y a de convives à votre table, c'est le nec-plus-ultra. Présentez-leur leur soupe dans leur théière. Pas de souci, on ne leur tranchera pas la tête.

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mars 05, 2010

Saucisse de saumon à l'érable en salade pour faire râler mon amie Bergamote

Je le sens. Après les biscuits à la farine d'avoine au sirop d'érable voilà que j'en rajoute.

Il aura fallu que Thomas, notre poissonnier cuisinier, nous tente avec des saucisses de saumon qu'il prépare dans le calme de sa cuisine. Déjà qu'il est très difficile de résister au saumon de ce poissonnier. En saucisse fait main, c'est encore plus difficile. S'il rajoute du sirop d'érable, c'est le clou dans le cercueil. (Je ne sais pas si vous êtes allé au salon funéraire récemment, mais on ne cloue plus les cercueils, ils se ferment assez facilement. Quant aux urnes funéraires, je n'ai pas vu de croque-mort brandir un marteau et une poignée de clous, prêt à sceller l'urne pour l'éternité. Mais bon, je vais au salon funéraire lorsque je suis vraiment obligée et je ne me fais pas un point d'honneur d'analyser tous les gestes du croque-mort.)

Bref, il restait des saucisses de saumon dans le réfrigérateur. Je les ai réchauffées, tranchées finement. J'ai préparé une salade verte que j'ai légèrement arrosée d'une vinaigrette au vin blanc.

Le contraste entre la saucisse de saumon sucrée et la salade était divin. Bergamote, pardon !

Qui a dit que les restes étaient ennuyants ? Pas moi !

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Bon, ce week-end, il reste un seul film sur notre liste : Alice au pays des merveilles. J'ai dévoré des yeux l'affiche sur laquelle les plus belles pâtisseries anglaises étaient étalées. Je me précipite au cinéma, question d'aller saliver un peu.

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mars 01, 2010

Panais rôtis au sirop d'érable

J'ai trouvé des panais acceptables à l'épicerie. Si vous savez lire entre les lignes, vous avez compris qu'ils n'étaient pas trop amochés. À cette époque de l'année, c'est un tour de force, ils ont été récoltés en septembre les pauvres. Si leur coeur est un peu dur, l'extérieur est encore savoureux.

Je regarde dehors en pelant les légumes et la neige me rappelle une expression chère à mon père : Il neige du sucre. Expression qui rappelle les liens entre la température et la production d'eau d'érable.

J'ai encore du sirop, grâce à l'infatigable Marie-Paule. J'en ai même reçu à Noël de mes parents. Qui d'autre sur cette planète pourrait m'offrir un pareil cadeau tout en étant certain de me faire le plus grand des plaisirs ? Ma mère, évidemment.

Quel est le lien entre le temps des sucres qui approche et les panais ? Une recette que je veux faire depuis deux ans.

Lorsque je fais rôtir des légumes au four, je les badigeonne légèrement d'huile d'olive. Ce soir, changement à la routine. Ce sera moitié sirop d'érable, moitié huile d'olive. Sel, poivre et un peu de piment d'Espelette.

J'ai pris soin de tailler les légumes en morceaux de taille similaire. J'ai préchauffé le four à 400 F (200 C).

Pourquoi ce chiffre magique ? Parce que à feu plus doux, les légumes se dessécheront. À feu plus haut, ils brûleront avant d'être cuit.

Le résultat ?

Fabuleux. Les panais étaient très goûteux. J'avais pris soin de surveiller, pour éviter qu'ils ne carbonisent. Je n'aime pas trop le légume carbonisé, je sais, je suis un peu capricieuse.

Les autres convives ? Ils n'ont pas vraiment vu la différence ! Décarcassez-vous pour vous renouveler qu'ils disaient. Ce n'est pas grave, au final. Moi, j'ai aimé. C'est ce qui devrait compter, non ?

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